Hugo Chavez éteint la télé...
Alors que la plus ancienne chaîne de télévision vénézuélienne disparaissait, une fête populaire organisée par des partisans de M. Chavez se déroulait devant un complexe culturel de Caracas pour célébrer la naissance de la nouvelle chaîne de "télévision socialiste" (TVES), financée par le gouvernement et dont les transmissions ont commencé dès que se sont interrompues celles de RCTV.
10 réactions à cet article
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Non pas « socialiste » mais « sociale », ô âne bâté.
Financée par le gouvernement ? Oui, comme la BBC ou TF1. Et alors ? Tout ce qui vient du gouvernement est mauvais ? Tout ce qui vient du marché et des filous à la Marcel granier (PDG de RCTV)est bon ?
TeVes a été mise sur pied pour permettre à des producteurs indépendants de s’exprimer, ce qui impossible sur les médias aux mains des grosses fortunes.
La plus ancienne et la plus criminelle sans aucun doute.
Bravo pour la désinformation, agoravox.
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Liberté doit rimer avec responsabilité.
« Entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère. » Lacordaire
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Heureusement que certaines personnes sont informées... Merci Boileau, des fois certains sujets me désespèrent quand je constate le taux d’aveuglement ou d’endoctrinement par les médias de la population d’une des plus fortes puissances du monde.
Quand on voit que les médias Vénézueliens sont encore bien pire au niveau objectivité ( Anti-chavez à 80% )et que pourtant la population ne s’est jamais laissé abusé et qu’elle est bien plus au courrant de ce qui se passe dans son pays que nous le somme de ce qui se passe dans le notre, on constate qu’on aurait beaucoup à apprendre des Vénézueliens et/ou que l’industrialisation/le libéralisme ne réussit pas forcément aux capacités de réflexions/d’analyse des populations.
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La lecture des commentaires fanatiques des partisans de Chavez me font malheureusement penser aux partisans de Staline ou Hitler qui refusaient de voir les évidences par malhonnèteté intellectuelle. Souvenons-nous des voix de vierges effarouchées qui criaient à l’anticommunisme primaire lorsque les vérités sur le régime soviétiques apparaissaient au grands jour. Aujourd’hui c’est une évidence, Chavez est un dictateur, il fait son nid petit à petit mais il le construit solidement grace à ses pétro-dollars et à ses soutiens internationaux. L’interdiction arbitraire de la seule chaine de télévision de diffusion nationale (hertzienne) qui laissait parler l’opposition est un attentat aux libertés lorsque l’on sait qu’il ne reste plus aujourd’hui qu’une seule chaine de télévision à diffusion trés restreinte (par cable) qui laisse la parole à d’autre que le « président au plein pouvoir » du Vénézuela. Ce président vient de mettre en garde cette dernière chaine mardi en lui disant publiquement dans un discours que « si GLOBOVISION ne se calmait pas, il se chargerait de la calmer » (et on connait la méthode !). Rappelons que la diffusion des discours par les télévisions d’Etat Vénézuéliennes est obligatoire par la loi, et qu’en 2006 ce ne sont pas moins de 1000 heures (! !!) de discours de Chavez qui ont été télédiffusées, que la loi se vote par le parlement, que 100 % des députés appartiennent aux partis gouvernementaux car l’opposition à refusé de cautionner par sa participation les tricheries énormes aux dernières élections législatives. Pour la petite histoire il faut rappeler que Chavez en a profité pour se faire voter les pleins pouvoirs (et gouverner de ce fait par décret comme à l’époque de notre bon Roi Louis XIV), et pour modifier la constitution afin de permettre au président sortant de se faire réélire, alors que pour prévenir toute velléité de dictature chez les présidents sortants, la constitution l’interdisait depuis des dizaines d’années. Pour permettre de mieux comprendre le reste de l’histoire, et des remarques relatives aux 80% des médias qui seraient aux mains de l’opposition il faut rappeler que ceux qui ne céderaient pas à la presson politique le feront à celle de l’argent lorsque l’on sait que 80% des budgets publicitaires proviennent des entreprises nationales publiques.... Que dire de plus à propos de l’arbitraire ? peut-ëtre que alors que le recours de RCTV devant le tribunal administratifs à mis 4 mois pour ëtre rejeté, c’est en 24 heures qu’a été approuvé la confiscations de tous les biens et moyens de diffusion de RCTV au profit de la TVES, nouvelle chaine d’état consacrée à la gloire du nouveau Caudillo du Vénézuela. On peut se masquer les yeux et se boucher le nez, faire de nouveau de grands discours contre les impérialistes qui, comme moi, osent mettre en doute la grandeur de ce triste dictateur, mais le plus triste, c’est que dans un pays comme le notre nous ayons des gens pour défendre et proner l’instauration de règime que l’on voudrait d’un autre âge.
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C’est assez fort de critiquer les apparitions télévisés de Chavez alors que c’est en partis pour cela qu’il a été élu.
Un des principe de la démocratie participative ( la vraie, pas celle à la sauce Ségo ) qu’il a instauré est justement de rendre des comptes sur ce qu’il a fait, par rapport à ce qu’il a promit.
Il apparait donc tout les week-end à la télé pour faire un compte rendu de son travail de la semaine, c’est autrement plus sérieux et plus professionnel que d’apparaitre tout les jours aux cotés de peoples ou au milieu d’un match de foot comme notre cher président.
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Voir l’article suivant du monde diplomatique pour comprendre la situation :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-05-30-Venezuela
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Il faut espérer que TVES, la chaîne qui reprendra le signal de RCTV, tiendra ses promesses de pluralisme.
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« Être libre, c’est se posséder soi-même. » Lacordaire
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Petit texte que j’ai écris sur mon blog, je vous en fait part :
Chavez sanctionne la désinformation
Le 28 mai la chaîne de télévision privée RCTV a disparu des ondes hertziennes vénézuéliennes sur décision du président Hugo Chavez. Immédiatement, les puissances occidentales, Etats-Unis en tête, ont condamné cette disparition, présentée comme une atteinte à la liberté d’information et un musellement de l’opposition dans un pays s’enfonçant vers le totalitarisme. Ces accusations feraient sourire n’importe quelle personne au fait de la réalité vénézuélienne et du comportement surnois des médias privés du pays, en particulier de RCTV. Les quatre principales chaînes télévisées du pays, Globovisión, Televen, Venevisión et RCTV, sont ouvertement opposées au gouvernement actuel et n’ont de cesse de saper sa légitimité bien que Hugo Chavez ait été élu démocratiquement à 3 reprises. Et du côté de la presse écrite, 9 des 10 plus gros tirages nationaux désapprouvent également Monsieur Chavez. Prétendre que la liberté d’expression est menacée au Venezuela relève donc de la plus insigne mauvaise foi. Ce n’est cependant pas l’opposition de RCTV aux autorités du pays qui a conduit à sa disparition mais bien ses multiples dérapages. Outre la désinformation quotidienne et la propagande anti-Chavez dont se rendait coupable la chaîne, elle a activement soutenu la tentative de Coup d’Etat du 11 avril 2002 orchestrée par une faction dissidente de l’armée. Mais, alors que les vénézuéliens descendaient en masse dans la rue pour réclamer le retour de leur leader, la chaîne interrompit ses programmes d’information pour diffuser des dessins animés, organisant de fait un véritable blocus médiatique contre les partisants chavistes. Faut-il aussi rappeler que le directeur de la RCTV fut l’un des premier à applaudir la fermeture de la seule télévision d’état lors du putsch. Les moyens employés par RCTV pour véhiculer ses positions politiques transgressaient les règles les plus élémentaires de la déontologie journalistique, on allait même jusqu’à insérer dans les feuilletons des images subliminales appelant à la violence et à la grève pour déstabiliser le pays. Au vu des faits, cette accusation de censure est dénuée de tout fondement. Cette fermeture n’a d’ailleurs rien d’illégal puisque selon la loi vénézuélienne, les canaux d’émission sont concédés par l’Etat pour une durée déterminée. La concession de RCTV n’a tout simplement pas été reconduite suite à ses nombreuses entorses à son cahier des charges. RCTV pourra donc continuer d’émettre mais uniquement par câble et par satellite, ce qu’elle fera certainement. Tout cela nous ferait presque oublier que de nombreux journalistes de nos démocraties moralisatrices sont poussés à la démission ou trainés devant les tribunaux pour avoir osé rapporter les agissements peu reluisants de certains hommes politiques sur la place publique, lorsque ce ne sont pas purement et simplement les rédactions qui sont perquisitionnées. En Europe on a peut-être pas le pétrole, mais on a l’hypocrisie.
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