L’Inculture comme enseignement
« Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l’avenir. » – Otto de Habsbourg
Être conservateur, ce n'est pas être idolâtre d'un passé révolu, c'est s'appuyer sur lui pour construire le futur. Mais comment s'appuyer sur le passé quand celui-ci est méticuleusement désintégré par nos propres institutions, à commencer par l'éducation nationale ?
C'est un fait que l'on déplore chaque année un peu plus : à l'école, collège, lycée,... nos enfants n'apprennent plus que la portion congrue.
Cela ne se réduit pas qu'à l'histoire, mais également à l'écriture du français (les dictées n'ont plus lieu car jugées trop ennuyantes et difficiles), aux mathématiques et à la philosophie – cette dernière étant menacée de suppression, tout comme ce fût le cas pour le latin, pourtant essentiel à une juste compréhension de notre langue, et donc à son bon usage.
De plus en plus de jeunes arrivent au lycée en sachant à peine écrire et – par extension – s'exprimer correctement. La génération internet est peut-être passée par là, mais cela n'explique pas tout.
À croire que l'abrutissement des nouvelles générations découlerait d'une volonté plus que d'une incapacité étatique.
Pour en savoir plus :
Le Figaro : ce que nos enfants n'apprennent plus au collège
agoravox.tv – Clovis et Charles Martel virés des manuels d’histoire
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