Les français savent bien qu’au lendemain d’une élection
perdue par la droite :
- Il y aura la queue aux guichets des banques. Et les riches ne
seront pas les seuls à la faire. Nombreux seront ceux qui ayant
économisé durant toute une vie de travail craindront à juste titre
de voir sombrer leur épargne, aussi modeste soit-elle (cf les pays
précités).
- Aux mains de politiciens n’ayant pas d’autre expérience que
celle des tribunes et d’autres pratiques que la démagogie, la
France, perdant sa crédibilité internationale et ses appuis les
plus précieux, verra sa note financière immédiatement dégradée
et son avenir économique et social compromis d’autant plus.
- La formation d’un nouveau gouvernement sera des plus
problématiques et il sera en tout état de cause paralysé par les
luttes que se livreront ses composantes, dans des circonstances où
l’union sera pourtant plus que jamais requise. Quelles que soient ses
opinions, qui peut en effet raisonnablement imaginer voir rassemblés
et durablement travailler ensemble : au sein même de son parti,
Hollande avec Aubry et leurs plus ou moins proches soutiens, et à
l’extérieur, avec Mélenchon et Joly ?
De quoi rappeler d’autres
temps de crises profondes, dues aux luttes des partis.