Lettre de Guy Môquet : « camarades » remplacé par « compagnons » dans l’intitulé de l’hommage officiel
10 réactions à cet article
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Mr Guaino savait que le mot camarade ferait tache dans l’hommage officiel.
C’est au pied du mur que l’on voit le maçon : il y a comme ça des mots qui ne passent pas dans certains contextes. Camarade n’est pas un mot de droite. Il est impossible à un libéral de le prononcer autrement que pour le honnir.
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et puis comme les allemands chantaient « ich hat ein kamarad ... »
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« ein’ kugel kamt geflo-ogen, gilt es dir oder gilt es mir... »
Eh oui !
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Excellent !
C’est Guaino qui te l’a soufflé ce dessin ?
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@Tuserasunhomme
Selon les nouveaux critères officiels de ringardise cette chanson est désormais obsolète ! Tu nous remet la même avec « compagnon », « ami » ou « pote » ..., plus « in » et surtout moins connotés...
Merci à toi 
@Marsupilami
Oui, mais pas à l’oreille...
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@ Hub
Remarque, on retrouve le terme « compagnon » dans le Chant des partisans « Chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute ». Une chanson écrite par Kessel et Druon, tous les deux Résistants... mais gaullistes. Préfiguration des futurs « Compagnons de la Résistance » ?
Un texte magnifique en tout cas...
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Ben oui, c’est cette chanson qu’on aurait dû remettre au goût du jour et sans la remanier... ça aurait eu de la gueule juste avant les cours pour bien commencer la journée, et sur les stades en guise de Haka.
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si guy Môquet avait vécu dans le 9-3 actuellement , il aurait juste balancé un SMS à sa reum ! B :)
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à Hub : « »La vérité officielle n’est finalement que ce que l’on veut bien qu’elle soit au moment ou on le décide, en fonctions des tendances idéologiques du moment.« »
Eh oui, ce n’est pas Sarkozy qui s’en plaindra, lui qui a dit, je cite : « la vérité est multiple ».
Non. Selon moi, "La vérité et le mensonge se contredisent. Mais la Vérité ne se contredit jamais elle-même, au contraire des mensonges qui se contredisent à qui mieux mieux. De sorte que la vérité ne pouvant se contredire elle même est unique, cependant que les mensonges comme les contre vérités sont légions."
Pour faire paraître vraie une affirmation, il suffit de faire disparaître ce qui la contredit. C’est ce que fait Humpty Dumpty quand il affirme : « les mots ont le sens que je leur donne au moment où je les prononce ».
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On peut donc en conclure qu’il n’y a de vérité que dans les faits au moment ou ils sont vécu par ceux qui les vivent, cette vérité à l’état brute ne sera en effet jamais contredite, mais il n’en restera rien.
Le mensonge innévitable commence par la mise en forme de ces faits au moment de leur traduction écrite ou orale bien ou mal intentionnée, mais toujours partielle et subjective puisque limitée par les mots.
Histoire retranscrite et vérité ne peuvent donc que se contredire ad vitam eternam et nous serons toujours dans le meilleur des cas « pas loin de la vérité » à défaut d’être omniscients et omniprésents... des dieux quoi !
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Merci à toi 
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