Bravo Hub, ce dessin vaut mille fois mieux que tous les discours des petits lèche-culs qui grouillent grenouillent et scribouillent.
L’engouement de nos dirigeants politiques pour le néolibéralisme repose sur un malentendu historique, une mystification sans nom : l’entreprise créatrice d’emplois.
Les entreprises n’ont pas vocation à créer le plein emploi. D’ailleurs, emploi est un mot qui n’appartient qu’au monde de l’entreprise.
Si durant des moments privilégiés de l’histoire - le capitalisme triomphant, les après guerres -, les entreprises ont de fait assuré ce rôle (le plein emploi), il y a belle lurette qu’elle détruisent plus de métiers et de richesses naturelles qu’elles ne créent d’emplois et de richesses individuelles.
Pour paraphraser Jean-Pierre Berlan (*), je dirai : Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot crée des emplois, Michelin crée des emplois, Aventis crée des emplois ? Bien
sûr que non ! Ils produisent des profits.
Le discours du Medef qui consiste à dire : ’’Laissez nous nous enrichir, nous vous enrichirons’’, est la transposition exacte dans les conséquence de celui qu’on prêtait aux communistes : ’’Donnes moi ta montre, je te donnerai l’heure’’.
La différence, c’est que le communisme ne laissait personne sur le bord de la route. Faut-il en conclure que le communisme vaut mieux que le post-capitalisme, lequel s’avère être un néo-féodalisme mortifère ?
Le communisme serait-il l’avenir des sociétés capitalistes ? Pour ma part, je dirai : l’avenir des peuples sera communiste ou ne sera pas.
(*) : ’’Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot produit des
voitures, Michelin des pneumatiques et Aventis des médicaments ? Bien
sûr que non ! Ils produisent des profits. »