Décidément, la piste de l’aéroport de Limoges s’abonne à la ballade irlandaise. Pour la deuxième fois en quelques mois, elle reçoit en catastrophe un avion Ryanair en perdition.
Lundi soir, un avion de Ryanair assurant la liaison Bristol-Gérone a dû se poser en catastrophe sur la piste de Limoges, après avoir subi une importante dépressurisation de cabine survenue pour une raison encore inconnue. Une bonne vingtaine de passagers ont dû être hospitalisés, essentiellement pour des problèmes auditifs survenus pendant la descente vertigineuse amorcée par l’appareil, les masques à oxygène étant apparemment défectueux. C’est en tout cas ce qui ressort du témoignage de l’explorateur arctique Pen Hadow[1] (notre photo), dont le fils a été admis à l’hôpital de Limoges. Dans l’interview qu’il a donnée au Telegraph, il explique avoir entendu un bruit « assourdissant et énervant » avant que la cabine ne soit plongée dans un froid de canard. Les passagers ont eu peur de mourir, d’autant que l’avion s’est mis à plonger, qu’ils n’ont reçu aucune information de la part de l’équipage et que certains masques à oxygène ne fonctionnaient pas.
Masques à oxygène défectueux
“Il était clair que ce n’était pas un problème de moteur”, a raconté Hadow. « Il y a eu une brutale chute de la température accompagnée d’une forte entrée d’air glacial. J’ai pensé qu’il y avait peut-être un trou dans la carlingue, comme si on avait ouvert la porte arrière de l’avion ! Les masques à oxygène sont tombés et j’en ai immédiatement mis un à mon fils qui était comme pétrifié. L’avion a piqué et a dû descendre, selon mon estimation, de 10 000 à 2 500 mètres d’altitude en 5 minutes. A l’évidence, il y a eu une dépressurisation, mais nous n’avons reçu aucune indication de l’équipage. » Il a ajouté : « Mon masque n’était pas relié à l’oxygène, celui de mon fils non plus. Il haletait. La dame assise à côté de moi n’allait pas mieux. De mon siège, je pouvais voir une vingtaine de masques et seuls quelques-uns fonctionnaient. Les membres d’équipage semblaient ne pas savoir que faire. »
Les femmes et les enfants après
Le son de cloche du côté chez Ryanair était quelque peu différent. Michael O’Leary a défendu son équipage et affirmé que les masques à oxygène étaient opérationnels. Apparemment, il était mieux renseigné que les passagers… « Les masques fonctionnaient parfaitement et les procédures de sécurité ont été respectées », a-t-il déclaré à la BBC. Peut-être, mais lesquelles ? Il y a là de quoi relancer la polémique survenue il y a deux ans, lorsque la chaîne privée irlandaise Channel 4 (relayée par Canal +) avait diffusé un documentaire sur la formation des équipages (« Caught Napping »[2]), laissant apparaître que l’accent était mis davantage sur les techniques de vente à bord que sur les consignes de sécurité.M. O’Leary a encore déclaré qu’il était impossible à l’équipage de faire une annonce dès lors que le règlement leur enjoint de porter un masque à oxygène en cas de dépressurisation. Les leurs fonctionnaient donc ? Et n’avaient-ils pas à se préoccuper en priorité du fonctionnement de ceux des passagers ? Dans son style inimitable, O’Leary a poursuivi sur le ton de la lapalissade : « L’équipage ne peut pas faire d’annonce quand il porte un masque à oxygène, mais comme les passagers l’ont confirmé, ils en ont fait une dès lors qu’ils sont redescendus à 2 500 mètres et qu’ils ont pu les ôter. »
"Ils ont cru mourir"
Pen Hadow, qui n’a rien d’un poltron, raconte encore que les passagers étaient en état de choc. « C’était à ce point effrayant que beaucoup de gens ont cru qu’ils allaient mourir. D’autant qu’à l’atterrissage à Limoges, il y avait des voitures de pompiers tous les 400 mètres le long de la piste. » Un autre avion de Ryanair a rallié Limoges à 3 h 30 du matin pour embarquer les naufragés vers Gérone, mais plusieurs, toujours sous le choc, ont refusé de monter à bord. Ils ont été acheminés vers Barcelone par d’autres moyens.
[1]Premier homme à avoir rallié le Canada au pôle Nord en solitaire, en 2003.
Pour les masque des passagers, franchement, je ne pense pas que ce soit le plus important, ceux de l’équipage le sont, eux ne peuvent se permettre de s’évanouir. Une fois l’avion stabilisé à une altitude respirable, chacun reprends ses esprits.
Pour les annonces, à mon avis, ils ont autre chose à faire que des annonces, ils ont une procédure d’urgence à mettre en oeuvre.
Et pour le fait que les masques ne fonctionnaient pas... franchement, je n’en sais rien, je n’ai jamais respiré la dedans, encore moins sous l’effet de la peur, et eux non plus j’imagine. Donc bon, ce genre d’affirmation est sujette à caution.
vous essayez d’impressionner la ménagère de moins de 50 ans et comme tout bon journaliste, avec un style déplorable, vous vous vautrez dans le populisme de base.
On n’est pas au JT ici.
Pas de quoi être fier de sa carte de presse... gardez ce genre d’article pour Voici.
Comment gagner de l’argent aujourd’hui avec la compagnie aérienne low-cost RYANAIR ?
D’abord, des produits d’appel pour appâter le client, suivi d’un matraquage financier de celui-ci.
Dernière innovation : pour s’enregistrer à l’aéroport = 10 euros par enregistrement.
Pas de pitié pour les excès de poids des bagages. Je viens d’en faire l’expérience. Pour 3 kilos de plus, c’est 45 euros. Rien à faire face à l’androïde femelle au comptoir de Dublin qui applique la tolérance Zéro, avec la même application qu’un radar automatique sur les routes nationales.
Enfin réduire les coûts, au détriment de la sécurité. Lors du même voyage, au départ de Dublin, nous avons pu passer sous l’aile de l’avion, voire même si nous l’avions souhaité, sous ses moteurs. Aucun semblant d’obstacle pour nous y faire renoncer et bien entendu aucune personne au sol pour nous orienter.
Cher monsieur le journaliste, avant de lancer une information, je croyais que la règle de base dans la presse était de la vérifier. Il faut aussi savoir de quoi on parle.
Que demande t-on à un pilote ? de gérer, et surtout de gérer les priorités dans les cas d’urgence. la priorité dans le cas présent est de tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité des passagers. Entre une décision vitale et une information importante mais cependant secondaire, je choisis la décision vitale. Je préfère à la limite conserver la possibilité de me plaindre une fois sur le plancher des vaches plutot que de ne plus rien pouvoir dire une fois au sol.
Mais bon, ça fait vendre ce genre d’article, c’est racoleur et ça fait de la pub.
Concernant les masques des passagers, je pense qu’il reste important de lire la fiche de sécurité qui est placée dans la pochette du siège avant. Le masque à oxygène, pour être efficace doit être placé sur le visage comme il faut et surtout...l’oxygène ne vient que quand on respire dedans, donc quand on ne respire pas...pas d’oxygène...
Je prend acte de votre commentaire que je juge infiniment respectable (sauf en ce qui concerne l’accusation de ne pas avoir vérifié. N’étant pas dans l’avion, j’ai repris le témoignage d’un passager dans une source digne de foi, que je cite d’ailleurs).
Ceci étant, à propos du pilote : vous avez parfaitement raison, ce n’est pas au pilote de se préoccuper des passagers (je n’ai d’ailleurs rien écrit de tel), mais bien au personnel de cabine. Avant de mettre leur masque, ils auraient dû rassurer les passagers et venir en aide à ceux qui ne parvenaient pas à les faire fonctionner. C’est leur job.
Pour la remarque concernant l’argent et la pub : je ne suis pas payé pour publier sur Agoravox et le faisant sous un pseudo, je ne me fais aucune pub. Il faut savoir de quoi on parle.
Enfin, pour la fiche de sécurité, j’imagine la scène : l’avion plonge dans un bruit d’enfer, traversé par un courant d’air polaire ; les oreilles bourdonnantes, les passagers attrappent placidement le mode d’emploi dans le dossier du siège et se mettent à l’étudier attentivement. Et quand le masque tombe devant leur nez, ils cessent de respirer en attendant que l’appareil le fasse à leur place. Bon sang, mais c’est bien sûr !
Ce qui ressort de tout ceci, c’est que cet incident donne du crédit à ceux qui affirment, images à l’appui, que dans certaines compagnies, le personnel est davantage formé à vendre qu’à réagir en cas d’imprévu. CQFD.
Cher auteur, vous dîtes : "j’imagine la scène : l’avion plonge dans un bruit d’enfer, traversé par un courant d’air polaire ; les oreilles bourdonnantes". Rien de plus vrai, l’avion est dessendu de plus de 7000m en moins de 5 min, donc le piquet devait être remarquable ! Imaginez maintenant que vous êtes un employé du service personnel, ceux à qui vous reprochez de ne pas être intervenu... Ils font comment pour intervenir sans oxygène debout sur un sol penché à je ne sais combien de degré ? Qui entends leur voix dans ce vacarme ? L’idée est bonne mais dans la pratique irréalisable pour deux raisons : il faut un courage exceptionnel pour pas fermer les yeux en priant tous les dieux connus (même si on est athé comme moi), et être assez cascadeur pour résister debout avec une voix rassurante et assez forte pour être entendu aux conditions sans doute infernale de la cabine...
En bref, moi tout ce que j’ai à dire sur cet article c’est : BRAVO au pilote !
Vous avez tout à fait raison. Cet article a été bâclé dans l’urgence et ce n’est certainement pas le meilleur que j’ai fait. Il n’en reste pas moins que les "citoyens" ont le droit de savoir dans quoi ils volent, d’autant que si Ryanair peut "offrir" de tels tarifs au bon peuple, c’est grâce aux centaines de millions de subventions publiques versées à son corps défendant par le contribuable. Ceci pour ramener le débat sur la citoyenneté. Comme Eddy Merckx, "j’essayerai de faire mieux la prochaine fois".
Eh l’auteur, en planeur il nous arrive de descendre de 9000 à 3000 mètres en 5 minutes, lors des vols de records d’altitude en vol d’ondes, soit une vitesse verticale de 72 km/h, et rien d’exploit, rien de dangereux, rien de "on a cru mourrir". C’est juste une descente accélérée comme on nous apprend à les faire.
Pas de quoi se faire une panique ni un article catastrophiste genre ça ferai un bon scénario catastrophe pour film hollywoodien à sensations mais completement débile.
Et quand grace aux commentaires débiles des journalistes j’entend des collègues dire "quel héro ce pilote !" Alors je leur répond en rigolant "ah bin alors j’étais un héro sans le savoir dans mon planeur alors..."
Une descente accélérée en 747 n’a rien de dangereux, ça fait partie de la formation des pilotes de ligne, et c’est largement dans le domaine de vol de l’avion et dans les possibilités de sa structure.
Si les passagers se font la panique pour ça, c’est à cause d’articles comme le votre, des journalistes incompétents leur expliquent qu’ils ont failli mourir alors qu’ils en étaient vraiment très loin.
C’est à cause d’articles dans ce genre que les gens refusent de monter en avion et se font des paniques au point d’avoir besoin de stages pour désangoisser.
Eh le lecteur, tous les braves gens qui voyagent dans un avion civil n’ont pas l’expérience de chutes en piqué dans un planeur ! Vous êtes un superman, d’accord, mais n’en méprisez pas pour autant les autres ! Le "journaliste incompétent" vous signale quand même que ce n’est pas moi qui dit que les passagers (qui n’ont pas la formation des pilotes que vous citez comme raison de ne pas avoir peur) ont cru mourir : c’est Pen l’explorateur, qui doit en connaître un sacré bout sur la notion de peur, non ?
Merci à l’auteur pour son temoignage. Il est vrai qu’il y a eu plus de peur que de mal. Hors de tout sensationnalisme, on se pose tout de même la question sur l’état des avions. Une depressurisation à haute altitude a déjà couté la vie à la totalité des passages d’un Boeing de la compagnie Helios en Grece il y a 3 ans. Que cette fois-ci on s’en est bien sorti, c’est certainement grace au professionalisme et sang froid du pilote, qui manquait peut-être à leur compères grecs. Il y a un mois, un Jumbo-Jet de Quantas a du se poser en urgence - encore la depressurisation, là il y a carrément un bout de carlingue qui s’est envolé. La recherche effrénée de profit fait peut-être que les compagnies renaclent à entretenir correctement les avions.
Il est dit qu’il y a eu une "entrée" d’air.. Moi je veux bien mais dans la mesure où l’avion est pressurisé et qu’il volent dans une atmosphère qui elle est à une pression nettement inférieure..
Le terme "fuite" d’air ne serait-il pas plus approprié ? Autrement c’est un truc à breveter.. : faire rentrer de l’air à pression inférieure dans un volume gonflé à pression supérieure...C’est mieux que le démon de Maxwell"..
Maintenant s’il y a eu "fuite d’air" , la pression a baissé dans la cabine, et suivant la thermodynamique classique une baisse de pression correspond à un abaissement de la température. C’est ce qui se produit dans l’évaporateur de votre réfrigérateur...Donc ce n’est pas le froid extérieur qui est rentré en même temps que l’air qui n’est pas rentré...
Donc les journalistes racontent n’importe quoi et ne comprennent rien à rien... Ah la mission d’éducation de Mme Michu !
Un jour j’étais dans un RER qui est tombé en panne sous un tunnel. Les pauvres passagers dont je fesais partie ont du évacuer tranquillement par le tunnel et rejoindre la station.
Le lendemain TF1 titrait :
"Panique dans le RER E, 5 Blessés !".
A lire l’article, on aurait dit que j’avais vécu un truc de ouf !
Alors pour un problème dans un avion forcément si ils enjolivent autant il y a de quoi faire !
En cas de dépressurisation rapide, la procédure est simple : sans se poser de question, on met son masque à oxygène, on débranche l’autopilote, on pousse le manche en avant et on descend fissa à une altitude respirable, soit en dessous de 12000ft (vers 4000 mètres). Après seulement, on cause dans le micro et on s’explique. En l’occurrence, les pilotes de Ryan Air n’ont fait qu’appliquer ce qu’ils ont appris lors de leurs innombrables séances d’entraînement au simulateur. Après, que les passagers aient été ou non informés et rassurés après coup, c’est une autre histoire. Le principal est qu’ils n’aient pas subi le sort de ceux du vol Helios...
Une dépressurisation en croisière n’est pas anodine, mais ça reste un incident relativement fréquent et gérable, au même titre qu’une panne de moteur (c’est même pour ça que les avions de ligne en ont plusieurs), une accélération-arrêt au décollage ou une remise de gaz à l’atterrissage. Le problème, c’est qu’on entend bien plus souvent parler de ce type d’incidents « dans le poste » ou dans les journaux que de ce qui mine vraiment le transport aérien : la course au profit au détriment de la sécurité, les pilotes sous-payés et dont les décisions vitales sont influencées par les intérêts financiers de leurs compagnies (« tu décolles avec cette épave ou demain, tu pointes au chômedu »)... Des papiers bien documentés sur ce sujet seraient plus constructifs que ces compte-rendus d’incidents plus ou moins dramatisés et caressant le public dans le sens du poil.
Petite précision supplémentaire, les problèmes auditifs (mal aux oreilles) subis par les passagers n’ont rien à voir avec les masques à oxygène, défectueux ou non. Une dépressurisation rapide occasionne toujours ce type de douleurs ou de lésions, de même qu’une mise en descente un peu virile. Les masques à oxygène ne sont là que pour vous aider à respirer en atmosphère raréfiée.
Je suis régulièrement sidéré par les approximations et le manque de connaissances affichés par la presse dès lors qu’elle parle de sujets un tant soit peu spécialisés. En tant que pilote, je suis particulièrement sensible au domaine aéronautique. Je pense ne pas trop extrapoler en estimant qu’il n’y a aucune raison que les autres sujets soient traités autrement. C’est pourquoi ma télé sert depuis longtemps d’aquarium pour mes poissons rouges, ma radio n’a plus de piles et les journaux ont chez moi retrouvé leur fonction première : tapisser le fond de ma poubelle.
PS : aux Etats-Unis, les accidents de la route font quelque 40000 victimes par an, soit l’équivalent de 2 crashes de Jumbo par semaine. C’est pas un vrai sujet, ça ?
J’ai effectivement remarqué que les médias faisaient d’immenses approximations dans les quelques domaines que je connais bien. Alors la question s’est posée : ne font-ils pas de même dans tous les autes, puisque statistiquement il y a peu de chance que ça tombe à chaque fois sur "mes" domaines de prédilection.
Depuis, je regarde d’un oeil très critique les médias d’information, et je vais chercher par moi-même les réponses à mes questions. En recoupant les sources, j’ai moins de chance de me faire prendre au jeu du sensationnalisme généralisé dans le milieu journalistique...
Tout-à-fait d’accord avec vous "hotel roméo" ! ancien pilote de planeur moi-même, je ne puis que confirmer l’absence de dangerosité da la manoeuvre... l’attitude du personnel me paraissant par contre plus sujette à caution par le manque évident d’attention aux passagers. (les procédures de sécurité prévoient sûrement le casus !... il serait intéressant d’en avoir connaissance avant d’en parler !)
Quant aux réactions d’un public non averti... je me souviens fort bien avoir été présent dans un grand magasin de très grande taille de ma région au moment ou une panne d’électricité est survenue... après un petit temps d’accoutumance, j’y voyais suffisamment bien pour aller où je désirais et rejoindre le rayon qui m’intéressait. Une femme poussant des cris de frayeur que rien ne justifiait, comportement initiateur de paniques qui fort heureusement n’a pas débutté.
Là, se situe un réel danger, car un mouvement de foule non contrôlé aurait très bien pu engendrer maints heurts... voir quelques décès... les images du Heizel(*) me reviennent en tête.
L’article de l’auteur répond bien à ce phénomène du "sensationnel", une pratique courrante d’un métier en perdition... car il semble bien avoir perdu (presque) toute sa capacité de contre-pouvoir... de là à se réfugier au traitement des "chiens écrasés", il n’y a qu’un pas !
On peut évidemment le regretter !
Bien cordialement
* le stade de football du Heysel en 1985 a connu une catastrophe suite à une peur panique ayant engendré un mouvement de foule dont la pression a fait s’écrouler un mur, 39 y décédant.
Gil, n’en fais pas une déprime. Chaque fois qu’un journaliste se revendiquant tel s’exprime sur Agoravox, il se prend une volée de bois vert de frustrés de la carte de presse ignorant tout de la déontologie de notre boulot.
A tchao…
En fait de "déonthologie" Monsieur, je crois que vous vous posez un peu la !
Grâce à vous ou à vos collègues, il existe encore une majorité de personnes qui croient que Coluche est mort d’un excès de vitesse... votre "déonthologie" vous interdirait de vérifier vos sources ?
Quant à votre carte de presse... ma première culotte avait beaucoup plus d’importance ! merci !