La machine à décerveler de la novlangue néo-libérale fonctionne à plein régime depuis tant d'années, que repères, idées et vocabulaire s'en retrouvent complètement chamboulés et dénaturés. On ne sait plus qui est qui, qui fait quoi et comment et pourquoi et pour qui...
Dans ce monde formidable du libre-échange heureux du capitalisme vert des marchés financiers de la justice sociale, il nous a semblé nécessaire de revenir aux fondamentaux et de rappeler certaines vérités, pas toutes agréables à voir...
A voir puisque le présent billet est exclusivement constitué d'images pédagogiques inspirées par Magritte. Les artistes sont parfois des visionnaires qui entrevoient l'avenir, et le tableau "ceci n'est pas une pipe"le prouve...
on peut faire dire n’importe quoi aux mots, la preuve :
http://2ccr.unblog.fr/2010/10/20/la-fraude-des-mots/
Excellent... !
Conseil de lecture : Propaganda d’Edward Bernay... !
Belle illustration des mots et concepts détournés , récupérés , recyclés à l’envers .
A défaut de changer la réalité et pour la mieux cacher, on dénature le sens des mots, on rend les mots menteurs. Certains mots ont perdu tout sens puisqu’ils ne recouvrent aucune réalité
dans la vie politique telle qu’elle nous est infligée : honneur, droiture, courage, dignité,
morale, compétences,...
Comment s’y retrouver quand chaque jour est célébrée la médiocrité, la vulgarité, l’inculture ,
l’absence de talent dans les médias ?
Mots « menteurs », mots « coquilles vides » mais la réalité devient si insupportable pour beaucoup
que nombre d’autres mots sont en train peu à peu de se « vivifier » : colère, révolte,lutte et tous ces « mots-là », en se fortifiant rendront leur vrai sens à tous ces mots malmenés.
Bien vu !
Qu’advient-il du langage quand, à force d’emploi à contresens, d’outrances, d’à-peu-près dont nombre de nos médias sont coutumiers, les mots ont acquis une signification mouvante, variable et sujette à interprétation ?...
Ma génération de vieux cons a été éduquée (dressée ?) par les dignes héritiers des Hussards Noirs de la République, pour qui le langage et l’expression écrite s’enseignaient dans la rigueur, parce que tout contresens était susceptible d’avoir des conséquences fâcheuses, voir néfastes !
« Le directeur a troussé la bonniche », ça vous a quand même une autre signification que :
« Le SEXagénaire enflammé par ses sautes de testostérone a imposé un accouplement vertical à la technicienne de surface » !
Non ?
à antonio
autrefois celà s’appelait la langue de bois !
il serait bon de décerner des palmes :
moi je voterais pour :
l’immigration est une RICHESSE pour la france ! 
qui dit mieux ?
Je suis perplexe sur ce commentaire....
C’est une finesse ironique sur mon propos précédent ??
Alors, chapeau :
C’est du X puissance Nième degré !!
Cet article a le mérite d’être original 
Belle idée
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18/06 08:48 - blogcpolitic
17/06 11:44 - non667
à antonio autrefois celà s’appelait la langue de bois ! il serait bon de décerner des (...)
16/06 22:32 - Plus robert que Redford
Je suis perplexe sur ce commentaire.... C’est une finesse ironique sur mon propos (...)
16/06 22:01 - Gargantua
Bof vous pouvez mieux faire, aujourd’hui nous avons la faculté d’être pertinent (...)
16/06 20:56 - Plus robert que Redford
Bien vu ! Qu’advient-il du langage quand, à force d’emploi à contresens, (...)
16/06 16:42 - antonio
A défaut de changer la réalité et pour la mieux cacher, on dénature le sens des mots, on rend (...)
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