Echouer pour réussir
Combien de centaines de femmes et d’hommes ont été rejetés par « l’intelligentzia », et qui pourtant, par la suite, ont démontré leur évident talent ?
D’Albert Einstein, à Walt Disney, en passant par Oprah Winfrey, et par Steve Jobs, les Beatles, ou Michael Jordan, ces femmes et ces hommes à qui l’on prévoyait un triste destin, sont pourtant aujourd’hui devenus des légendes célèbres... de quoi donner de l’espoir à tous ces recalés de notre monde d’experts.
En effet on a tous oubliés que les Beatles, à leur début avaient été virés des studios Decca, dont les patrons déclaraient qu’ils n’avaient aucun avenir dans le show business, ajoutant qu’ils n’aimaient pas leur son...lien
Quant à Walt Disney, son journal l’avait viré dénonçant une « panne d’imagination », et une « absence d’idées originales ». lien
Les professeurs d’Albert Einstein disaient de lui « qu’il n’irait jamais très loin », d’autant qu’il avait été quasi incapable de parler jusqu’à l’âge de 4 ans. lien
Le grand, dans tous les sens du mot, Michael Jordan, s’était enfermé dans sa chambre pour pleurer, après s’être fait viré de son équipe de basket, au lycée. lien
Lucide, il avait déclaré « j’ai raté plus de 9000 tirs dans ma carrière et perdu près de 300 matchs... 26 fois on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire... et j’ai raté. J’ai échoué encore, et encore dans ma vie...et c’est pourquoi je réussis ».
Et pour finir en beauté, Ophrah Winfrey avait perdu sa place de présentatrice vedette, au motif « qu’elle n’était pas faite pour la télévision »...elle est devenue millionnaire à l’âge de 32 ans. lien
Une autre grande dame du monde du spectacle a pour nom Jeanne Moreau... mis à la porte de la maison familiale par son père, son directeur de casting lui déclarera qu’elle n’est pas assez jolie pour devenir actrice. lien Prenons le cas du grand Steven Spielberg : avant de connaitre le succès que l’on sait, il avait été auparavant refusé à l’école de théâtre et de cinéma...et il avait réalisé une comédie en 1941, qui n’est sortie que 40 ans après. lien
L’incontournable Stephen King, avant d’être l’auteur à succès que l’on sait, a vu son premier roman « Carrie » refusé 30 fois par les éditeurs. lien
Idem pour l’autrice d’Harry Potter, J.K. Rowling, cette maman divorcée qui vivait d’allocations, a poursuivi son projet d’écriture pendant 7 ans, une dépression en prime, lequel projet a été refusé par de nombreux éditeurs, avant que Christopher Little, un agent littéraire ne s’y intéresse, et l’aide à faire publier son livre, lequel fera d’elle une milliardaire. lien
Dans le domaine de la science, le cas de Thomas Edison est exemplaire. Ses professeurs, tout en lui reconnaissant une hyperactivité, ils déclaraient qu’il était trop bête pour apprendre n’importe quoi. lien
Restons dans ce domaine pour s’attacher à la personne de Newton : on disait de lui qu’il n’était pas très doué, et voyant son échec scolaire, sa mère l’avait chargé de l’exploitation de la ferme familiale...échouant là aussi, avant de se retrouver à Cambridge, devenant par la suite l’un des plus grands scientifique de tous les temps. lien
Le monde politique n’échappe pas à ce constat, tel, Churchill, lequel s’était tourné vers la carrière militaire, au vu de ses résultats scolaire déplorables : il avait redoublé sa 6ème année, et était affligé d’un défaut d’élocution.
Après avoir tenté une carrière ecclésiastique, il s’était tourné vers la politique, mais hélas, sans grande réussite, détesté qu’il était des conservateurs, de la gauche, et du parti libéral, il avait réussi l’union contre lui...pour finalement connaitre la carrière que l’on sait. lien
En vrac, citons encore Honoré de Balzac, expulsé de son collège à l’âge de 14 ans, Emile Zola dont la copie littérature a été jugée nulle au baccalauréat, Jean Cocteau qui s’y est pris à 3 fois pour réussir son bac, notre Jean-Michel Apathie n’a obtenu son bac qu’à 24 ans... au contraire de Jean-Paul Gautier lequel n’a jamais obtenu son bac, tout comme Vanessa Paradis qui ne l’a pas obtenu non plus, Picasso qui a dû quitter l’école à 10 ans, Georges Lucas qui s’est lui-même défini comme un très mauvais étudiant, Philippe Noiret qui s’était attribué le titre de cancre, Michel Drucker qui a avoué n’avoir rien appris à l’école entre l’âge de 7 ans... et celui de 17 ans..., sans oublier l’écrivain Daniel Pennac qui raconte sa dérive scolaire dans son livre « chagrin d’école », prix Renaudot 2007.
Et quid de Catherine Deneuve, qui après quitté ses études en seconde, a multiplié les hommages et les récompenses... tout comme Nicole Kidman qui a abandonné l’école à 16 ans...elle a été battue d’une année par Johnny Depp qui a quitté l’école à 15 ans...
Quant à l’une des plus grosses fortunes de France, François Pinault en l’occurrence, il a toujours méprisé les études, et avait quitté l’école à 16 ans...sans obtenir son bac.
C’est un espoir pour tous les cancres du monde entier, car finalement, ils sont légions ceux que la société avait rejetés avec mépris, et qui finalement sont aujourd’hui célèbres.
Finalement, on pourrait conclure que pour réussir, il faut « passer entre les gouttes », échapper à celle du formatage scolaire, ou fréquenter les « écoles parallèles », appelées encore « écoles alternatives, ces lieux de vie où la créativité mène le jeu.
Elles ont pour nom Freinet, Montessori, Steiner, et on en dénombre une centaine dans le pays, regroupant 20 000 élèves, dans lesquels on apprend à développer son autonomie, son esprit critique, avec comme leitmotiv « apprendre à apprendre ». lien
On doit à un instituteur français, Célestin Freinet, l’école du même nom, école dans laquelle on fait la promotion de l’apprentissage de la confiance en soi...et on valorise l’absence totale d’esprit de compétition. lien
Quant à l’école Montessori, on la doit à un médecin italien, Maria Montessori.
Pour elle, il est primordial de laisser à l’enfant le temps de se construire, en respectant son rythme et ses besoins permettent de susciter son intérêt. lien
Les 20 établissements Steiner-Waldorf accueillent environ 2000 élèves en France, et l’une des enseignantes, Nina en l’occurrence, aime dire qu’on l’on s’adresse à la tête, mais aussi au cœur et au corps. On y propose de développer l’esprit critique des enfants, et d’agir collectivement. lien
Evidemment, tout ça à un prix, même si il est fonction des revenus de la famille, et suivant les régions, et les écoles, le coût varie entre 85 et 600 € par enfant, et par mois.
Ajoutons pour la bonne bouche que les parents ne sont pas exclus de ces établissements. A l’école Freinet de Rennes, une salle leur est réservée dans laquelle ils peuvent venir à n’importe quel moment de la journée.
Et nous nous attardions à observer le phénomène de plus en plus courant des fautes qui parsèment les interventions des internautes sur les réseaux sociaux ?
Depuis la création d’internet et des réseaux sociaux, les fautes les plus criardes s’accumulent, à commencer par ces jolis « participes passés » qui se transforment en vilains infinitifs... pourtant ce sont souvent les fautes qui ont modifié en profondeur notre langue.
C’est ce qu’on a pu découvrir sur France-Inter, grâce à l’intervention débonnaire et insolente de 2 humoristes Belges, Arnaud Hoedt et Jérôme Piron.
Sous le titre, « l’Académie, c’est du flan », les deux humoristes s’en donnent à cœur joie pour lever un voile sur cette institution. lien
Ils commencent par un cours d’histoire, et nous apprennent que l’Académie Française est passée au travers de la Révolution Française, comme si elle n’avait pas eu lieu.
Encore mieux, ils affirment que l’Académie Française met la langue en danger, car elle réduit la langue, elle empêche la création lexicale en prétendant valider les mots... la seule chose qu’ils ont réussi en 2 siècles, c’est de faire reculer le féminin dans la langue, en supprimant par exemple les mots « autrice », ou « peintresse »...et en justifiant leur choix en affirmant : « le masculin est plus noble à cause de la supériorité du mâle par rapport à la femelle »... et ces préjugés ont encore cours aujourd’hui, puisque l’académicien Pierre Gaxotte disait en 1980 : « si on élisait une femme à l’Académie Française, on finirait par élire un nègre ». lien
Gaxotte nous a quitté en 1982... et, ironie de l’histoire, c’est en 1980 qu’une femme a enfin été élue à l’académie française, Marguerite Yourcenar, en l’occurrence. lien
En ces temps où les violences policières, s’en prennent régulièrement aux humains dont la peau est colorée, cette parole prouve que le racisme est profondément ancré dans les plus vieilles institutions françaises.
Comme dit mon vieil ami africain : « la trace du fouet disparait plus vite que celle des injures ».
Le dessin illustrant l’article est de De La Fuente Merci aux internautes pour leur aide précieuse
Olivier Cabanel
Articles anciens
Le travail est mort, vive la paresse
L’homme est-il une espèce domestique
1000 € pour tous…utopie ou nécessité ?
Nos rêves seront vos cauchemars
L’odeur nauséabonde de l’argent
27 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON