L’œil du sommeil ou du réveil ?

D’où tenons-nous parfois cette intuition qui nous permet d’éviter des situations difficiles.
Certains sont convaincus qu’il s’agit d’un héritage de ces demi-dieux nés des amours entre les fils des Dieux et les femmes des hommes, évoquant aussi une certaine glande, la glande pinéale, qui serait le fameux 3ème œil….
Pour l’instant, la médecine traditionnelle admet seulement que cette glande, de la forme d’une pomme de pin, mais pas plus grosse qu’une lentille, ne pesant que 173 milligrammes en moyenne, appelée aussi épiphyse, synthétise et relâche des hormones à l’intérieur de la circulation sanguine.
L’une d’entre elles, appelée mélatonine, surnommée l’hormone du sommeil, est produite la nuit, et outre le fait qu’elle permet de réguler de nombreuses autres sécrétions d’hormones dans le corps, elle prévient notre organisme du moment idéal au sommeil. lien
Elle réagit aux stimulations ambiantes et elle est photosensible, transformant l’information lumineuse en sécrétion hormonale, tout en étant le point de départ de la formation de l’embryon chez l’être humain. lien
Et pourtant, contradictoirement, cette « glande du sommeil » pourrait aussi participer à notre « réveil », mais un réveil de tout autre nature, celle qui nous permettrait de « regarder attentivement », définition littérale latine du mot « intuition », et que Victor Hugo appelait « le grand organe de la conscience », puisqu’il s’agit d’accéder à une connaissance qui provient de l’intérieur de nous, ce que confirme un texte amérindien qui affirme : « la nature toute entière est contenue dans l’esprit d’un seul homme. Attiré par le reflet des apparences, il regarde du mauvais côté. Apprenez à tourner les yeux vers l’intérieur » (lien), Carl Jung lui répondant en écho : « celui qui regarde à l’intérieur se réveille ».
Le Petit Larousse dit de l’intuition « qu’il s’agit d’une forme de connaissance immédiate qui ne recourt pas au raisonnement, à l’expérience ». lien
L’intuition fournit une information pertinente immédiate, sans recours à l’analyse, à la déduction ou à la pensée.
Les artistes évoquent « l’inspiration », les philosophes parlent d’une « sagesse intérieure », et pour les scientifiques c’est soit « la pomme de Newton », soit « l’Eurêka d’Archimède ».
En l’occurrence, cet œil intérieur, que serait la glande pinéale, nous permettrait de découvrir une autre réalité, cachée, plus objective.
Descartes la considérait comme le « siège de l’âme », et elle est depuis longtemps considérée comme une sorte de 3ème œil chez les Vertébrés inférieur, et comme un vestige calcifié chez les Mammifères. lien
En 1877, Helena Blavatsky, fondatrice de la théosophie, écrivait dans son livre « Isis dévoilée », que cette glande pinéale était connectée au 3ème œil ou « œil de Shiva » et selon les yogis, elle était le vestige d’un organe atrophié servant à la vision spirituelle. lien
La tradition égyptienne l’appelle « Œil d’Horus », et si la religion catholique interprète ce symbole comme représentant le pouvoir de Dieu, la franc-maçonnerie le définit comme « l’œil du Cyclope ».
Des scientifiques, dont le docteur Renée Sévigny, suggère que « la glande pinéale pourrait être la partie la plus importante de notre système nerveux tout entier, qui agirait comme une antenne spirituelle, essentielle pour atteindre des niveaux plus élevés de conscience tout en restant dans un corps physique ». lien
Avant elle, les chantres de la doctrine spirite, Allan Kardec, André Luiz, Francisco Candido Xavier, et d’autres décrivaient l’épiphyse comme une glande de la vie spirituelle et mentale, présidant aux phénomènes nerveux de l’émotivité, jouant aussi un rôle fondamental dans le domaine sexuel, André Luiz ajoutant : « elle est liée à la pensée spirituelle au travers des principes électro magnétiques du champ vital, que la science formelle ne peut pas encore identifier, commandant les forces du subconscient sous la détermination directe de la volonté ».
Elle porte dans sa constitution des cristaux d’apatite, en plus ou moins grand nombre selon les individus, ces cristaux vibrant en fonction des ondes électromagnétiques captées, et selon le docteur Felipe de Oliveira la glande pinéale « fonctionnerait comme une bulle de résonance des ondes mentales et serait capable d’être l’intermédiaire des phénomènes médiumnique » ajoutant « que chaque personne nait avec une prédisposition à avoir un certain nombre de cristaux d’apatite dans la glande pinéale ». lien
Mais les années aidant, cette glande se calcifie, réduisant de moitié ses performances en production de mélatonine, cette hormone de la jeunesse, lorsque nous atteignons 45 ans, mais ayant commencé sa décroissance entre l’âge de 7 et 15 ans.
Il resterait donc à découvrir pour quelles raisons cet « œil intérieur » se calcifierait, en admettant qu’il l’est plus ou moins selon les individus, puisque cette intuition reste une réalité pour un certain nombre de mammifères, dont l’homme.
En effet, les animaux ont prouvé à maintes occasions qu’ils étaient dotés d’une forte prémonition.
Comment expliquer autrement la fuite des éléphants thaïlandais, avant l’arrivée de la monstrueuse vague du Tsunami qui allait faire des milliers de victimes (lien) ou la réaction bruyante de tout ce que comptait Lisbonne en animaux plusieurs minutes avant le tremblement de terre qui allait faire plus de 60 000 morts un certain 28 février 1969.
Le biologiste Rupert Sheldrake a démontré, preuves à l’appui la réalité de l’incontestable 6ème sens des animaux. lien
Mais cette prémonition existe aussi chez de nombreux humains, preuve peut-être que la glande pinéale n’est pas tout à fait éteinte, et que de plus, des solutions existent pour la rendre plus performante, voire la « décrasser ».
Décrasser la glande pinéale, tout un programme !
Il semble que l’ajout de fluor à nos eaux de consommation, (lien) mais aussi à nos aliments, ne soit pas une bonne nouvelle pour celle-ci. lien
D’autres protocoles, dont l’efficacité scientifique reste à prouver, passent par la méditation, certains exercices, mais aussi l’utilisation de Borax, antidote au Fluorure, ou de Thiosulfate de sodium. lien
Il est conseillé aussi d’éviter les glutamates et autres exhausteurs de gout, les colorants alimentaires, les conservateurs alimentaires…
Mais au-delà de ces pratiques, destinées à nettoyer cette glande essentielle, il faudrait aussi se pencher sur les possibilités de la rendre encore plus performante.
Comme l’a évoqué le chercheur Ananda Bosman, (lien) l’auteur du « Corps Diamant », interviewé dans la revue italienne « science & conscience », aujourd’hui encore, les Siddhas et Siddhis d’Inde, ainsi que les Bouddhistes tibétains Dzog Chen utilisent certains protocoles permettant d’activer cette glande pinéale. lien
Il s’étonne aussi du peu de cas que fait la science de celle-ci, d’autant qu’il assure qu’on pourrait lui devoir des rémissions avérées en cas de leucémie.
Il évoque les propriétés fantastiquement passionnantes de l’harmaline, de la pinoline, autres hormones produites par la pinéale, lesquelles ont des fonctions biomédicales remarquables. lien
Il a testé, grâce à une centaine de volontaires, « la retraite en chambre noire », mettant en évidence qu’un isolement complet de la lumière, sans aucune source lumineuse extérieure pendant plusieurs semaines, permettait d’augmenter dans des proportions importantes la production de ces hormones.
Il assure qu’il serait possible d’inverser ce processus, par certaines pratiques, dont le Yoga, le sommeil, la pratique du Tai Chi, du Chi Gong, mais aussi par un apport nutritionnel en tryptophane, un acide aminé essentiel, ajoutant qu’un entrainement à ondes cérébrales alpha de 8 cycles par seconde provoque une production quasi immédiate de pinoline et mélatonine, mais aussi que la glande pinéale supporte mal les infrarouges, ultraviolets, micro-ondes, et aux autres ondes électromagnétiques.
Il s’intéresse aussi beaucoup à cette fréquence du « LA » (432 Hz) que j’évoquais dans un article récent, laquelle serait bénéfique à l’activité de la glande pinéale. lien
Dans cet article, il était question d’opposer la fréquence 440 hz, imposée entre autre par le régime nazi, et officialisé par une norme européenne en 1975, à la fréquence 432 hz la première s’adressant à notre intellect, la seconde à notre cœur, notre émotion.
L’interview se termine par une évocation du fantastique bond scientifique réalisé ces 12 dernières années qui pourrait faire naitre ce qu’il appelle des « psychonautes », sorte d’astronautes de l’espace intérieur, en nous souhaitant pour bientôt la bienvenue dans l’éternité. lien
L’invitation est peut-être prématurée, mais une chose est certaine, cette glande pinéale, si mal connue, pourrait bien prochainement devenir l’objet de toutes les attentions.
Comme dit mon vieil ami africain : « les morts ne sont pas nécessairement morts, et les vivants peuvent n’en avoir que l’apparence ».
l’image illustrant l’article vient de « philippe-william-sinclair.com »
Merci aux internautes de leur aide précieuse
Olivier Cabanel
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