La musique réveillerait les morts ?
En effet, la formule habituelle affirme qu’elle "adoucit les mœurs", mais selon de nombreux chercheurs, elle ferait beaucoup mieux que ça…
La musicothérapie est éclairante à ce sujet, elle nous affirme que la musique peut aussi guérir, en permettant de rétablir les canaux de communication avec nous même... lien
Est-ce bien la musique qui a fait tomber les murs de Jéricho ?...la Bible l’affirme…
« vous ferez 7 fois le tour de la ville, à raison d’un tour par jour, et le 7ème jour, les prêtres porteront devant l’Arche, 7 trompettes faites dans des cornes de béliers...et les prêtres sonneront des trompettes. Quand le son de la trompette sera plus long et plus saccadé, et qu’il résonnera à vos oreilles, tout le peuple poussera une clameur, et les murs de la ville s’écrouleront... ». lien
voilà pour la légende…
En tout cas, Michel Sardou y croyait, lui qui voulait aimer à faire tomber les murs de Jéricho, ou de Jean-Jacques Goldman qui voulait aller jusqu’au bout de ses rêves « s’il faut briser des murs en soufflant dans des trompettes »…
D’autres cherchent d’autres réponses, affirmant que ce seraient le piétinement des pas des soldats, marchant pendant 7 jours autour de la ville...s’ajoutant aux vibrations produites par les trompettes, qui seraient les responsables...lien
On sait en effet que la fréquence de résonance de soldats marchant au pas sur un pont pourrait le faire s’effondrer, ainsi que cela s’est produit un certain 12 avril 1831 à Broughton. lien
Et ce n’est pas un cas isolé...cela s’est produit à Angers, ainsi qu’à Saint Petersbourg. Lien
l’épisode d’Angers a servi d’exemple, puisque depuis, il est interdit à une armée de marcher au pas sur un pont.
D’après les calculs du mathématicien Steve Strogatz, il suffirait de 160 piétons marchant au pas sur un pont pour le faire osciller. lien
mais revenons à la musique...
vous connaissez probablement les canons de Pachelbel ?… lien
...mais ce que l’on sait moins c’est que cette musique comporte un secret…
Le musicologue Michel Gautier, qui avait bien retenu la leçon de Nikola Tesla : « si vous voulez connaître le secret de l’univers, pensez en terme de fréquence et de vibrations », s’était passionné au sujet de l’influence de la musique sur les animaux, et les végétaux…
il a constaté que l’écoute régulière, 2 heures par jour, de créations de Beethoven rendait les vaches de l’exploitation agricole de son père plus productives.
Il découvre aussi l’importance de la fréquence de 432 Hz sur les plantes, ainsi que sur les humains, et il affirme que la musique, réglée à cette fréquence, peut affecter la santé physique, mais aussi morale des êtres humains.
Pour lui, chaque note correspond à un organe de notre corps, et que la musique, de par la fréquence qu’elle génère, est donc en mesure de « nourrir » certains de nos acides aminés primordiaux. lien
À ce sujet, il cite donc les fameux Canons de Pachelbel qui activeraient nos 8 acides aminés indispensables et permettent entre autres de réguler le métabolisme tout en opérant comme facteur anti-stress.
À contrario il est convaincu que certains morceaux de musique produiraient l’effet inverse en activant différentes hormones associées à celles de la dépression. lien
Il n’est pas le seul, l’auteur et conférencier Jean-Pierre Marrigues, dans un livre à paraître début septembre, « conscience 5D », est sur le même concept.
Il affirme « on peut tuer, faire végéter, rendre florissant, en fonction des types de musique que l’on écoute... ».
Il écrit : nous avons 7 centres énergétiques qui sont reliés aux 7 notes...do, re, mi, etc...et ces 7 notes correspondent à un organe, chacun ayant sa propre fréquence...mais aussi, chaque acide aminé a aussi sa propre fréquence, et il cite également les canons de Pachelbel.
Il affirme : « ce morceau là, écoutez le tous les jours, il nourrit vos 8 acides aminés essentiels, il est conçu de 8 tonalités qui correspondent aux 8 acides aminés (…) c’est un puissant anti-stress et il a la particularité de réguler votre métabolisme…). lien
L’auteur-compositeur (de la célèbre Javanaise, et de la chanson de Prévert, entre autres) et pianiste André Manoukian semble être sur la même longueur d’onde, et dans un livre récent, « les pouvoirs extraordinaires de la musique » (éd. Harper Collins. mars 2024) il affirme que « le son a une dimension charnelle qui peut guérir les corps de tous les maux »...pour écrire ça, il s’appuie sur les expériences de Pythagore, et du docteur Alfred Tomatis qui décrivent les effets concrets de la musique sur le monde.
Ce dernier a mis au point une méthode de stimulation neurosensorielle par l’écoute, afin de développer les facultés motrices, émotionnelles et cognitives. lien
On peut aussi remarquer que cette musique de Pachelbel apparemment simple, voire simpliste, a inspiré, peut-être involontairement, certains chanteurs…
écoutez à la suite « l’aigle noir » de Barbara, après avoir écouté les canons, et vous serez peut-être étonnés...et Barbara n’est pas la seule dans ce cas, on peut évoquer autant les Frères Jacques, dans « la lune est morte », que Claude François dans son « Pardon », ou même « comme d’habitude », en passant par Demis Roussos…
Un internaute taquin est allé jusqu’à découvrir 28 artistes qui se sont plus ou moins inspirés, avec plus ou moins de bonheur, des fameux canons...lien
Le compositeur Alex Mills s’est fendu d’un article afin d’expliquer comment la musique peut améliorer notre humeur, réduire notre stress, améliorer nos capacités cognitives, améliorer notre mémoire, voire augmenter notre motivation...lien
L’internaute Lana Hashem, dans un article traitant du pouvoir de guérison de la musique, affirmait que la musicothérapie faisait des merveilles sur les patients atteints d’Alzheimer, qu’elle permettait de contrôler la pression artérielle, et résoudre les problèmes cardiaques, et que l’étude d’un instrument stimulait le développement cérébral...lien
S’il faut en croire Alexandra Bresson, s’exprimant dans les colonnes de « santé magazine », des chercheurs de l’université de Drexel affirment que la création artistique, notamment musicale, permettrait de réduire la présence d’hormones liées au stress dans le corps...lien
Le psychologue Stefan Kölsch, de l’université de Bergen, dans son livre, « les bonnes ondes », (Robert Laffont, éd) évoque lui aussi le pouvoir de guérison par la musique...lien
Un documentaire, produit par ARTE, « les super pouvoirs de la musique », de Jacques Mitsch, Laurent Misrahi et Alexandre Martinez, démontre l’impact incroyable de la musique sur notre cerveau, à chaque étape de notre vie, du fœtus jusqu’à la fin : elle serait un antidote contre le stress, la douleur, les pertes de mémoire, et favoriserait l’apprentissage du langage. Lien
Tout le monde ne partage pas ces convictions, et l’AFP factuel affirme même que tout ça n’est pas très sérieux...lien
Pourtant, comme dit mon vieil ami africain : « Quand la musique change, la danse change aussi ».
l’image illustrant l’article vient de usj.edu.lb
Merci aux internautes pour leur aide précieuse
Olivier Cabanel
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55 réactions à cet article
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Cette réalité est bien connue au Groland. En voilà la preuve indiscutable :
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@Seth
Accessoirement il existe aussi une zoothérapie et même une sexothérapie. On n’a que l’embarras du choix.
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@Seth
sont très forts, à Groland ! -
Et ce pauvre Pachelbel a été bien maltraité. Ce morceau a connu le pire : jusqu’à des orchestres symphoniques qui l’ont maltraité !
En fait, il est comme ça : https://www.youtube.com/watch?v=JvNQLJ1_HQ0
C’est tout simple : mélodie en canon (3 violons) sur basse continue (ici positif, violoncelle et luth).
La version « médicale » gentiment new age proposée relève plutôt de l’énervothérapie tant elle est mauvaise.
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@Seth
oui, votre version est pas mal, mais perso je trouve que le coté « canon » est moins évident...question de balance entre les instruments lors de l’enregistrement ? -
@olivier cabanel
Bonjour Olivier
Ce n’est pas « ma » version c’est celle qu’a écrit Pachelbel avec « l’orchestration » de sont temps. Donc ils ont raison en parlant de version originale.
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@Seth
Oui, c’est bien mieux comme ça. La version romantisée pour orgue que l’on me demandait autrefois pour les mariages me sort par les trous de nez. J’ai toujours réussi à proposer autre chose. Maintenant, la mode est passée. -
Mé toutafé !
Autre exemple du pouvoir de la musique mais sur un groupe avec un seul trombone (c’est un instrument attachant)
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@Astrolabe
C’est comme les zélessions ; ces groupes suivent un chef. Suffit que chef vienne pour qu’ils le suivent.
Ca marche à tous les coups. Dans ma famille, ils criaient « vèno, vèno... » et les vaches se pointaient, cheftaine en tête.
Dernièrement je suis passé avec mon chien près d’un pré avec un troupeau de génisses qui broutaient. Quand elles ont vu mon molosse de 6 kg, la patronne a levé la tête et elles ont toute rappliqué à la barrière.
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Bonjour Olivier.
Pour ma part, c’est le Gong Thibétain, qui m’as toujours subjugué par ses sonorités, et vibrations.
A garder toute ouïe accrochée, jusqu’à la dernière vibration audible, et se dire, que
malgré le silence, arrivé, il perdure encore, sous d’autres formes d’ondes mystérieuses....
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@ETTORE
Le son continue d’exister sous forme d’infra que l’on n’entend plus mais que l’on ressent encore.
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@ETTORE
bonjour ETTORE
bien évidemment... -
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La magie de la musique n’est plus à démontrer. Il est des morceaux comme le Canon de Pachelbel, ou l’Aria de la suite en si de Bach qui ont le don de vous transporter dans d’autres sphères, et procurent une infinie sérénité dans l’âme. C’est le miracle de la Beauté.
A la différence du rap ou autres bruits agressifs, dont semble friande une certaine partie de la jeunesse.
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@ricoxy
Il y a aussi l’adagio d’Albinoni. Lui aussi pas mal massacré bien souvent...
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Oui, c’est bien la suite N° 3 en ré, BWV 1068 du catalogue Bach, dont je vouais parler. J’ai parfois des problèmes de mémoire.
Cela dit, j’ai entendu dans Vivaldi, il y a bien des années, un morceau qui ressemble étrangement à la fameuse Aria. Bach s’en serait-il inspiré ? Il est vrai qu’à l’époque, il n’y avait pas de droits d’auteur, et tout le monde pompait allègrement sur les collègues. Bach ne se gênait pas — tout comme les autres... Cela ne les empêchait pas d’avoir du talent, et même du génie.
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@ricoxy
Possible. Il a aussi piqué le Concerto pour 4 violons de Vivaldi justement pour en faire son Concerto pour 4 clavecins.
C’était une pratique courante en ces temps-là. Par exemple Cavalli a repris la chaconne de Merula pour en faire le final du 1er acte de sa Calisto.
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@ricoxy
Bach a récupéré des thèmes dans tout le répertoire, Frescobaldi, Vivaldi, etc et la totalité des thèmes de chorals composés par Lüther et ses amis. Il a aussi fait des transcriptions pour orgue de concertos de Vivladi. Frescobaldi lui-même utilisait des thèmes de chansons françaises du Moyen Age. Vivaldi composait un concerto par jour pour pouvoir se payer à manger et je doute que beaucoup de ses thèmes soient originaux. On peut remonter très loin dans la paternité. Ce n’était pas un vol, mais un hommage et tous les compositeurs le faisaient. Aujourd’hui, la pratique de l’improvisation réutilise souvent des thèmes connus. J’ai entendu des organistes improviser des symphonies sur Frères, Jacques, Au clair de la lune ou l’Internationale et personne n’entendait rien tellement c’était bien fait. -
@Pascal L
Il est finalement difficile d’être réellement original. Mozart, peut-être ? Quant à la musique du XXe siècle, elle est pour moi carrément inaudible.
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@ricoxy
Mozart, quand il a découvert la musique de Bach, a dit qu’il ne savait pas composer... et son style s’est bien amélioré à la fin de sa vie avec un requiem sublimissime.
L’oreille de chacun est différente et nous ne sommes pas sensible à toutes les musique. Perso, je ne suis pas sensible au changement de hauteur du son (j’étais nul en dictée musicale) mais je retiens bien les couleurs des instruments. Je me souviens encore de la couleur des orgues que j’ai entendu il y a fort longtemps alors que je ne sais plus ce qui a été joué. Mon orientation musicale a été complètement façonnée par mon oreille. J’ai choisi l’orgue et la polyphonie à cause de cela et Bach reste ma référence. Je n’entends pas l’opéra et encore moins la musique que l’on diffusée sur nos radios aujourd’hui ce qui peut me faire passer pour un extraterrestre. Pour la musique contemporaine, j’apprécie lorsque le compositeur joue sur les couleurs. J’ai eu un prof d’orgue compositeur et sa musique a supprimé toute mélodie mais joue complètement sur les couleurs des sons et là, j’aime...
Ne suivez pas les modes mais cherchez ce que votre oreille vous fait apprécier. -
@ricoxy
’’Il est finalement difficile d’être réellement original. Mozart, peut-être ?’’
Mozart n’était pas vraiment ’’original’’, il avait le style de son temps, de nombreuses oeuvres de compositeurs contemporains sonnent ’’comme du Mozart’’. Mais il a porté cet art au sommet.
Beethoven par contre a peu à peu développé un style vraiment original.
Elle est multiple, mais on peut noter que certaines musiques originales de films et même -le croiriez-vous ?- de jeux vidéo ont un style très classique, qui fait encore référence.’’Quant à la musique du XXe siècle, elle est pour moi carrément inaudible’’
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@Pascal L
« Mozart, quand il a découvert la musique de Bach, a dit qu’il ne savait pas composer». Oui, c’est vrai. Quand le jeune Mozart est tombé sur une partition de Bach, il se serait écrié : « Voilà enfin quelqu’un qui m’apprend quelque chose ! »
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@Pascal L
Vous êtes sensible aux couleurs des instruments. Il est vrai aussi que chaque instrument a une voix : l’orgue ou la voix de Dieu (pour les croyants) ; la trompette ou la voix des anges (par exemple le concerto pour trompette en ré majeur de Telemann ) ; le violon ou la voix de l’âme, etc. La musique a donc une dimension spirituelle.
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@ l’auteur
« ..Est-ce bien la musique qui a fait tomber les murs de Jéricho ?.. »
Il y a peu de chance à en croire les archéologues qui ont daté la création de la ville postérieurement à la date présumée de l’évènement.
Sauf s’il y avait une erreur dans la Bible...
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@L’apostilleur
C’est plutôt l’inverse. Dans « La Bible dévoilée » de Israël Finkelstein et Neil-Asher Silberman, il est dit que Jéricho était déjà en ruine et inhabitée à l’époque de Josué. Der toutes façons, les mythes ne sont qu’un support à la théologie et pas la théologie en elle-même. Il faut toujours remettre le texte dans le contexte de l’âge du Bronze tardif et sans support écrit, le mythe facilite l’apprentissage du texte. Il est plus facile de retenir une belle histoire qu’un traité de théologie. -
@Pascal L
merci à tous les deux de ces explications...
il y a tant à dire sur la bible, notamment sur les diverses traductions...
il est certain que si on la traduisait aujourd’hui, compte tenu de l’évolution des technologies, on ne parlerait plus d’un élie qui monte au ciel dans un char de feu tiré par des chevaux de feu... non ? -
@olivier cabanel
SI la Bible était écrite aujourd’hui, très certainement. Mais la Bible a été formalisée entre l’âge du bronze tardif et le premier siècle et nous ne pouvons pas la modifier car nous perdrions justement ce contexte d’écriture. Il nous faut donc la garder en l’état et faire un effort de remise en contexte pour comprendre. Cela permet de comprendre comment on est passé d’un hénothéisme (un Dieu puissant en Israël et d’autres dieux ailleurs) à un monothéisme, d’un Dieu de justice punissant et récompensant à un Dieu père et amour prêt à tout pardonner par amour. -
@Pascal L
vous partez de l’hypothèse d’un seul Dieu...pourtant la Bible, dans la Genèse évoque Elohim...(traduction : des anges descendus du ciel) et non pas Eloha (UN ange descendu du ciel)...
qu’est à dire ? -
@Pascal L
Oups !!
Vous avez raison, l’erreur n’était pas que dans l’histoire. Il faut toujours relire l’excellent Finkelstein et écouter Thomas Römer.
J’avais en mémoire (*) « la conférence au Collège de France de l’archéologue Shuichi Hasegawa (2017), »Comment l’archéologie peut éclairer la Bible« , il exposait son approche scientifique appliquée à « l’archéologie biblique »
A propos de Jericho, il indiquait » Les fouilles sur l’ancien site de Jéricho montrent qu’il n’y avait aucun mur à l’époque de son siège par Josué« ... »Il fallait comprendre « il n’y avait plus de murs.. » et non pas « il n’y avait pas encore de murs.. »
- Il parlait aussi de la conquête d’Arrad dans le livre des Nombres n’est pas possible, le site n’existait pas à cette époque
- A propos de David et Goliath, d’après la description de l’armement de Goliath, Shuichi Hasegawa reprend le point de vue d’Israël Finkelstein qui démontre l’anachronisme du récit biblique
- ...
(*) https://onenpensequoi.over-blog.com/2018/04/la-legitimite-historique-de-benyamin-netanyahou-a-propos-de-la-terre-d-israel-revisitee-par-les-archeologues-israeliens-notamment.ht -
@Pascal L
« ..comment on est passé d’un hénothéisme (un Dieu puissant en Israël et d’autres dieux ailleurs) .. »
Finkelstein a découvert en Palestine de nombreuses statuettes d’Ashera qui montrent combien le polythéisme des israélites a duré.
D’autres fouilles ont révélé ce polythéisme vivace des israélites au Ve s. avJC à Assouan.
https://onenpensequoi.over-blog.com/2021/09/des-israelites-polytheistes-a-elephantine-impregnes-de-la-culture-egyptienne.html -
@L’apostilleur
des erreurs dans la Bible...peut être de mauvaises traductions... -
La constante de ces morceaux c’est que les plus rapides sont adagio...
Il y a aussi cela, air bien connu : https://www.youtube.com/watch?v=N7XH-58eB8c
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@Seth
Jusqu’au XVIIème siècle, les tempi n’étaient jamais marqués. Pour jouer plus vite, on passait d’une musique à quatre temps à une musique à trois temps en respectant une proportionnalité des temps. Le tempo est toujours une affaire de goût et de respiration. Les premières indications de tempo n’ont pas bouleversé cet ordre. Il fallait toujours respecter la méthode ancienne et cette indication permettait juste de trouver la « bonne » proportionnalité, par exemple pour jouer plus lentement à 3 temps qu’à 4. C’est ainsi qu’une indication « adagio » pouvait se jouer tout de même assez rapidement. Tout dépend de ce qui est devant cette pièce. -
@Pascal L
je me souviens avoir écouté une interprétation ’’à l’ancienne’’ avec des instruments d’époque du Te Deum de Carpentier, avec la prononciation et les intonations vocales d’alors : c’est à se pisser dessus de rire tellement ça parait grotesque à nos oreilles. -
@Eric F
Personnellement, j’aime jouer des pièces anciennes sur des instruments anciens. Lorsqu’on se retrouve par exemple sur des claviers étroits, on retrouve les doigtés d’époque et donc les phrasés. Le mode d’accord de l’instrument (le tempérament) permet de colorer les harmonies et de mieux les comprendre. Du coup, cette musique devient compréhensible. La maîtrise des styles anciens ne peuvent se faire que sur des instruments d’époque ou des copies minutieuses. Les organistes ont la chance d’avoir encore beaucoup d’instruments dans leur « jus ».
Pour la voix, c’est tout de même un peu plus complexes car les « instruments » anciens n’existent plus. Il faut parfois beaucoup tâtonner pour obtenir un résultat qui ait du sens. -
@Pascal L
Je voulais dire que l’interprétation a changé, on ne joue plus les oeuvres baroques comme à l’époque, et nos oreilles se sont accoutumées à l’interprétation contemporaine.
C’est du reste comme les pièces de théâtres, du Corneille déclamé, ’’joué de face’’ et surgrimé comme à l’époque nous paraitrait grotesque.Certaines oeuvres jouées ’’avec des instruments anciens’’ sont très réussies, mais tout dépend de la manière de les interpréter. Je pense que pour l’orgue il y a davantage de continuité.
En plus, chacun ses préférences, je préfère pour ma part une exécution plutôt lente, ainsi dans l’intégrale des symphonies Beethoven de Karajan, j’ai mis au rencard sa cinquième dont l’allegro est joué prestissimo (on me dit que c’était prévu comme ça, mais mon oreille proteste).
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Certaines personnes ont une ’’sensibilité musicale’’ plus ou moins développée, mais si on y est sensible, l’effet induit sur la physiologie est indéniable.
Le type de musique auquel on est le plus sensible a évidemment une composante culturelle, quoique certains rythmes et fréquences sonores peuvent être plus aptes à provoquer de l’effet.
Réveiller les morts, hélas non, mais transporter au paradis, assurément.
PS : l’épisode des murs de Jérico est récusée par les études archéologiques, il n’y a pas eu destruction, mais la ville avait été laissé à l’abandon plusieurs siècles avant d’être reconstruite.
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@Eric F
la musique ça sert à tout. J’ai connu une fille qui passait l’aspirateur sur la Moldau qui est une valse, ce que l’on peut comprendre.
Pour aller plus vite, l’aurait mieux fait de choisir une java...
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@Seth
« la musique ça sert à tout. J’ai connu une fille qui passait l’aspirateur sur la Moldau » Oui, c’est vrai, j’ai même vu des gardes républicains danser sur une musique d’Aya Nakamura.
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@Seth
l’aspirateur était vachement silencieux, ou alors il lui fallait pousser la musique à fond ! Mon aspirateur se suffit, il fait de la musique concrète pour basse continue. -
Une bonne année, un « bon cru ». L’année 1685 vit la naissance de trois grands compositeurs : Georg Friedich Haendel (16.02.1685) ; Jean-Sébastien Bach (21.03.1685) : Domenico Scarlatti (26.10.1685). Parmi les trois, deux dee plus grands sommets de la musique. Astrologues, à vos astrolabes !
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Merci à toi Olivier, pour nous proposer des articles de qualité, comme celui-ci. Tu fais vraiment honneur au site.
Merci aussi à tous les commentateurs qui m’ont appris plein de choses.
D’ailleurs, là, en ce moment, j’ai le casque sur les oreilles et j’écoute la version originale du canon de Pachelbel suggérée par Seth et que je ne connaissais pas. Magnifique. Tout ca m’a transportée à mes années ados, où j’étudiais la musique classique et où tout un monde que j’ignorais s’ouvrait devant moi, et qui m’a fait du bien.
Bref, encore merci à tous !
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@ZenZoe
merci à toi, c’est vraiment très sympa !
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Bonjour Olivier,
Tu connais ?
https://www.youtube.com/watch?v=aRa2smt2xA0
Petit bonhomme qui ressemble à ces chérubins sculptés des cathédrales Autrichiennes...
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@cevennevive
bonjour cevennevive,
non, je découvre, en effet, il est marrant ce petit bonhomme...
pas trop à l’aise dans les aigus... mais on lui pardonne. -
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@Xenozoid
en fait j’imagine les morts vivants être réveillés grace aux toxines déposées par la pluie, on parle des morts vivants, non ?
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@Xenozoid
en effet, c’est spécial ! -
@ Olivier Pachelbel
Rien à ajouter , si ce n’est à à saluer ton article et surtout l’énorme travail de Jean François Paillard (voir Wikiki ) qui contribua à faire ressusciter dans les années 1960 le fameux canon en ré et qui eut le mérite de nous faire redécouvrir l’oeuvre tombée dans les oubliettes depuis belles lurettes ( notez la rime au passage)
version bien éloignée des « baroqueux »actuels mais qui eut l’avantage de passer à la postérité .
P.s ... canon sans lequel Sardou et Démis Rousauce auraient peut -être pointé au chomdu
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@Armand Griffard de la Sourdière
merci d’avoir rappelé ça !
pour en savoir plus, ce livre... -
https://www.youtube.com/watch?v=OL3-lknC6rA&ab_channel=INFORMATION%C3%80Z%C3%89RO
Les microzymas Cours 1 Antoine Béchamp
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Livrez-vous à une expérience facile : pendant que passent des pubs à la télé, prenez une feuille de papier dans une main et observez. Les rythmes, les basses des « musiques » qui accompagnent les clips de réclame publicitaire font vibrer la feuille (non, je ne souffre pas de Parkinson !). Imaginez ce que ça peut faire sur le cerveau. Imaginez donc ce conditionnement perpétuel par la télé pour abruitir les gens (abruitir : abrutir à force de bruit).
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