Les soubresauts de Gaïa
Notre planète a des démangeaisons.
Depuis des mois, les tremblements de terre se multiplient, et les chercheurs tentent de trouver une réponse à cette inquiétante activité, évoquant au passage le réveil de la ceinture de feu.
En effet, depuis quelques années, on observe une multiplication des séismes, (lien) et on sait que celui du 11 mars 2011 au Japon, s’il faut en croire Antonio Persanti, de l’INGV (institut italien de géophysique) a déplacé l’axe de rotation de la terre de 10 cm, (vidéo) provocant le raccourcissement d’une journée de 1,576 millionième de seconde. lien
C’est le réveil de la « ceinture de feu » qui est en question. vidéo
Elle fait une boucle entre la Nouvelle Zélande, jusqu’au Chili en passant par la Californie.
Comme l’explique Lyndon LaRouche, le cycle solaire qui était de 11 ans, semble maintenant être de 13 ans, et ce qui s’est produit au Japon en mars 2011 serait, d’après lui, la manifestation d’un processus en cours généré par le Soleil, processus qui a commencé en Nouvelle Zélande, puis au Japon, et ira vers l’Alaska, la Californie, se terminant au Chili.
Ce cycle solaire a été déterminé par l’observation des taches solaires, lesquelles deviennent de plus en plus denses, se réduisant par la suite à rien, ce qu’avait observé dès 1843 l’astronome amateur allemand Heinrich Schwabe. lien
L’éruption solaire de mars 2011 qui précédait le séisme Japonais, a altéré le champ magnétique de la Terre le jeudi 10 mars dans l’après-midi, provocant entre autres des aurores boréales, suite à l’éjection de matières coronales dans la semaine du lundi au mercredi, et probablement le séisme du 11 mars.
Celui qui s’était produit en Nouvelle Zélande (lien) suivait une éruption solaire, et le tremblement de terre Haïtien du 12 Janvier 2010 est survenu 2 ou 3 jours après une série de puissantes éruptions solaires.
On peut aussi s’interroger sur les lumières observées par de nombreux témoins quelques instants avant les séismes, (lien) et sur les comportements anormaux d’animaux, qui d’après de nombreux scientifiques, seraient dus à un regain d’activité magnétique, prouvé par les mesures de magnétomètres, constatant les très fortes perturbations du champ magnétique terrestre précédant les séismes.
Ces oscillations à ultra basse fréquence sont de très grande amplitude, comme on a pu le constater lors du séisme de 1964 en Alaska, d’une magnitude de 9,2, et qui avaient été mesurées 2 heures avant le séisme.
Des rats, qui, en 373 avant notre ère, quittèrent la ville d’Helas, en Grèce, avant le tremblement de terre destructif , aux anguilles qui envahirent la plage de Sanriku, au Japon, avant le séisme de 1896, en passant par l’agitation des animaux du zoo de Yientsin remarquée avant le séisme de 1969, l’histoire est pleine de témoignages concernant la prémonition des animaux avant les séismes. lien
Il y aurait donc une corrélation prouvée entre les éruptions solaires et le réveil de la ceinture de feu (vidéo) ce que l’on pourrait rapprocher de la « théorie de la résonance » chère au Professeur Winfried Otto Schuman. lien
D’autres incriminent l’installation HAARP (lien) située à Gakona, en Alaska, et qui pourrait être de nature à provoquer des perturbations magnétiques, voire à modifier le climat, (lien) et certains affirment qu’en 1944, les USA auraient été à même de provoquer des tsunamis en déclenchant des explosions sous-marines. lien
Ces éruptions solaires dépassent en taille et en force tout ce que l’on peut imaginer, et la protubérance provoquée par l’éruption solaire du 29 septembre 2008 avait une taille équivalente à de nombreuses fois celle de notre bonne vieille Terre. lien photo
D’après Wikipédia, l’une des plus importante s’est déroulée à partir du 18 août 1859, et a été observée par Richard Carrington, un astronome anglais, découvrant à 11h18 un éclair intense, au cœur d’une tache solaire, visible à l’œil nu, qui aurait atteint la terre 17 heures plus tard, inversant le champ magnétique terrestre, illuminant si violemment la nuit qu’à Panama, il était possible de lire un journal en pleine nuit. lien
L’explosion arrosa la terre d’un déluge de protons, provocant de gros dommages. lien
Le 5, 6, et 8 mars 2012, des éruptions solaires ont émis d’énormes nuages de plasma magnétisé dans l’espace interplanétaire projeté à plus de 2000 km/s, alors qu’habituellement, cette vitesse est de moitié moins rapide.
La tempête solaire qui a frappé la terre le 8 mars 2012 a été la plus forte éruption solaire connue depuis 5 ans, (vidéo) et pourrait être le début d’une longue série. lien
Cette tempête solaire, chargée de particules risquait d'affecter la distribution d’électricité, les communications satellitaires, les GPS, les astronautes de l’ISS (station spatiale internationale), et contraindre les compagnies aériennes à modifier leurs vols, évitant au maximum les régions polaires. lien
Il faut savoir que notre planète est protégée par une magnétosphère terrestre, sorte de bouclier magnétique, situé à 900 km d’altitude, mais que celui-ci est fragilisé par une énorme brèche, et qu’en conséquence, lorsque les éruptions solaires sont face à la terre, les tempêtes géomagnétiques agissent sur les plaques tectoniques, provoquant séismes, éventuels tsunamis et réveils de volcans.
En effet, c’est la Nasa, grâce à sa sonde Thémis, qui a découvert le 3 juin 2007 l’existence dans le bouclier magnétique d’une brèche géante 4 fois plus large que notre planète, (lien) permettant au vents solaires de s’y engouffrer, provocant d’importantes tempêtes magnétiques, et la présence d’aurores boréales dans des secteurs inhabituels. lien
La tempête magnétique de 1965 avait provoqué une énorme panne de courant qui avait plongé 30 millions d’américains dans la nuit totale, (lien) et celle de 1989 avait affecté 6 millions de Québecquois. lien
Mais ce ne sont pas les seules conséquences que nous pouvons craindre, car ces éruptions solaires projettent des protons, lesquels pourraient endommager nos cellules. lien
L’éruption solaire du 1 août 2010 avait provoqué l’apparition d’aurores boréales, les 3 et 4 août suivants avec leurs lots de particules (électrons et protons) pénétrant dans l’atmosphère à grande vitesse (lien) eet bien sur des séismes.
Ces tremblements de terre à répétitions concernent aussi parfois l’industrie nucléaire, comme on l’a vu à Fukushima.
Dans ce domaine, ça ne s'arrange pas, car Dapeng Zhao, professeur de géophysique à l’Université de Tohoku, est convaincu qu’un nouveau séisme de même puissance pourrait se produire dans le même secteur, déclarant : « il y a quelques failles actives dans la région de la centrale nucléaire et nos résultats montrent l’existence d’anomalies structurelles similaires sur les sites d’Iwaki et de Fukushima-Daichi (…) nous pensons qu’un tremblement de terre aussi puissant (que celui du 11 mars 2011) peut se produire près de Fukushima ». lien
Sachant l’état de fragilité dans lequel se trouve la centrale, on peut s’inquiéter à raison d’un tel scénario, car la piscine du n°4, déjà rafistolée, subissant des fuites à répétition, contenant 1535 assemblages, certains neufs, d’autres usagés, soit 264 tonnes de combustibles impossibles à décharger avant de longs mois, pourrait provoquer une catastrophe, encore plus importante que celle que nous avons connu si les assemblages se trouvaient à l'air. lien
Déjà le 25 janvier 2012, une dépêche du LPAC indiquait qu’un tremblement de terre de magnitude 7,5, voire plus, pouvait avoir lieu dans le Nord Ouest des Etats-Unis, ou au Mexique : « l’activité sismique en hausse autour de la ceinture du pacifique-des scientifiques recensent des signes précurseurs d’un tremblement de terre majeur le long de la côte américaine et mexicaine du pacifique ». lien
Sur cette carte, les plus importants derniers séismes.
Au-delà de ce catastrophisme de mauvais aloi, Alex Young, hélio physicien au Centre spatial Goddard de la Nasa, est convaincu que les éruptions solaires ne pourront pas être la cause de la fin de notre planète, et il a d’ailleurs déclaré : « en 11 ans, nous passons d’une activité très élevée à une plus faible (…)même durant les plus important évènements que nous avons observé au cours des 10 000 dernières années, nous avons constaté que les effets étaient insuffisants pour endommager l’atmosphère au point que nous ne soyons plus protégés (…) néanmoins si la chaleur ne peut pas atteindre la Terre, les radiations électro magnétiques, elles, le peuvent. Elles pourraient éventuellement en atteignant la haute atmosphère terrestre causer des perturbations électro magnétiques (…) ces tempêtes pourront être abordées comme un ouragan ou une colossale tempête et nous pourrons prendre les mesures appropriées pour nous y préparer ». lien
Ces propos se voulant rassurants ne résolvent pas pour autant les questions essentielles que chacun se pose, sachant l’importance qu’à l’électromagnétique dans notre vie de tous les jours, car du téléphone à l’ordinateur, en passant par les véhicules, l’électroménager, il existe peu de moyens pour lutter contre les effets de ces tempêtes solaires, mais comme dit mon vieil ami africain : « celui qui est sur le dos de l’éléphant ne craint pas la rosée ».
L’image illustrant l’article provient de « phototrend.fr »
Merci aux internautes pour leur aide précieuse
Olivier Cabanel
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