On a marché sur la tête

@ olivier cabanel

« tu ne t’interroges pas sur la disparition dans les statistique de la « grippe saisonnière » ? »

Non, car elle me semble logique, compte tenu des « mesures barrières » et de la limitation des interactions sociales. Et le fait est que, pour les mêmes raisons, le nombre des bronchiolites a lui aussi fortement diminué.

Pour ce qui est du vaccin, j’attends d’en savoir plus, contrairement à mon épouse qui, elle, a d’ores et déjà décidé de se faire vacciner. 

Bonjour, sirocco

Il n’y a pas de « contradiction », il s’est agi de deux stratégies complètement différentes, toutes les deux basées sur des mesures drastiques. Je ne les oppose pas. Mais le fait est qu’entre la France, ouverte à tous ses voisins, et les pays cités, ni la culture ni les régimes politiques ne sont comparables, ceci expliquant sans doute cela. Je mets la Nouvelle-Zélande à part, ce pays insulaire étant beaucoup plus facilement en situation de se protéger.

@olivier cabanel
Il n’était pas difficile de prévoir une grosse baisse de la grippe cet hiver, en rapport aux mesures barrières. Je me suis toujours interrogé sur le caractère absurde de ces « bises » donnés à n’importe qui, dans les réunions, même par les phobiques et les obsessionnels, faisant forclusion du réel...Peut être au moins pourra t’on tirer des enseignements, et au moins invoquer dans le temps à venir de prétextes sanitaires pour éviter les bisous baveux. 
Je ne suis pas anti vaccin allergique à la chose, ne voyant aucune possibilité de mettre en place une quarantaine sérieuse entre les pays, la mesure incontournable en cas de pandémie. Tout est dans la balance avantages risque. Comment désamorcer une mine ?
Il me semble bien que la dynamique actuelle n’a rien à voir avec celle de la grippe espagnole, d’y il y a un siècle. Le monde semble atteint de la danse de saint guy, incapable de résister à l’envie de voyager, de se déplacer, contrairement à cette époque. La Martinique et la Guadeloupe qui étaient indemnes de contamination avant noël, sont submergés par le covid après passage des touristes, poussés vers le large par une campagne de pub des agences.
Une amie anglaise me disait que c’était la même chose sur l’ile de Wight. Les périodes de confinement semblent s’établir en rapport aux périodes de vacances à venir, où les lâchés obligatoires de faisans semblent programmés.
Le covid est un révélateur aveuglant des intérêts économiques assez borgnes, insouciant de leurs conséquences, et les vacances une métaphore du capitalisme : « Après moi la fin du monde »
. Le covid donc est aussi un crash test, et si le résultat n’est pas brillant, il semble impossible de remettre en cause les paradigmes.
Tout cet apragmatisme et ces hésitations rappelle la drôle de guerre, car le virus pendant nos tergiversations mute à toute allure, se nourrissant des facilités qu’on lui offre. Perso, pour moi, ça va. Ma vie n’a pas été une séance de tout repos, même si j’ai pas fait la guerre, mais j’ai traversé d’autres épreuves, où je n’avais que moi sur qui compter, alors que l’aspect endémique et collectif de la chose, là, permet de ne pas se sentir isolé. De plus mon métier m’ a mis depuis longtemps en connexion avec la mort, la folie, les blessures, et la résilience. Un parcours où il fallait se débrouiller à 16 ans et qui était assez commun à une autre époque, et qui s’appuyait sur les forces vives de la jeunesse. Mais il en est certainement dans cette société très protégés, phobique et obsessionnelle, qui doivent là traverser leur première crise. C’est une formidable désillusion pour eux, qui pensaient que la catastrophe ne serait envisageable que pour le siècle prochain, dans cette grande négation des conséquences. Le covid va certainement bouleversé bien des plans de vie, et remettre en cause les compétences artificielles de certains, et permettent espérons le à d’autres d’émerger, comme dans les périodes de guerre

@Fergus
C’est sûr que le nombre de victimes, chez nous, n’a pas été diminué par les soins prodigués en début de maladie.
Il ne faut surtout jamais oublier cela : c’est la première fois depuis que le monde « civilisé » existe qu’on empêche les médecins de soigner, et les messages de médicaments, utilisés et qui marchent ailleurs, de passer ! Artemisia, Ivermectine, pas interdite mais cachées !
Quant aux huiles essentielles de Genièvre Origan et Laurier Noble, pas la peine d’en parler : mieux vaut mourir que prendre ces médicaments de sorciers !!

@velosolex

Il n’y a aucune certitude que la grippe espagnole était d’origine virale

https://reseauinternational.net/linstitut-rockefeller-et-la-grippe-espagnole-de-1918/

@njama
Les études faites pendant la pandémie avaient suggéré qu’il s’agissait d’un virus, ce qui fut formellement vérifié en 1930, puis en 1933 par l’isolement des virus des grippes porcine et humaine. Les recherches séroépidémiologiques rétrospectives ont montré que les sujets ayant survécu à la maladie en 1918 possédaient des anticorps correspondant au virus de la grippe porcine de 1930 plus qu’à celui de la grippe humaine de 1933. Des méthodes plus modernes de reconstitution génétique ont été appliquées à des prélèvements historiques de pièces anatomiques fixées ou provenant de corps de victimes enterrés dans le permafrost où certains éléments du virus avaient pu être conservés. Ces études ont permis de confirmer que le virus de 1918 était bien un virus grippal de type A possédant des caractères des virus humains récents, mais aussi des composants aviaires.

@velosolex
Quoiqu’il en soit, toutes les pandémies par le passé ont été accompagné de mesures de confinement strictes, fermant villes et régions touchées. Les chinois, eux n’ont pas d’ailleurs tardé à retrouver leurs vieux réflexes.....
Nos ancêtres avaient des connaissances sans doute sommaires, mais ils étaient au moins capables d’être pragmatiques et efficaces, ne disposant que de cette arme, la plus efficace cependant.
La notre connait les phénomènes mais est incapable d’’appliquer les mesures. C’est un comportement psychotique, qui s’explique par le garde à vous au libéralisme, et aux dépendances dont nous sommes incapables de nous défaire !
Nous sommes des malades de l’addiction. Tout cela potentialisé par des individualismes exacerbés, rejetant toute responsabilité dans la gestion, préférant trouver sans cesse des chausses trappes et des boucs émissaires. 
Cela va dériver vers un lent effondrement, à moins d’un ressaisissement qui s’accompagnera de mesures jugées discriminatoires par rapport aux libertés.
Peut être en France cela aboutira enfin à une gestion régionale de la pandémie, la seule qui serait efficace.
Mais il faudrait pour cela que l’état abandonne des prérogatives, chose inimaginable, dans cet été jacobin qui a toujours considéré les provinciaux pour des sujets de la capitale !
Cela ne pourra être admis qu’en dernier recours. Mais de confinement en confinement les rides de fractures se déplaceront. Voyez comment certains disant qu’ils ne se feront jamais vacciné, courent après les vaccins, comme à l’époque de Parmentier, certains se mirent à manger des pommes de terre, après les avoir considéré comme des poisons

@olivier cabanel
Le nombre de morts du vaccin de la grippe saisonnière ont souvent été gonflés, car les causes de morbidité associés sont manifestes chez les personnes agées, les plus touchées par le phénomène. S’ils semble maintenant admis qu’un ensemble d’éléments essentiels à la ramasse se conjuguent pour expliquer la mort d’une voiture, on n’a plus de difficulté pour les appliquer à l’homme. Chaque année en tout cas voit une belle campagne de vaccination se mettre en place pour la grande joie des labos, et des médecins qui vaccinent. Masques, mesures barrières, et surtout cette absence de contacts parfois détestables quand la personne après vous avoir embrasse vous sort : « Oh, j’ai une de ces crèves ce matin !... » L’explication de la baisse de virulence est compréhensible. On lui a coupé les ponts, alors que d’habitude on déploie l’échelle double

J’en profite pour me questionner sur l’opportunisme des médecins , voulant comme ils disent « être associés à la vaccination », alors que leurs cabinets sont saturés, et qu’ils refusent du monde. On a vu comment un lobby paralysant les mesures efficaces arrive ainsi à ridiculiser ainsi pendant une quinzaine de jours, « les vaccinodromes », adjectif volontairement dégradant, pour signifier « centre de vaccination ». Un vaccin n’est en effet pas très difficile à pratiquer au niveau technique, l’injection intra musculaire la plus facile à faire, et s’il va de soi que si l’accompagnement médical est indispensable sur place, le geste technique peut être fait par un infirmier. La gestion du vaccin dans des frigos spécifiques, la rapidité des prises en charge, une cellule de réa en cas de problème, tout concourt à cette voie, que les allemands ont bien sûr privilégier.
Ca fait un moment qu’en France nos problèmes d’intendance s’expliquent par la pression de lobbys. Là, quand on voit la prime offerte aux médecin pour un simple vaccin, en ajoutant le prix de la consultation on n’en revient pas de l’apragmatisme, et on comprend les opportunismes. Je vous laisse calculer le cout pour la vaccination de 20 millions de personnes, en ne comptant pas le rappel. (un avis de logistique sur l’intendance indépendamment de ce qu’on pense du vaccin en lui même)

@ olivier cabanel

« comme il s’agit d’un coronavirus dans les deux cas »

Voilà qui aurait fait bondir ma chercheuse de belle-fille ! 

Non, la grippe n’appartient pas à la même famille de virus que le Sars-CoV-2, ce que tous les scientifiques sérieux ne cessent de clamer !

Pour info — je viens d’aller vérifier les noms — le virus de la grippe saisonnière appartient à la famille « Orthomyxoviridae », et celui du Covid-19 à la famille « Coronaviridae ».

@Fergus
 
 je vous suggère de taper dans un moteur de recherche "Coronaviridae 

rhume "
 
 https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Coronaviridae+rhume
 
 « Des chercheurs ont établi un scénario probable d’évolution de la Covid-19 : au fur et à mesure des réinfections, le système immunitaire s’adapte et provoque des formes de moins en moins graves, comme c’est le cas pour le rhume. »
 
 Mais si on se vaccine, la donne peut changer.

@Francis
Les vaccinés risquent en effet d’être fragilisés ce qui serait un comble mais ne m’étonnerait nullement