Planeurs,...enfin un dispositif pour éviter la « panne sèche »...ou d’aller « aux vaches » !

Le vol à voile !
C’est l’art d’utiliser les zones ascendantes pour se déplacer.
Ce sport pratiqué à l’aide de planeurs et avec la complicité des courants ascendants est une des plus anciennes disciplines aéronautiques. C’est ainsi que les pionniers de l’aviation ont débuté.
Otto Lilienthal a eu l’intelligence de se demander pourquoi vole un oiseau et non pas d’essayer de mimer le battement de ses ailes. Il a ainsi découvert l’existence des courants ascendants et les premières règles de l’aérodynamique. En 1890, il décollait à bord d’un planeur en bois pour son premier vol.
Les pratiquants de ce sport sont les "vélivoles".source.
En planeur, l’expression « se vacher » ou « aller aux vaches » !
L’origine de cette expression date du débarquement de l’opération Overlord et plus particulièrement dans l’opération Tonga, le 5 juin 1944. Les planeurs Horsa et Waco devaient se poser avec ses 13 passagers derrières les lignes ennemies. Les informations faisaient cependant état d’un nombre important de champs minés. Le conseil au pilote était de repérer les champs ou il y avait des vaches pour s’y poser
Apprendre à "se vacher" fait heureusement partie de la formation de pilote de planeur.
Un atterrissage involontaire sur un aérodrome différent de celui de départ est comptabilisé comme atterrissage extérieur, la vraie "vache" étant un posé en campagne et non sur une surface normalement ouverte à la circulation aérienne.
Cette comptabilité des atterrissages forcés donne généralement lieu à une remise de « coupe des vaches » qui est aussi l’occasion pour les membres des associations de se retrouver lors des longues journées d’hiver.source....néanmoins un poser « aux vaches » entraîne des frais ( déplacement d’une équipe et utilisation d’un véhicule avec sa remorque : là ,pour démonter le planeur : là, et le « rapatrier » jusqu’à son terrain de décollage.
L’idée de l’adjonction sur un planeur d’un petit dispositif qui peut éviter d’aller « aux vaches » !
Le plus souvent en vol à voile la mésaventure d’aller « aux vaches » tient du défaut de quelque éléments météorologiques,( ou de sa mauvaise interprétation par le pilote, avec un petit moteur auxiliaire cette « panne sèche » peut être évitée.
C’est dans cette optique que le fabricant allemand de planeurs la société Schempp-Hirch a conçu et mis au point son planeur le ZC28 qui est équipé d’un petit moteur qui utilise l’énergie qui peut être emmagasinée grâce à la propriété du latex.
Principe de fonctionnement du moteur auxiliaire à caoutchouc !
Ce moteur fonctionne grâce à l’énergie accumuler dans un caoutchouc, ce caoutchouc est identique à celui qui est employé pour faire du saut à l’élastique ou « benjï »là, c’est la fabrique de planeurs allemands ( citée plus haut ) qui a conçu ce système qui est en somme un moteur auxiliaire qui sert uniquement pour se sortir d’un « mauvais pas »... enfin façon de parler puisque qu’ici nous évoluons en l’air !
Les brins de latex sont assemblés comme pour un élastique qui sert à faire du benjï :là,
le cordon ainsi obtenu est enfermé dans ce moteur : là, et au sol avant le décollage, l’élastique est « comprimé » par rotation, l’énergie ainsi accumulé dans le latex est prête à être utilisée et fournir une force de rotation inverse qui peut entraîner pendant 20mn environ, une petite hélice pour pouvoir trouver un autre couloir aérien.(voir : ce schéma ,et également là . ..et ainsi pouvoir se sortir d’une mauvaise situation.
L’avantage de ce moteur, c’est qu’il est silencieux et non polluant-,.. il suffisait juste d’y penser !!
Gilbert Spagnolo dit P@py
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