Poupée de cire
Entrer au musée Grévin, c’est la consécration. Des écrivains, il y en a moins qu’à l’Académie française (où, déjà, aux dires de certains, il y en aurait moins de quarante) et beaucoup moins que dans le Petit Larousse. Au musée Grévin, il y a Marguerite Youcenar, Victor Hugo, Jean d’Ormesson, Jean-Paul Sartre, Bernard-Henri Levy, Colette, Molière et Diderot (cherchez les intrus).
La liste s’enrichira bientôt d’une nouvelle tête. Une heureuse élue, même : Amélie Nothomb. Et je ne sais pas auprès de qui elle aura le droit de poser immobile à jamais.
Ne comptez pas sur moi pour dire du mal de cette femme : d’autres s’en chargent très bien.
Mais il y a un je-ne-sais-quoi qui me semble curieux dans ce choix. Chacun aura l’idée de quelques noms d’auteurs francophones vivants qui auraient très bien fait l’affaire. (qui a dit Marc Lévy ?)
Enfin, si la présence d’une Amélie Nothomb en cire fait entrer quelques visiteurs, en proportion du nombre de livres qu’elle vend à chaque rentrée littéraire, on comprendra l’intérêt du Musée Grévin pour son oeuvre...
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