Qui a égorgé le chat de Bernard Thibault ?
Le pouvoir des chats est en péril. Le conflit qui oppose le gouvernement aux syndicats a déjà fait une victime : le chat de Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, aurait été égorgé. C’est ce que vient de déclarer le plus sérieusement du monde le député européen et professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris Jean-Louis Bourlanges dimanche 18 novembre sur France Culture, au cours d’une émission consacrée à la semaine de grèves.
Autour du micro où était réuni un très respectable aréopage constitué du
romancier Max Gallo, du philosophe Yves Michaud et de l’éditorialiste du Monde
Eric le Boucher, Jean-Louis Bourlanges (à 22 minutes cinquante de l’émission)
déclare ceci :
« L’opposition emblématique entre Didier Le Reste et
Thibault est quand même tout à fait intéressante... Nous voyons bien la violence
qui est derrière tout cela. Certains d’entre vous savent que j’ai pour la gent
féline une affection profonde. J’ai été horrifié, je crois comme beaucoup de Français, par l’idée que ce pauvre Thibault avait eu son chat égorgé... ça
prouve un degré de haine de la part de certaines personnes qui est assez
préoccupant ».
Certes, un chat n’est pas un homme, mais l’on se perd en conjectures. Bourlanges déclare que beaucoup de Français ont été horrifié par ce crime. Sauf que personne n’en parle nulle part. Jean-Louis Bourlanges lâche-t-il donc sur la radio publique une info qui aurait dû demeurer secrète ? Et qui aurait égorgé ce chat ? Si Jean-Louis Bourlanges se garde bien sûr d’accuser quiconque, il sous-entend sans aucune ambiguïté que la base serait derrière ce crime. Une accusation grave pourtant portée par un homme pondéré.
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