Ségoreine Loyal et Niklaus Art-Cosy
Amis poètes, bonjour. La campagne présidentielle bat son plein avec deux protagonistes surmédiatisés et un niveau de débat encore faible. Une petite fable pour raconter la situation en prenant du recul. Une histoire pas franchement gaie avec une fin pleine d’espoir.
Il était une fois il y a bien longtemps
Une enfant.
Elle s’appelait Ségoreine Loyal :
Quel nom amical !
Un jour qu’elle était grande,
Elle voulut devenir reine de France et de sa lande.
Elle écarta de sa lance ses rivaux alliés
Et parcourut le monde pour mieux l’apprécier.
Malheureusement sa langue fourcha
Dans des pays au-delà.
En Palestine, au Canada,
Elle provoqua remous et tracas.
Rentrée dans son pays natal,
Elle garda ce défaut oral
Confondant canons et artilleries,
Riches gens et gens démunis.
En plus, son célèbre bateleur,
Montebourde, plein d’ardeurs,
Fourcha, quel défaut,
Et fut mis au carreau.
Il était une fois, il y a bien longtemps
Un enfant.
Il s’appelait Niklaus Art-Cosy :
Quel nom gentil !
Un jour qu’il était grand
Il voulut devenir roi de France et de Nogent.
Il écarta de son épée ses rivaux alliés,
Et resta en France pour mieux la surveiller.
Malheureusement sa haute fonction
Prêtait à confusion.
S’en servait-il seulement
Pour des gestes élégants ?
S’en servait-il également
Pour ses enfants ?
Pour déstabiliser l’adversaire,
Avec une vérité sommaire ?
Et son grand-oncle Chirance,
A qui il devait allégeance,
Allait-il lui donner quitus
Pour le soutenir mordicus ?
Loyal et Art-Cosy
Commencèrent une campagne exagérée.
Contre l’autre, tous les coups furent permis
Mais les programmes oubliés.
Ségoreine et Niklaus
N’étaient encore que des gosses.
Relisez l’histoire de notre pays sacré :
Ni l’un ni l’autre n’y figure haut placé.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé
Est certes possible.
Cependant en avril, pour l’un ou l’autre, le rêve pourrait se réaliser.
Tout est possible.
Il faudrait quand même peut-être,
Que la populace, moi en premier,
Arrête de suivre leur paraître,
Et les considère sur leurs idées.
Sans oublier tous les autres chevaliers
Encore en course pour régner.
Ils ont fière allure
Sur leur monture.
Et malgré les sondages,
Comme dit l’adage,
L’un d’eux pourrait gagner le gros lot
Au détriment de Niklaus et Ségo.
Amis poètes, bonsoir.
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