La lecture d’un roman à haute voix
Qu'est-ce qui m'a pris de décider de prendre le livre de Michel Bussi comme ballon d'essai pour lire à haute voix, la veille de la Saint-Nicolas ?
C'est un challenge personnel dont je me souviendrai.
Je ne fais ni théâtre ni lis des romans régulièrement à haute voix comme Caroline Victoria. J'ai peut-être usé et laissé transpiré un accent belge qui ne correspondait pas à celui d'une française.
Qu'est-ce qui m'a pris de décider de prendre le livre de Michel Bussi comme ballon d'essai pour lire à haute voix, la veille de la Saint-Nicolas ?
1. Les Assassins de l'Aube (1-17) : Le Bétonneur de l'aube
2. Les Assassins de l'Aube (18-29) : Les Chasseurs de l'Aube
3. Les Assassins de l'Aube (30-45) Les Envahisseurs de l'Aube
4. Les Assassins de l'Aube (46-60) : Les Envahisseur de l'aube
5. Les Assassins de l'Aube (61-83) : L'Incendieur de l'Aube
6. L'Assassin de l'Aube (83-90) L'Assassin de l'Aube
Je ne fais ni théâtre ni lis des romans régulièrement à haute voix comme Caroline Victoria. J'ai peut-être usé et laissé transpiré un accent belge qui ne correspondait pas à celui d'une française comme Caroline.
Lire, c'est bien mais lire à haute voix, cela change tout.
Cinq conseils pour lire à haute voix :
Je n'ai pas de public devant moi. Les auditeurs comprendront ou non, après coup.
D'après le bibliothécaire, il parait que c'est aussi agréable d'écouter un livre que de le lire. Je n'ai aucune qualification ni aucune expérience pour être un "Liseur" professionnel. Indulgence, donc... J'ai emporté avec moi l'audiolib d'un autre livre raconté pour avoir des exemples.
La lecture dite à haute voix m'a intéressé et surpris à la fois par l'effort nécessaire pour faire passer les textes qui le composent avec un dictaphone tenu à la main.
Les bénéfices d'une lecture à haute voix
Gustave Flaubert, l'artisan de la fureur d'écrire le faisait à la suite de la écriture de ses livres. Il voulait entendre la sonorité de ses écrits. C'était les siens. Il savait comment les interpréter. Ici, ce n'était pas mon cas.
Lire à haute voix sans prélecture comme je l'ai fait, m'a obligé à comprendre tous les événements au moment où je lisais et à donner les intonations et le rythme nécessaires qui s'imposent d'eux-mêmes.
Des chapitres courts et d'autres relativement longs sont venus à ma rencontre.
Ce fut une expérience de lecture originale. Je recommande d'essayer de lire un livre à haute voix.
On commence souvent à lire de cette manière, aux enfants.
Mon travail, car c'en fut un, est resté à l'état brut.
Je n'ai pas recommencé à lire un seul chapitre, même si parfois je constatais, après coup, que j'avais bredouillé sur certains mots et que j'ai dû rattraper une erreur de lecture en utilisant un autre mot ou en prononçant une phrase autrement.
Ceux qui préfèrent lire un livre papier se seront lassés et auront probablement lâché très vite l'écoute pour retourner à la lecture "en sourdine". Il est possible qu'ils finiront la lecture de ce livre en un jour sans le besoin de laisser des blancs entre les lignes, après les points pour respecter la ponctuation. Je ne l'ai pas toujours respecté non plus.
J'ai posé la question à quelques personnes de mon entourage sur ce qu'ils en pensaient. J'ai reçu des réponses négatives comme je m'y attendais.
J'aime beaucoup les podcasts de l'Heure H lus par Jean-Louis Lahaie. Je les ai introduits à la suite de certains de mes billets comme une mise en demeure d'entrer en matière après avoir lu le seul préambule de L’Heure H. "Une fenêtre sur des aventures parfois méconnues ou des destins tragiques de l'histoire qu’ils soient artistes, scientifiques, romanciers ou sportifs" y était écrit. Je me souviens qu'il avait été interrogé au sujet des podcasts qu'il faisait lors de la dernière foire du livre. Dommage, je n'avais aucun moyen pour enregistrer son interview.
Cette procédure me semblait plus naturel, plus intuitive. Je voulais lire à haute voix en parallèle avec un lecteur qui progresse dans un scénario sans rien connaitre du scénario.
Redonner le temps au temps veut dire calmement, sans me presser comme je le fais en écrivant moi-même dans un journal qui n'a rien à voir avec un blog.
Tout doit aller trop rapidement aujourd'hui. Time is money. Pour suivre le rythme de la production des livres, il faudrait lire un livre de 200 pages tous les jours..
Un livre de cette taille, concentré de cette manière, je ne le lis pas chez moi, je le lis sur place dans la librairie ou la bibliothèque.
Ce lundi, le Cactus parlait des 25 milliards à trouver
.
J'avais pris l'exemple de l'audiolib "Les Diagonales des Reines" en 2 CD, lus par Caroline Victoria qui a dû "prémâcher" son travail en ayant lus et probablement relus le livre de 480 pages avant d'être enregistré.
, elle prenait aussi le temps nécessaire au lecteur d'assimiler ce qu'il écoutait.
Après le côté positif de la lecture à haute voix, il y a aussi un côté négatif pour le lecteur. Il n'a pas le texte devant les yeux.
- Il n'apprend rien au sujet de l'écriture et l'orthographe des mots.
- Il ne peut prendre note des phrases qu'il écoute.
Conclusion personnelle : Pour le lecteur, c'est une bonne initiation mais qui doit se poursuivre par la lecture traditionnelle avec un livre papier ou sur écran.
C'est ce que j'ai fait en reprenant la lecture de "La Diagonale des reines" de manière traditionnelle et qui sait, j'écrirai peut-être un billet à son sujet en reprenant des phrases caractéristiques qui n'auraient laissées aucune trace dans ma mémoire en l'écoutant et qui ne m'auront pas fait rencontrer les "Secrets d'écriture".
J'ai lu certains livres de Bernard Werber et déjà écrit à ce sujet le billet "Quand les livres délivrent" pour parler de sa méthode.
Mais, essayer, tester quoi que ce soit, c'est l'assumer et toujours finir par l'adopter tel quel.
Allusion
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