“La Mondialisation totalitaire” d’Olivier Piacentini
Qu'est ce que le totalitarisme ? “C'est la mise en sourdine de la liberté d'expression, de la démocratie, du pluralisme, des contres-pouvoirs, la négation des droits humains les plus fondamentaux. Le totalitarisme c'est la soumission des peuples à une idéologie qui s'impose à tous, et conditionne l'ensemble de la société : politique, économie information, justice, éducation, culture, loisirs...Tout au long de la semaine, du lundi au dimanche, au travail comme en vacances, de nuit comme de jour, nul ne peut échapper à la doxa officielle, ne fut-ce qu'un instant ” nous explique Olivier Piacentini.
Gros malaise : cela ressemble comme deux gouttes d'eau à ce que nous vivons aujourd'hui. Olivier Piacentini continue : “La concordance entre l'effondrement du bloc de l'Est et le triomphe de la démocratie sur la plupart des pays de la planète saute aux yeux. La multiplication des médias, chaines de télévision par satellite, technologies du numérique (…) donnent l'illusion de vivre dans ce qui est devenu un village planétaire, où tout ce qui se passe en un coin du monde se sait instantanément sur tous les continents. Pourtant, on évoque de plus en plus une “pensée unique” qui s'imposerait, non plus par les interdits ou en étouffant la contradiction mais en l'invalidant”.
L'auteur évoque “avec nostalgie un âge d'or de la liberté d'expression, situé quelque part entre 1960 et 1990, de la créativité, de la fantaisie, de la tolérance, de la prospérité partagée par le plus grand nombre”. Effectivement, pour ceux qui ont connu ces temps heureux, cela saute aux yeux, le temps béni de l'âge d'or est révolu. Aujourd'hui “nous apparait de façon diffuse comme un recul en marche depuis vingt ans” (...)“Il est clair que la crise et le chomâge de masse qui frappent l'ensemble du monde occidental fragilise les individus sur le plan économique, les précarise dans des emplois de plus en plus volatils et incertains donc leur interdit toute projection dans l'avenir”.
Nous explique Olivier :”La situation bride de facto leur faculté de revendication, de contestation, de rebellion, de révolte, tant la crainte est grande de voir sa vie personnelle s'effondrer du jour au lendemain (..) beaucoup ressentent la démocratie comme un jeu de dupe tant les mêmes politiques se poursuivent au grès des alternances, tant les programmes concurrents semblent interchangeables et ne se contredisent qu'à la marge, tant les élites politiques de tous bords ressemblent à des clones sortis d'un même moule et rodés aux mêmes discours”, “l'impression qu'en l'espace d'une seule génération, la vie a changé totalement sous l'influence toujours plus grande des forces économiques gigantesques qui ont émergé : multinationales, banques, sociétés du numérique.” Les nouveaux maîtres du monde ? Ceux qui dirigent en catimini le futur des citoyens du monde ?
En effet, chacun ressent une “uniformisation, une perte de diversité, les mêmes produits partout dans le monde, les mêmes enseignes, les mêmes habitudes de consommations qui sont devenues des figures imposées sans qu'on y ait pris vraiment garde”. Qui ne s'est jamais plaint que de Hong Kong à Miami, on retrouve toujours les mêmes marques de masse, les mêmes produits, les mêmes habitudes ? Les centres commerciaux, nouveaux centres de vie voulus par la GD pour vendre le plus possible, sont indentiques partout dans le monde, de Paris à New York.
Nous confirme Olivier Piacentini : “Le totalitarisme qui tisse sa toile depuis trente ans sur l'ensemble de la planète est d'un genre nouveau. Son modus operandi s'impose en sourdine, se déguisant dans les habits de la liberté. Patient, calculateur, il opère en douceur et dans la durée (…) Son déploiement s'étend à la planète entière, le profit maximum a remplacé le pouvoir absolu (…) Le totalitarisme de nouvelle génération est rampant, insidieux, silencieux, soft. Il cherche juste à orienter le comportement des citoyens pour en tirer un maximum de profit”.
“Le but de cet ouvrage” nous dit Olivier piacentini “est de démontrer un processus en marche dans le monde entier depuis au moins trois décénies qui emprisonne les nations, les démocraties et jusqu'à nos vies quotidiennes, dans une logique organisée autour des interêts d'une infime minorité” : les nouveaux maîtres du monde, c'est à dire les multinationales, les banques, les organismes internationaux tels que U.E, ONU, OMC, Groupe Bilderberg, Trilatérale, GAFAM etc...
Il est donc essentiel d'en prendre conscience pour les stopper dans leurs marches vers l'hégémonie absolue et planétaire pour retrouver notre liberté de penser et d'agir à notre guise et non conditionnée pour augmenter la richesse de la plutocratie mondiale contemporaine.
Lire “La mondialisation totalitaire” c'est faire tomber les écailles de nos yeux. Et y voir clair dans la bataille qui fait rage dont le maximum de profit sur nos vies est l'enjeu des nouveaux totalitaires mondiaux.
Pour en savoir plus, regarder l'interview de l'auteur sur Youtube :
Le livre d'Olivier Piacentini se trouve par exemple à :
Si vous désirez rencontrer Olivier Piacentini pour une dédicace, il sera à la Librairie Française à Paris le 21 Avril de 15 à 18 heures.
5 rue Auguste BARTHOLDI 75015 PARIS
Tél. : 0183629812
E-mail : [email protected]
Métros Dupleix ou La Motte-Picquet, Bus 42 ou 80
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