Les Piliers de la Terre
Ce weekend on me disait qu'il n'y avait aucun billet au sujet de la réouverture de la cathédrale Notre Dame sur Agoravox.
J'ai vérifié c'est le cas, aucun article aussi bien en médiation. Est-ce que Macron bouche tout l'horizon des Français, me suis-je demandé ?
On ne tarrit pas d'éloges au sujet des travaux pour restaurer la cathédrale.
Pourtant lors de l'incendie de 2019, agoravox avait au moins l'article de Renaud Bouchard "La Chrétienté en flammes : Notre Drame de Paris ou l’incendie dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris" et un article de Vilain Petit Canard en avait un qui m'avait beaucoup amusé "Columbo à Notre-Dame" qui n'existe plus depuis.
Devant la cathédrale Notre Dame, Garou
En 2019, on parlait de 600 millions pour reconstruire la cathédrale
"Elle sera reconstruite et renaîtra plus belle encore dans 5 ans", disait le président Macron alors que selon Frédéric Létoffé de la fédération du bâtiment spécialisée dans les monuments historiques, il faudra de 10 à 15 ans pour reconstruire la cathédrale.
Bérengère Viennot, athée jusqu'à la moelle (comme elle se définit) disait qu'il ne faut pas la reconstruire en arguant que "Nos projets d'infini ont pris feu, nous mettant face à notre propre imperfection et à notre finitude" (Article au complet**) (clic).
Un Jour dans l'Histoire parle de Notre-Dame de Paris qui depuis le 11ème siècle a subit plusieurs vicitudes
Je lis dans le préambule de cette vidéo "Dans la nuit du 15 au 16 avril 2019, le feu a donc ravagé Notre-Dame de Paris. Passé l’effroi et la phase de consolidation de l’édifice, scientifiques, ingénieurs et artisans d’art ont entamé un spectaculaire travail. Premier volet : les experts en charge de la restauration sauront-ils retrouver un savoir-faire vieux de 800 ans et le préserver pour les siècles à venir ?
L’immense incendie qui a consumé la toiture et fait s’effondrer la flèche de Notre-Dame a transpercé les voûtes et fragilisé le calcaire de ses pierres. Dès le lendemain de l'incendie, huit groupes de travail, dont quatre portant sur l’étude des matériaux (bois, métal, pierre et verre), se sont progressivement mis en place pour enrichir non seulement les connaissances sur Notre-Dame et plus largement sur les autres cathédrales médiévales, mais aussi apporter des informations utiles à la restauration de l’édifice et accompagner ainsi les architectes en chef des monuments historiques, maîtres d’œuvre, et l'Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale, maître d'ouvrage. Ils regroupent plus d’une centaine de chercheurs appartenant à une cinquantaine de laboratoires, répartis dans toute la France. Confrontés à une recherche d’une ampleur inédite, ils s'attaquent à l’étude d’un arc médiéval de la nef effondrée. Pendant plusieurs mois, ils collectent, organisent et analysent la structure des centaines de blocs tombés des voûtes afin de comprendre leur agencement. Cette tâche ardue leur donne accès à des traces archéologiques : des marques sur les pierres jusque-là cachées. Apprendre à les lire va leur permettre de comprendre l’intention des bâtisseurs, engagés dans une véritable course à la hauteur. Les archéologues et historiens ont aussi pour mission d’aider les architectes en charge de la restauration à retrouver des savoir-faire vieux de plus de huit cents ans. Pour reconstruire des arcs et des voûtes médiévaux de cette ampleur, clés de la stabilité et de la structure de l’édifice, ils vont s’appuyer sur un logiciel 3D, spécialement créé pour calculer les possibilités d’agencement des pierres.
Comment reconstruire Notre-Dame pour les générations futures ? Quels secrets a-t-elle à nous livrer sur son histoire et sur les savoir-faire anciens utilisés pour son érection et sa conservation au fil des siècles ? Après l’incendie qui a failli la détruire, la phase de consolidation de l’édifice étant achevée, les trois volets de la série documentaire réalisée par Vincent Amouroux (L'odyssée interstellaire, Notre véritable 6e sens) nous emmènent auprès des archéologues, des historiens de l’art, des géologues, des ingénieurs structure et numérique, mais aussi des spécialistes du verre, du bois, du métal et de l’acoustique, mobilisés par ce chantier d’une envergure inédite. Une aventure humaine et scientifique exceptionnelle, au cours de laquelle sont explorés pour la première fois, de la flèche aux fondations, des espaces de la cathédrale restés cachés pendant plus de huit siècles.
Je me suis repenché sur le livre "Les Piliers de la Terre" de Ken Folett que j'avais lu il y a 20 ans. Depuis, assez récemment est sorti une version BD.
Roman historique chez les bâtisseurs de cathédrales se déroulant dans l’Angleterre du Moyen Age.
En Angleterre, Kingsbridge, au XIIème siècle, une pendaison comme préambule, un secret en arrière plan, une vengeance, un prêtre qui par la force de sa religion parvient à faire construire l'œuvre de sa vie, une cathédrale. La faim et la misère contre la force du pouvoir ecclésiaste et féodal. Un suspense ? Non, un thriller historique en plus de 1000 pages : "Les piliers de la terre".
Dès le début, on se retrouve abasourdi par le peu de valeur que pouvait avoir la vie à l'époque : une pendaison d'un homme innocent spectacle fort apprécié par la foule qui se masse autour du gibet.
Une malédiction lancée par son épouse, ensuite. Ce n’est qu’à la fin du livre, un peu à bout de souffle, qu’on découvre la raison de la malédiction qui poursuit les personnages.
La pauvreté et le dénuement des personnages que l'on découvre tout au long du livre nous informent du genre de nourriture dont le peuple devait se satisfaire : un peu de pain, un peu de bière.
Pourtant la passion et l'amour de la vie subsistent dans ce monde non privilégié.
Le seigneur a droit de vie et de mort sur tous les sujets se trouvant sous son joug.
L'Eglise, elle aussi, complice du pouvoir joue un rôle très peu avouable en s'attirant les bienfaits de la vie au détriment de ses ouailles.
L'intrigue, le mensonge, la perfidie, tout est bon pour arriver aux fins de ses deux groupes de sinistres personnages.
Comment contrer la violence, la force, la tyrannie de ses pouvoirs, c'est ce que Ken Folett tente de conter avec succès par l’intermédiaire du personnage charismatique et intelligent qu’est le prieur, Philippe. Alors qu'à de multiples occasions, le lecteur peut s'attendre à une issue finale, celui-ci trouve à chaque fois la parade pacifique qui permettra d’échapper à la fougue destructrice des puissants.
De bout en bout, de multiples rebondissements joyeux ou déchirants jalonnent les différents chapitres ayant pour trame la construction d’une cathédrale avec l’histoire anglaise comme fil conducteur. Cette saga familiale pleine de suspense se déroule dans la perfidie, les atrocités et la violence perpétrées par les gens du pouvoir et dépeint avec force cette époque troublée du Moyen Age.
Si vous avez eu la chance d'avoir déjà lu "Les Piliers de la Terre", dans ce cas, je ne vous apprendrai rien.
En Angleterre, Kingsbridge, au XIIème siècle, une pendaison comme préambule, un secret en arrière plan, une vengeance, un prêtre qui par la force de sa religion parvient à faire construire l'œuvre de sa vie, une cathédrale et son bâtisseur. La faim et la misère contre la force du pouvoir ecclésiaste et féodal.
Un suspense ? Non, un thriller historique en plus de 1000 pages : "Les piliers de la terre".
Allusion
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