Livre génial, inédit et hérétique, cherche éditeur audacieux
Il ne fait pas bon être original dans un pays verrouillé par les conventions spécialisées, les chapelles universitaires, la frilosité des professeurs repliés sur leur chaire, la pauvreté intellectuelle des débats contemporains, la main mise des bavards sur les médias, la peur économique des éditeurs, l’inculture généralisée de journalistes incapables de critiquer un livre savant ou d’instruire un grand débat d’idée sur un mode autre que la polémique, genre qui plaît au bon peuple, très vendeur et surtout dispensant de penser en offrant un simplisme manichéen offert aux jets de tomates. J’avoue ne plus savoir dans quel pays j’habite. Est-ce dans la France médiévale du 13ème siècle, dans celle sclérosée du début du 17ème, dans un pays arriéré du tiers monde ? Je me suis aperçu, depuis deux décennies, que tout un système met des barrières à ceux qui veulent avancer sans se couler dans un moule ou une spécialité ou encore une école de pensée. Très peu de confrères prêts à offrir un coup de pouce. Chacun replié sur ses affaires. Sans doute émane-t-il quelques ressentiments proches de la jalousie de la part d’universitaires ayant fait carrière en se soumettant une bonne partie de leur temps à des supérieurs et un système relativement étouffant. Comment pourraient-ils se réjouir de pousser en avant un livre innovant, juste pour la foi dans l’avenir des connaissances et le progrès des sciences ?
Eh oui, cela fait des lustres que je m’applique non pas à chercher mais, conformément à la maxime de Picasso, à trouver, à ouvrir des pistes, des voies, des pensées, notamment sur les causes métaphysiques de l’être et du devenir, ainsi que dans le champ de la vie et son évolution. J’ai écrit un essai intitulé le sacre du vivant. Ce livre est résolument avant-gardiste, de même « calibre philosophique » que l’évolution créatrice de Bergson. Il sera préfacé par un « grand professeur », membre de l’académie internationale de philosophie des sciences. Pour l’instant, il ne trouve pas l’éditeur prêt à risquer une pensée à l’écart des choses admises et entendues. J’ai cru bon d’alerter le monde de l’édition tout en informant les citoyens de la situation calamiteuse dans laquelle se trouve la science, la philosophie et la culture française. N’y voyez pas une aigreur de ma part, même si parfois je laisse poindre quelque agacement, et agacé, on le serait à moins. Le plus important, c’est que mon constat ne soit pas isolé et partagé. Par exemple par Geoffroy de Lagasnerie qui dans un livre paraissant ces jours-ci, évoque la situation des pensées radicales et décalées. Logique de la création. Sur l’Université, la vie intellectuelle, et les conditions de l’innovation. Paris, Fayard, coll. « Histoire de la pensée », 2011Extrait de la quatrième de couv :
« Il (Lagasnerie) montre ainsi comment l’invention surgit presque toujours en dehors de l’Université ou dans ses marges, au terme de démarches qui s’attachent à brouiller les frontières disciplinaires, à déjouer les normes et les pratiques académiques. Penser, c’est nécessairement s’affranchir de l’image de la recherche que l’Université tend à imposer. À l’heure où un consensus s’installe pour défendre le champ académique contre tout ce qui menacerait son autonomie, Geoffroy de Lagasnerie s’inquiète de l’uniformisation de la vie intellectuelle qu’entraîne ce repli sur soi. À rebours d’une telle tendance, il appelle à élaborer une nouvelle politique des savoirs ouverte à la pluralité, aux hérésies, et donc à l’arrivée de l’inédit. »
Hérétique, inédit et hors champ académique, mon essai l’est assurément, comme du reste la plupart de mes travaux et notamment ma thèse Procès et Miroirs que ce professeur de philosophie des sciences, alors rapporteur, avait jugée comme tranchant avec les travaux académiques soutenues par les doctorants. Autant alors profiter de cette plateforme médiatique ouvertes au dissidences qu’est Agoravox et lancer une bouteille à la mer pour que cet essai puisse enrichir la vie intellectuelle de notre pays et contribuer à le sortir de l’ornière orthodoxe où naviguent des conceptions philosophiques usées par des décennies de labourage dans les mêmes sillons. La liberté de pensée est le bien le plus sacré. Puissent les éditeurs entendre ce message :
Cher éditeur,
Le manuscrit que je souhaite éditer suscitera certainement un intérêt du grand public passionné par la biologie et l’évolution. Car il propose une avancée conceptuelle par rapport la théorie néo-darwinienne et donc livre un éclairage inédit sur la vie et son évolution. Il s’agit d’un essai sur la philosophie du vivant pensé et rédigé dans l’esprit de Bergson. Sans vouloir être présomptueux, je pense qu’un tel ouvrage pourrait faire date dans la pensée contemporaine et d’ailleurs, Hervé Barreau, membre de l’académie internationale de philosophie des sciences, a accepté de le préfacer. Je vous soumets cet essai en souhaitant que vous lui réserviez un excellent accueil et espérant que vous puissez le publier pour éclairer le citoyen sur la prochaine avancée majeure dans la compréhension de la Vie. Dernières nouvelles, le darwinisme pose de plus en plus d’interrogations et serait une théorie presque vide selon Fodor (voir Books, oct. 2010) C’est donc ce vide que se propose de combler pour une part mon étude sur la vie et l’évolution.
(Présentation de l’auteur. Après des études scientifiques, Bernard Dugué a été enseignant-chercheur en biologie à l’Université de Bordeaux 2, puis s’est orienté vers des recherches multidisciplinaires. Il est ingénieur civil de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint Etienne (1980), docteur en pharmacologie (Toulouse, 1985), docteur en philosophie (Poitiers, 1996) Il est l’auteur d’articles publiés dans des revues de théorie des systèmes, puis d’un ouvrage aux éditions l’Harmattan, L’expressionnisme, prolégomènes à une métaphysique des temps nouveaux (1998) Sur le média Agoravox, il a publié près de 1000 articles. En novembre 2009, parution de son étude sur la grippe, H1N1, la pandémie de la peur, aux éditions Xénia.)
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Pour info, cet extrait du sacre du vivant, fin du chapitre 3 et début du chapitre 4 :
Comme les diatomées, les radiolaires disposent d’une structure siliceuse mais cette fois, en tant que squelette. C‘est ce dispositif qui donne à ces cellules leurs formes incroyablement diverses et belles. On franchit pour ainsi dire un nouveau palier dans l’esthétique et on se demande d’où provient cette diversité. Certainement des mutations génétiques diront les évolutionnistes. Oui, sans doute mais on comprend mal que le hasard puisse conduire à ces formes si régulières, géométriques, ordonnées, des formes qui auraient sûrement fasciné Platon.
11. Forme de la transgression, transgression de la forme
Cette formule aphoristique semble coller de près à la conception du vivant qui se fait jour à travers ces quelques pages écrites sur la base de données contenues dans les livres savants. J’ai effectué une sélection d’observations et de descriptions, jugées utiles pour être mises au service de ce qui constitue une ébauche de philosophie de la vie, telle qu’elle se dessine au début du 21ème siècle. En plus, j’y ai ajouté une série de réflexions et d’hypothèses sur les ressorts du vivant conçu comme transgression du monde naturel physique inerte.
Il découle de ces observations, concernant pour l’instant le règne unicellulaire, que la vie se conçoit de la manière suivante. Un auto-assemblage d’éléments, résultat d’une propriété essentielle, celle de l’utilisation d’une nature physique, le milieu inerte, par un système de composants capable de transgresser les règles de ce milieu. La vie devient alors une sorte de jeu moléculaire avec le milieu inerte, avec notamment l’automouvement, l’aptitude à se mouvoir, la capacité d’extraire des informations, de les traiter intérieurement, puis de déclencher une réponse adaptée selon la nécessité « décrétée » ou plutôt « calculée ». La vie exerce un ensemble d’opérations comparables à celle d’un opérateur technique. La vie, ou bien est une technique, ou bien utilise une technique qui fait partie de son essence. La forme joue un rôle éminent. On assiste pour ainsi dire à la transgression de la forme sur l’informe. La forme exerce son emprise sur le milieu mais aussi, elle s’exprime à travers la variété des êtres vivants issus de la transformation évolutive. Forme des jeux et jeu des formes pourrait-on dire. Mais une cellule, ça ne peut pas jouer, juste se déplacer, tirer quelques informations et subsistances dans un milieu liquide. Par contre, les choses se présentent tout autrement chez les êtres pluricellulaires, autrement dit les organismes vivants, ainsi désignés parce qu’ils disposent d’organes et d’une organisation cellulaire.
12 Un siècle d’égarement de la biologie moléculaire
Poser la transgression comme ressort ontologique et formel de l’origine du vivant ne nous dispense pas de méditer sur ce que je nomme un siècle d’égarement de la biologie moléculaire. Sans aucune intention de jeter la pierre aux biologistes ni de les moquer. Ils se sont égarés. C’est sans doute la conséquence de la ruse de la Technique, un processus universel dont on reparlera ces prochaines années.
Pourquoi égarés ? Parce que tout simplement ils ont analysé la vie en la décomposant et de ce fait, en dépossédant les molécules de leur statut d’éléments organiques pour les étudier en tant qu’éléments chimiques ayant perdu leur disposition à œuvrer au sein d’un ensemble complexe au possible, avec une superposition de signaux et une aptitude à s’insérer dans un système régi par un biocode ou si l’on veut, une physique non calculable. Ce parti pris épistémologique a même été appliqué aux sciences psychologiques avec des interrogations qui dans le cadre que je propose n’ont pas de sens. Les tentatives physicalistes de naturaliser l’esprit sont sans issue car fondées sur des prémisses fausses, celles d’une vision physico-chimique des processus générant la conscience. Déjà, la vision physico-chimique est inopérante quand on comprend la cellule alors, imaginez quand il est question du cerveau !
C’est donc assez simple et sans doute difficile à admettre par les biologistes qui ont vécu une carrière dans les institutions scientifiques. La vie émerge avec une transgression des lois physiques. Mais ce qu’étudie la science, ce sont des molécules ayant repris leur statut d’éléments physiques. Autrement dit, la biologie moléculaire étudie en quelque sorte une « régression » de la vie. Surtout lorsqu’elle détruit les cellules pour en séparer les composants dont elle découvre les propriétés biochimiques. Si la formule de la systémique énonce que le tout est plus que la somme des parties, alors on affirmera que la partie n’est pas celle qui concourt au tout lorsqu’elle est observée séparément, que ce soit la molécule extraite de la cellule ou la cellule extraite de l’organe.
CHAPITRE QUATRE
DE LA CELLULE A L’ORGANISME
1. Les organismes pluricellulaires, un mystérieux changement d’échelle
La vie est une question d’échelle, de seuils, d’ordre de grandeurs. En fait, seuls deux niveaux comptent, celui de la cellule, avec ses assemblages moléculaires, et celui des organismes, avec ses associations de cellules formant les tissus et les organes. Le règne végétal aquatique, fonctionnant avec la photosynthèse, comprend des algues unicellulaires formant le plancton et des algues multicellulaires. Le règne végétal terrestre comprend les plantes et les arbres. Le règne animal, celui des êtres fonctionnant en utilisant l’oxygène grâce aux mitochondries, est constitué des protozoaires, être unicellulaires, et des métazoaires, formés de plusieurs cellules. Les animaux au sens où on l’entend appartiennent à l’ordre des métazoaires. Ils sont différents dans leur type d’organisation mais partagent en commun l’hétérotrophie, c’est-à-dire la capacité d’absorber de la matière et d’ailleurs, cette capacité leur est indispensable car ces organismes ont besoin d’ingérer de la matière organique, morte ou vivante, végétale ou animale, pour disposer de composants qu’ils ne peuvent pas synthétiser eux même. C’est aussi le cas des êtres unicellulaires (sauf les cyanobactéries) Les autotrophes, végétaux pour l’essentiel, sont quant à eux à l’origine de la chaîne alimentaire, que ce soit sur terre ou dans les océans. Enfin, mentionnons le cas des champignons, longtemps considérés comme des végétaux mais hétérotrophes si bien qu’un règne à part leur a été assigné.
Un organisme vivant a besoin d’énergie, autrement dit de nutriments, pour ses besoins de croissance et des fonctions essentielles, reproduction, locomotion. Les végétaux ont surtout besoin d’énergie pour croître et assurer avec les fleurs et fruits, les fonctions sexuelles. Ils ont résolu le problème grâce au feuillage, véritable capteur d’énergie solaire, qui grâce à la photosynthèse, permet d’utiliser le gaz carbonique pour en faire un élément servant aux composants carbonés que le végétal synthétise pour se développer.
Pour un animal d’une certaine taille, tirer les nutriments à partir d’éléments microscopiques relève de la prouesse technique. Certes, on connaît la baleine dont le dispositif d’alimentation permet de filtrer des mètres cubes d’eau pour récupérer le plancton. Pour un animal terrestre, se nourrir de plantes, fruits ou animaux est une solution adaptée aux besoins énergétiques. Réalisée grâce à la sélection naturelle diront les darwiniens. On voit se dessiner à cette échelle de l’organisme une transgression supplémentaire. Cette fois, il est question de l’hétérotrophie. Est-il possible de considérer cette propriété comme une transgression par rapport à la règle du niveau précédent, celui des être autotrophes, qui synthétisent eux-mêmes leur éléments organiques en utilisant des minéraux et s’agissant des végétaux, le gaz carbonique ? A noter que cette évolution modifie les règles du jeu de la vie. Notamment lorsque des espèces sont chassées par des prédateurs carnivores. Qu’une espèce animale soit herbivore ou carnivore, son alimentation se fait à partir de grosses quantités ingérées d’un substrat riches en nutriments. C’est un changement d’échelle par rapport à l’être unicellulaire mais aussi un changement au niveau de la forme puisque ce n’est plus la membrane qui sert d’alimentation mais un appareil extrêmement développé, comprenant plusieurs organes, le tube digestif.
L’autre caractère essentiel des espèces animales, c’est de se déplacer, se mouvoir sur des échelles macroscopiques, à dimension d’animal ou d’humain, voire même parcourir les océans comme le font les oiseaux migrateurs. Toute philosophie de la vie doit partir ce cette évidence, celle d’une apparition et transformation des espèces dont la taille, la motricité, sont ajustées à la dimension des formes naturelles, et pour le dire dans une forme anthropologique, ces êtres sont de notre monde macroscopique, visibles à l’œil nu pour la plupart. Si la vie est un jeu, alors la taille des êtres vivant est ajustée à celle du terrain de jeu. Voilà ce qu’on peut penser en scrutant les premières évidences de cette Nature aux mystères et intentions cachées mais dévoilées. Un insecte vole d’arbre en arbre, une abeille de fleur en fleur, une gazelle parcourt des kilomètres pour trouver de quoi se nourrir, s’abreuver et surtout, échapper à ses prédateurs. Les animaux ont des facultés d’adaptation, de capture d’information, de prise sur le milieu, réellement étonnantes. Ces facultés, ils le doivent à un ensemble d’organes et de structures composés de cellules, eucaryotes, contenant un noyau et un cytoplasme chargé d’organites, exactement comme la paramécie.
En général, la théorie de l’évolution reconnaît une énigme, celle de l’apparition de la vie. Ensuite, le récit néo-darwinien raconte l’apparition des espèces par des transformations sélectionnées. Pourtant, n’y a-t-il point une autre énigme, celle de la transition de l’être unicellulaire à l’être pluricellulaire aux cellules différenciées et aux fonctions fondamentales assurées par des dispositifs mettant en œuvre des cellules en très grand nombre, spécialisées, assemblées en tissus et organes. C’est sans doute à ce niveau que s’est produit la seconde transgression majeure. Dont on peut souligner quelques caractéristiques. Par exemple les facultés de déplacement dans les trois milieux, liquide, terrestre, air. Et puis cette aptitude à se nourrir de morceaux de végétaux ou d’animaux au lieu de se contenter d’absorber des molécules issues de la décomposition de substances vivantes, animales ou végétales.
Le récit de l’évolution le plus probable comprend plusieurs étapes majeures, sortes d’actes d’une pièce de théâtre dont la scène est la planète terre et les acteurs les différents êtres vivants classés en règnes, ordres, espèces, races. La première étape fut la transgression des lois physiques. Ce sont donc les êtres vivants autotrophes qu’on soupçonne être les premiers apparus sur la terre. Les végétaux, les archéobactéries, les cyanobactéries, devenues du reste mixtes, alors que le lichen combine les cellules autotrophes et hétérotrophes. Ensuite, en utilisant les matériaux créés par les autotrophes, la vie hétérotrophe est apparue, avec ses êtres unicellulaires. La paramécie, comme la bactérie E Coli, se nourrit de substances issues de la décomposition des matières organiques. Puis, troisième grand événement, l’apparition des systèmes vivants pluricellulaires, qui vont évoluer et constituer le règne des animaux.
2. La vie organisée, changement d’échelle avec des propriétés invariantes
L’étude des êtres unicellulaires a montré des facultés étonnantes, dues à un fonctionnement coordonné, minutieusement réglé, de composants moléculaires et macromoléculaires. Eh bien si on observe le fonctionnement des organismes pluricellulaires, à partir d’un certain seuil de complexité, disons les insectes, on constate que des dispositifs obéissant aux mêmes fonctionnalités sont non seulement présents, mais réalisés sur la base d’un assemblage de cellules. On change d’échelle, en même temps que de composant élémentaire et par voie de conséquence, de complexité et de capacités d’emprise sur un milieu dont se sert la vie.
Prenons le cas de la motricité. La bactérie se sert de flagelles, la paramécie de cils. Ces dispositifs fonctionnent grâce à des mouvements coordonnés de macromolécules. En l’occurrence, ce sont des microtubules qui, glissant les uns sur les autres, permettent aux cils de s’agiter. Un poisson a développé des nageoires, sorte de palmes naturelle lui assurant la capacité à se déplacer sur de grandes distances dans les étendues d’eau ou les rivières. Un mammifère dispose de pattes composées d’éléments fixes, les os et leur articulations, puis d’éléments mobiles et surtout moteur, les muscles, dont la contraction assure le mouvement des pattes et le déplacement de l’animal. Nageoires et pattes sont composées de cellules spéciales, les myocytes. Celles-ci contiennent des protéines spécifiques, actine, myosine, dont les mouvements coordonnés produisent la contraction des cellules, elles aussi coordonnées. Le déplacement des animaux s’avère ainsi d’une redoutable technicité.
L’étude des métazoaires (animaux) confirme la présence de ces dispositifs fonctionnels composés de cellules assemblées en tissus puis en organes, capables de réaliser des prouesses d’ordre technique mais qui sur le fond, ne se distinguent pas des propriétés fondamentales des protozoaires (eucaryotes unicellulaires) et des bactéries (procaryotes) Tout comme les protozoaires, les métazoaires se nourrissent, se déplacent, se reproduisent. Mais ils le font avec plus d’efficacité, augmentant leur champ d’action, et disons, avec les formes. Avec notamment la présence d’un système nerveux (perception, transmission, calcul), apparaissant comme le nerf de la vie et du jeu de la sélection naturelle. La vie repose sur une transgression mais elle est aussi une progression. On ne passe pas directement du protozoaire au métazoaire classé comme animal supérieur car il possède un système nerveux, depuis l’insecte jusqu’à l’homme. Des niveaux d’organisation intermédiaires ont été découverts par les zoologues.
3. Le cas des placozoaires, un authentique chaînon intermédiaire
Dans l’ordre des métazoaires, on trouve tous les animaux composés de plusieurs cellules, notamment ceux dit supérieurs. On trouve également des organismes pluricellulaires possédant une organisation extrêmement rudimentaire. C’est le cas des placozoaires. Ces animaux sont composés de quelques milliers de cellules assemblées, autrement dit trois fois rien, constituant deux couches, l’une dorsale formant un épithélium et l’autre ventrale, composée de cellules épithéliales mais aussi glandulaires. Les cellules dorsales, externes, servent de délimitation à l’instar de la membrane de la cellule individuelle. Mais cette fois, la membrane est faite de cellules, avec des cils assurant la motricité dans le milieu en jouant également avec la mobilité du corps.
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