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Accueil du site > Culture & Loisirs > L’été léger > Le jour où j’ai perdu ma virginité

Le jour où j’ai perdu ma virginité

(et où je me suis rendu compte qu’elle serait moins facile à retrouver que mes clefs de scooter)

Il y a des dates dont on se souvient forcément : le 11 septembre 2001, la mort de Diana, les adieux de Sheila à la scène et le jour (ou plutôt le soir) où l’on rentre chez soi avec la sensation étrange d’avoir laissé quelque chose derrière soi, de se sentir tout à la fois un peu plus léger et un peu plus lourd. C’est que le moment était attendu. Perdre sa virginité au fond ce n’est pas autre chose que de passer le baccalauréat : on s’y prépare longtemps à l’avance, on est jamais aussi bon que l’on aurait souhaité le jour du grand oral et une fois l’épreuve passée, on se rend compte que le plus dur commence : droit ou histoire ? Je ne me souviens plus des circonstances exactes de ce moment, de la somme de verre ingurgité, ni du nombre de participants (à la fête qui précédait ! ), mais je garde une sensation de devoir accompli, de fierté bien placée, et de l’envie irrésistible de tout raconter à ceux qui à l’époque étaient mes amis.

Tout dire, raconter l’histoire en détail et comme votre auditoire en connait immanquablement la fin, insister sur le début : les premiers gestes, les hésitations, le rythme, les audaces, les mots échangés et les regards rendus. Etendre le temps, faire durer : faire d’un 100 mètres, le récit d’un marathon. Toujours prendre le soin, en dépit des demandes insistantes et indécentes de son public, d’épargner les détails techniques qui n’apporteraient rien à l’histoire. Perdre sa virginité n’implique pas nécessairement d’y laisser avec, sa dignité, qui, contrairement à la première, pourra (peut être) servir de nouveau plus tard. Au fond Avatar reste un grand film alors même que l’on continue d’ignorer si les habitants de Pandora porte des slips ou des caleçons. A cet égard, je mesure la chance que j’ai eu de "passer le pas" à une époque où l’Internet n’était pas aussi familier et répandu que les restaurants japonais et que la consultation de sites coquins nécessitait un temps et une préparation équivalente à l’ascension du Mont-Blanc en Crocs. La chance donc de ne pas avoir vu "The Artist" juste avant mon premier solo de claquette.

C’était un mercredi et la seule la chance du débutant qui nous guidait a pu faire de ce moment un instant définitivement imparfait : ni hot, ni palme d’Or, mais un inoubliable super 8.


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18 réactions à cet article    


  • amiaplacidus amiaplacidus 13 août 2014 14:47

    Vous avez-été voir aux objets trouvés ?


    • Fergus Fergus 14 août 2014 13:32

      Bonjour, Amiaplacidus.

      Bonne idée. On n ‘imagine pas tout ce que l’on peut trouver aux « Objets trouvés ».  J’avais fait de ce sujet un article en mars 2010 en donnant la parole à un parapluie. : Dans la caverne d’Ali Baba. Etonnant !


    • devphil30 devphil30 13 août 2014 15:20

      Passionnant ....................


      • claude-michel claude-michel 13 août 2014 16:10

        heu.............. ?


        • chantecler chantecler 13 août 2014 16:22

          J’attends le prochain article : le jour où j’ai pris le train .


          • alberto alberto 14 août 2014 13:34

            En pleine gueule ?


          • jef88 jef88 13 août 2014 22:18

            J’attends le prochain article : le jour où j’ai bu mon premier biberon !


            • heliogabale heliogabale 13 août 2014 23:31

              L’auteur est un homme ou une femme ?

              C’était avec un homme ou une femme ?

              Moi j’ai une proposition d’article autobiographique : « le jour où je me suis pris une droite » (je vais peut-être le faire)


              • gaijin gaijin 14 août 2014 07:05

                ? ??????? 


                • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 août 2014 07:30

                  p... c’est du Parnasse !


                  • volpa volpa 14 août 2014 08:59

                    Du talent gâché.


                    • Crab2 14 août 2014 09:17

                      Dans certains arrière-mondes la virginité est mécaniquement reproductible :

                      http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-paradis-d-allah/


                      • Pillippe Stephan Slipenfer 14 août 2014 10:42
                        La virginité, c’est comme une mouche sur le dos d’une vache. Ca part d’un coup de queue.

                        • chapoutier 14 août 2014 13:52

                          heu... vous l’avez retrouvé ?


                          • klendatu2 14 août 2014 17:20

                            Cet article est de tout évidence un produit d’importation facebookien


                            • Xenozoid 14 août 2014 17:24

                              et dire que une traduction en article ,ait été refusé sans autre motif ,je me demande combien de video tv AV a fait sans accord avec you tube


                            • gaijin gaijin 14 août 2014 20:37

                              demain c’est la fête de la vierge
                              ( on va lui faire sa fête ? )
                              je sors ....


                              • Crab2 15 août 2014 14:14


                                Le vraies femmes ne sont pas vierges puisqu’elles défrichent mieux que la plupart des hommes :

                                http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/08/france.html

                                ou sur :

                                http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/08/15/france-5428584.html

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Auteur de l'article

Maxim Rosa


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