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Accueil du site > Culture & Loisirs > L’été léger > Volare, cantare : une chanson qui donne des ailes...

Volare, cantare : une chanson qui donne des ailes...

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Une chanson qui donne des ailes...

Une chanson d'amour qui commence avec l'évocation d'un rêve, une vision onirique : Voler dans le ciel infini, emporté par le vent... voler comme un oiseau, le rêve de bien des humains...

Et pour rejoindre le ciel, le personnage qui parle à la première personne, auquel on peut donc facilement s'identifier, dit : "J'ai peint mes mains et mon visage en bleu"

Et voilà notre personnage kidnappé par le vent, en train de voler et chanter son bonheur de s'évader "Plus haut que le soleil et plus haut encore
Tandis que le monde disparaissait lentement, loin là-bas".

 

On perçoit là un besoin d'oublier tous les tracas de ce monde pour rejoindre le bleu du ciel, comme une envie de liberté, de joie de vivre, ce que suggère bien cette "douce musique" qui accompagne le personnage...

Le verbe "voler" associé au verbe "chanter" évoque bien ce bonheur retrouvé dans le ciel... et le poète insiste sur cette idée de bonheur, grâce à la répétition insistante de l'adjectif "felice, heureux."

 

Mais ce rêve de bonheur s'évanouit bien vite avec l'aube et l'explication qui est alors donnée est pleine de poésie :

"Mais tous les rêves à l'aube s'évanouissent parce que
Quand elle se couche, la lune les emmène avec elle"

Voici la lune personnifiée qui emporte les rêves des humains...

 

Et la chanson pourrait s'arrêter là mais elle rebondit avec une nouvelle évocation : celle du rêve que procurent les yeux bleus de la femme aimée :

"Mais je continue à rêver dans tes beaux yeux
Qui sont bleus comme un ciel étoilé
Voler, oh oh...
Chanter, ohhhh...
Dans le bleu de tes yeux bleus
Heureux d'être ici
Et je continue à voler heureux
Plus haut que le soleil et plus haut encore
Alors que le monde disparaît lentement dans tes yeux bleus
Ta voix est une douce musique..."

La chanson devient, alors, une belle déclaration d'amour directe avec l'emploi de la deuxième personne du singulier : "tes beaux yeux bleus" qui sont comparés à "un ciel étoilé."

Des yeux qui font rêver encore, qui prolongent le bonheur de voler dans un plaisir absolu...et dans un oubli total du monde extérieur...

Un bonheur qui se prolonge à l'infini, avec la voix de l'être aimé qui devient "une douce musique", un bonheur qui se traduit encore par la répétition insistante de l'adjectif "felice, heureux"... 

 

La mélodie rayonnante, vive, exaltée traduit bien tout le bonheur éprouvé par le personnage...

 

Pour mémoire :

"Volare est l'une des chansons italiennes les plus connues au monde, composée pour le Festival de San Remo en 1958, pour lequel elle obtient le 1er Prix par l'auteur compositeur interprète Domenico Modugno...

 La version originale s’est classée 3e à l’édition 1958 du concours Eurovision de la chanson et a connu un succès commercial plus foudroyant que le titre gagnant de cette année, à savoir Dors mon amour d’André Claveau (sur une musique de Franck Pourcel) et qui fit remporter le concours à la France.

La chanson, reprise dans le monde entier, avait valu à Modugno _ fait rarissime _ de remporter en 1959 le Grammy Award, l'oscar du disque, aux Etats-Unis, où Dean Martin l'avait adaptée avec un immense succès."

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/07/volare-cantare-une-chanson-qui-donne-des-ailes.html

 

 

Les paroles :

https://www.lacoccinelle.net/245490-domenico-modugno-nel-blu-dipinto-di-blu-volare-feat-johnny-dorelli.html

 

Domenico Modugno :

https://www.arte.tv/fr/videos/117835-001-A/volare-l-hymne-solaire-venu-des-pouilles/

 

Vidéos :

 


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23 réactions à cet article    


  • berry 26 juillet 21:28

    C’est l’ouverture des JO en ce moment, j’ai regardé vaguement quelques minutes.

    De la propagande mondialiste en veux-tu en voilà, des gueules de tordus, des LGBT, des noirs, des noirs et encore des noirs, des musiques de sauvages et des créatures qui se tortillent dans tous les sens. Et bien sûr des images de la révolution avec des têtes coupées, une apparition des saintes de la république Simone Veil et Gisèle Halimi, et les tronches du couple infernal Emmanuel et Brigitte pour couronner le tout.

    Quel cirque ! C’est bizarre, mais je ne suis pas étonné.

    Par contre je me demande comment ce pays de m.... arrive encore à tenir debout ? Comment des millions de français peuvent-ils encore se lever tous les matins et travailler comme des fourmis pour entretenir toute cette engeance et faire tourner ce boxon ? Ca me dépasse.


    • berry 27 juillet 06:48

      J’ai oublié les drag-queens et le travelo Lady Gaga.


    • rosemar rosemar 27 juillet 10:32

      @berry

      Ce n’est pas le sujet, mais il y avait aussi de magnifiques images : la Tour Eiffel irradiée de lumières, la vasque qui s’envole dans le ciel : volare !


    • berry 27 juillet 14:19

      @S.B.
      Avec le recul, c’est encore pire que cela.
      Il n’y a pas seulement de la propagande woke comme je l’avais remarqué dans un premier temps, il y a aussi des références appuyées au satanisme. Ils nous avaient déjà fait le coup à Londres en 2012, avec des virus et des malades.
      https://qactus.fr/2024/07/27/france-la-ceremonie-douverture-des-jeux-olympiques-devient-la-cloture-de-lhumanite-par-des-satanistes-au-pouvoir/

      (Ne manquez pas l’excellente intervention vidéo d’Aldo Stérone, notamment à la fin).
      Le cheval mécanique n’est pas là pour faire plaisir aux amateurs d’équitation, mais pour évoquer Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse, et tout le reste est à l’avenant (La Cène avec les drag-queens pour se moquer du Christianisme, le taureau pour représenter Moloch, les bandeaux rouges en façade des bâtiments pour évoquer les effusions de sang, etc, etc...)

      Avec les clés de compréhension du satanisme, tous les tableaux prennent sens.


    • La Bête du Gévaudan 26 juillet 22:16

      une jolie chanson en effet.


      • rosemar rosemar 27 juillet 10:33

        @La Bête du Gévaudan

        Une chanson très connue, mais on ignore souvent que c’est aussi une chanson d’amour...


      • Seth 27 juillet 13:03

        @rosemar

        Comme chanson d’amour, on a aussi cela smiley


      • La Bête du Gévaudan 27 juillet 20:03

        @Seth

        jolie chanson également.


      • cevennevive cevennevive 27 juillet 08:44

        Oui rosemar !

        Il faut dire que la langue italienne est « chantante », même sans musique !

        Ecoutez, si vous le pouvez (je ne sais pas vous donner le code de You tube) :

          ·Lasciatemi cantare (Denis Titlinov)
        Cet amour d’enfant, sa voix, son attitude... Je ne m’en lasse pas !

        • rosemar rosemar 27 juillet 10:35

          @cevennevive

          Oui, une langue chantante ! 

          C’est lui ?

          https://youtu.be/aRa2smt2xA0?si=dDZV6ET73U2ZaI5Z


        • rosemar rosemar 27 juillet 10:39

          @cevennevive

          pour copier le code, il faut d’abord cliquer sur « partager » sous la vidéo, une fenêtre s’ouvre : cliquer sur copier...
          Et pour transférer le code : sur le clavier appuyer en même temps sur ta touche ctrl et sur V majuscule...


        • cevennevive cevennevive 27 juillet 10:44

          @rosemar,

          Oui, c’est ce petit ange !
          Merci pour la petite démo !


        • xana 27 juillet 11:41

          Pour ma part je préfète « Le temps des cerises ».

          Mais ce chant n’a jamais eu les « honneurs » de l’Eurovision.

          Normal : A l’époque on ne gagnait pas d’argent à le fredonner.

          Du plomb, parfois. Rien qui mérite que « rosemar » en parle...




          • La Bête du Gévaudan 27 juillet 20:12

            @xana

            à la base c’est une romance sans rapport avec la Commune, mais elle date de la même époque et l’auteur a été communard.

            Ceci-dit, cette chanson a été chantée par d’innombrables chanteurs et elle est connue de la plupart des Français... sans doute moins aujourd’hui, car il y a beaucoup d’immigrés étrangers à notre culture et à sa tradition ouvrière et populaire. Et puis le fait que la gauche préfère que les racisés aient leur propres art et ne soient pas dominés par l’art des blancs qui reproduit les schémas inégalitaires.

            Aujourd’hui, cette chanson serait d’ailleurs considérée comme ringarde et démodée, notamment par les masses de gauche qui préfèrent la pop-culture de masse américaine.

            Aujourd’hui, les chanteurs de gauche c’est plutôt Médine ou Section d’Assaut, ces groupes aux noms évocateurs de l’idéal communiste et ouvrier, et qui font un tabac à la fête de l’Huma.


          • jacques 27 juillet 11:45

            préfère, pas préfète

            toi qui te moques de patchwork....


            • xana 27 juillet 21:51

              @jacques
              Ca, tu vois, c’est une faute de frappe, pas une fôte d’ortografe.
              Parce que sur mon clavier le r est à côté du t et que probablement mon doigt a glissé.
              Une fôte d’ortografe c’est quand on ne sait pas comment écrire un mot, et qu’on l’écrit comme on croit qu’il se prononce. Par exemple « petit déjeuné » chez Patchwork.
              .
              Maintenant il est vrai qu’il faut un peu de culture pour faire la différence...


            • Seth 27 juillet 13:21

              Pour les oiseaux, qui sont des êtres très poétiques comme chacun le sait c’est plus prosaïque : Volare... cacare... smiley


              • ETTORE ETTORE 27 juillet 16:38

                Domenico Modugno...

                Et cette magnifique chanson « VOLARE »...

                Cela s’écoutait, « felice di stare in.... Topolino.... »( la vraie, pas la m..de actuelle)

                Et extraordinairement, cette musique s’accordait au raffut extérieur de la serenissima RomA (AmoR), à l’odeur des vieilles pierres surchauffées, et au ronronnement de casserole, de la petite Fiat, avec son capot moteur levé, qui semblait tirer la langue, en attendant, un indispensable et réparateur « ristreto » servi au bar de l’Antico Caffé Greco.

                C’est vrai, qu’il suffisait de peu, pour regarder « il blu, dipinto di blu » qu’offrait ce ciel magique.

                Et surtout « Nei blu degli occhi tuoi blu »

                « La tua voce è una musica dolce che suona per me »

                On savait parler aux femmes en ce temps là  !

                ( Et pas, comme aujourd’hui, les siffler ou les héler comme des bêtes à plaisir, avec juste un « t’es bonne toi » )


                • rosemar rosemar 27 juillet 18:36

                  @ETTORE

                  AH ! Nostalgie !

                  Je conseille à tous le deuxième lien sous l’article : la vie de Modugno sur ARTE...



                • agent ananas agent ananas 30 juillet 06:20

                  J’aime bien la version des Gipsy Kings dont j’ai enfin eu la chance de les voir en juin dernier au festival de Glastonbury.

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