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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Dans la peau d’Olivier Besancenot

Dans la peau d’Olivier Besancenot

24h dans la roue du facteur à l’occasion du 1er mai

6h du matin. Le soleil d’avril me cueille dans ma literie de satin rose. Je me lève, je bouscule ma compagne qui travaille dans le monde de l’édition, qui ne se réveille pas. Comme d’habitude. Depuis la fenêtre de mon appartement je vois le jour envelopper le Sacré Cœur. C’est magnifique. Car oui, j’habite à Montmartre, qui est connu pour être un village ouvrier en plein cœur de Paris. 

7h10. Mon chat angora, dénommé « Pinochat », ronronne au pied du lit. Depuis la table de la cuisine je contemple un poster de Ché Guevara, qui était un grand industriel spécialisé dans les t-shirt fantaisies, tandis que passe lentement mon café bio-équitable acheté chez Monoprix. Une odeur de subversion monte dans la cuisine, tandis que j’entends des boueux issus de l’immigration ramasser bruyamment mes ordures dans la rue.

8h15. Par hasard, et pas rasé, je décide de sortir dehors pour m’acheter quelques journaux et des croissants. Dans mon peignoir rose, marqué d’un écusson « Vélo-Club de Neuilly », j’achète Le Figaro et L’Humanité à mon kiosquier maghrébin. Plus quatre croissants, à ma boulangère bretonne de souche. Deux croissants pour ma compagne, deux pour moi. De retour chez moi je jette immédiatement le Figaro dans le vide ordure, et mange les quatre croissants. Ma compagne dort toujours. Tant pis pour elle. L’avenir est à ceux qui se lèvent tôt.

 

9h30. Pinochat traîne dans mes pattes. Il veut son ronron. Je l’enferme dans les toilettes. L’Humanité prend courageusement la défense des salariés opprimés, et prolétaires, de l’industrie immorale qui séquestrent courageusement leurs patrons-voyous. J’abonde. Je lis aussi l’éditorial particulièrement bien senti qui dénonce le capitalisme, et prévoit sa fin prochaine. Je branche ma radio sur Skyrock, la « radio rap », car j’aime beaucoup le rap, qui est la musique de tous les damnés de la terre, et notamment des jeunes des cités. Je me sens proche d’eux, car je les ai vu parfois à la télé sur TF1.

10h30. Parc Monceau 8ème arrondissement, Paris. Je me ballade au Parc Monceau avec ma compagne. Comme j’ai fait croire à tout le monde que j’étais facteur, nous y allons en vélo. Moi sur la selle et elle dans le porte bagage. J’adore le Parc Monceau, car je suis certain de ne pas y croiser trop de vrais ouvriers, et puis j’ai beaucoup d’amis dans le quartier. Comme c’est le 1er Mai, fête du Travail, nous cueillons des brins de muguet. J’aime commencer ma journée ainsi. Je chante d’ailleurs le chant révolutionnaire « Bella Ciao » en tenant la main de mon amie, qui rougit de cette attention délicate.

Midi. Je laisse mon vélo des PTT à ma femme, pour qu’elle rentre à la maison, afin de faire les courses et un peu de ménage. Je m’engouffre dans un taxi Mercedes. On m’attend dans les studios de RTL, rue Bayard, pour une interview à l’occasion du 1er Mai. Comme je suis un garçon délicat, je porte une couronne de muguet dans mes cheveux abondants. On m’interroge évidemment sur la radicalisation des mouvements sociaux. Je dis des phrases du genre : « Entendez-moi bien, je suis contre la violence, mais parfois la séquestration est le seul moyen de se faire entendre pour les travailleurs…. » Pour ne pas oublier que je suis un postier je l’ai écrit au creux de ma main. Ainsi, je dis parfois : « Vous savez, moi, à La Poste… » Visiblement j’amuse un peu les journalistes de RTL, qui sont très heureux de me recevoir à leur micro. Car je sais bien que ma présence est un gage d’audience. Comme celle de la chanteuse Lorie ou de la sportive Laure Manaudou. On ne me laisse pas partir sans me faire dire quelques horreurs sur Nicolas Sarkozy, qui est, naturellement, le pire ennemi proto-nazi de la démocratie après la grippe du porc, l’article 49-3 et les éditos d’Eric Zemmour.

13h. Je fais une brève apparition en tête des cortèges syndicaux des défilés du 1er Mai. Je retrouve mes potes syndicalistes de la CGT, de FO et de la CFDT. En fait je les déteste. Ils ne savent pas ce qu’ils font avec les travailleurs, et en plus ils ne sont pas beau comme moi. Quand les cameramen et les photographes se lassent je quitte les lieux…

14h. Bureaux de la LCR. Après un repas prolétarien composé d’un sandwich aux merguez acheté chez un « Kebab halal », ainsi que d’une canette de bière sans alcool, je me rends dans les locaux de la LCR dans le 12 ème arrondissement. Je dois retrouver mon papa Alain Krivine, pour parler de l’avenir du Nouveau Parti Anti-Capitaliste. Alain Krivine est un peu comme Trotski pour moi. Je l’adore. J’ai même un portrait de lui dans mon portefeuille. Alain me reçoit très amicalement dans son bureau. Il se cure les dents avec un grand couteau de l’armée du genre Rambo. Les plus malintentionnés pourraient vraiment croire qu’il a un couteau entre les dents. Il me dit : « Tu vois, junior, il faudrait vraiment profiter de la crise pour faire avancer nos idées… Nous devons continuer à noyauter les syndicats pour les inciter à commettre des actions violentes. Les médias adorent ça ! De l’action bordel ! » Je bois ses paroles, en prenant des notes sur mon carnet à spirales « Clairefontaine », acheté chez Monoprix, avec mon Bic.

16h15. Ma compagne me téléphone sur mon Blackberry Orange. Elle souhaite savoir ce que je veux manger ce soir. A l’occasion de la Fête du Travail, et pour saluer le dur labeur ouvrier à travers le pays, elle suggère l’achat d’une bouteille de champagne de qualité. Je l’invite aussi à prendre des blinis et du tarama. C’est aujourd’hui un grand jour pour les précaires !

17h45. Je rejoins des camarades syndicalistes, ouvriers et anti-capitalistes qui occupent leurs usines en proche banlieue parisienne. Pour m’y rendre rapidement la LCR a loué un hélicoptère de luxe, plaqué or et aux sièges en cuir pur porc. L’appareil atterrit dans la cour de l’usine. Je suis accueilli en triomphe par les leaders syndicaux de l’entreprise. Comme je suis un garçon bien élevé je remets à mes hôtes un gentil bouquet de muguet. Ils me présentent bien vite les salauds de patrons qu’ils retiennent en otage. Ils ne sont pas beau à voir dans leurs complets-vestons bourgeois. Ils ne sont pas enchaînés mais n’ont pas le droit de sortir de leurs bureaux, fermés de l’extérieur. Je leur lance : « Vous n’avez pas honte, Messieurs les patrons, de vouloir fermer cette usine ? C’est immonde ! Vous ne l’emportez pas au paradis ! » Après avoir signé quelques autographes, je retourne sur Paris en hélicoptère. J’ai bien noté la présence d’une demi-douzaine d’équipes de télévision. C’est très satisfaisant.

 

19h10. Champ de Mars, Paris. J’ai rendez-vous avec une équipe de I Télé. Pour le 1er Mai la chaîne d’information continue veut me filmer en train de vendre du muguet à la population. Les images sont magnifiques. La Tour Eiffel, en arrière plan, est frappée par une lumière bouleversante. Quelques passants, intrigués par l’équipe de tournage, viennent m’acheter du muguet. Je discute de la Fête du Travail avec plusieurs parisiens. C’est amusant. Cela fait des semaines que je n’ai pas travaillé pour de vrai. Je ne vois pas vraiment à quoi cela peut servir. Et c’est bien comme ça. 

22h. Montmartre. Je retrouve enfin Pinochat et ma chère compagne. Home sweet home ! Revoilà mon poster du Ché Guevara et ma literie en satin rose. Je mets un disque de Jean Ferrat sur la platine. « Dieu que la Montagne est belle ! » Le Sacré cœur aussi ! Ma compagne sert le champagne avec un sourire enjôleur. Le chat ronronne à mes pieds.

Minuit. Avant de rejoindre le Dunlopillo conjugal je réponds à quelques mails anti-capitalistes et amicaux en sirotant un verre de Cognac de grand caractère. Alain Krivine, qui m’a vu à la télé, m’écrit gentiment : « Très bien, petit, continue, on les aura ! » Clémentine Autain m’écrit : « Kiss, mon grand loup ! » Nicolas Sarkozy, et son épouse, m’invitent à une « party » mondaine, sous huitaine. Un journal masculin me propose de poser totalement nu en couverture, avec mon intimité cachée seulement par ma gibecière de postier. C’est tentant. Les gains me permettront certainement de faire avancer la cause ouvrière. Je rejoins finalement le lit conjugal, non sans avoir séquestré le brave Pinochat dans un placard. Je m’endors dans un nuage sincère de contentement…


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19 réactions à cet article    


  • claude claude 1er mai 2009 23:21

    bonjour,

    je pensais que vous aviez suivi la tournée du facteur besancenot !

    en fait, vous « rêvez » la vie de besancenot... et mal, parce que votre article est truffé d’incohérendes, d’invraisemblances et d’inexactitudes !

    revoyez sa VRAIE biographie : il manque un élément essentiel, et d’autres moins importants...

    quand à la vie de facteur telle que vous la décrivez, cela relève de la science-fiction !


    • maxim maxim 2 mai 2009 00:36

      il a vraiment une tête à claques ce facteur de mes deux !


      • jaja jaja 2 mai 2009 10:28

        Quelques piques issues des calomnies sorties des chiottes de l’extrême droite..... A part ça pas grand chose dans cet article qui se veut drôle...


        • antyreac 2 mai 2009 13:36

          Tu es allé vérifier dans les chiottes d’extrême droite ?


        • jaja jaja 2 mai 2009 10:36

          L’enquête menée par Rue89 démontant la rumeur lancée par les néo-nazis, lamentables sources de l’auteur...

          http://www.rue89.com/demonte-rumeur/2008/10/30/non-les-medias-ne-protegent-pas-un-besancenot-qui-roule-sur-lor


          • antyreac 2 mai 2009 13:42

            Je suis le journaliste chez rue 69 et je peux te dire qu’on a raconté pas mal des conneries dans ce journal porno.


          • jaja jaja 2 mai 2009 11:03

            « Car oui, j’habite à Montmartre, qui est connu pour être un village ouvrier en plein cœur de Paris. »

            Voici ce que dit l’enquête de Rue89 sur l’appartement de Besancenot, ce que savent tous les habitants de son quartier, qui sont loin d’être des bobos...

            ".... il est bien situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris, mais « pas dans le quartier du Sacré-Cœur en plein Montmartre », plus près du populaire quartier de Barbès que des rues plus huppées des Abbesses."


            • antyreac 2 mai 2009 13:39

              Moi j’habite avec besencenot et je suis son petit copain donc je sais que les propos de l’auteur sont exacts.


            • jacques jacques 2 mai 2009 11:16

              Cela aurait pu être drôle ,mais le talent ça se travaille !
              J’ai l’impression que tu as collecté toutes les rumeurs et les as mises bout à bout,ça devient pénible dès 13h ,ne te décourages pas ,je suis sur que tu y arriveras.
              Tu aurais pu écrire que quand il est malade ,il ne s’arrête pas pour pouvoir contaminer le courrier des bourgeois sur la tournée de Neuilly sur seine et qu’ actuellement il cherche a contacter l’ambassadeur du Mexique ou ceux qui en reviennent.

              Mais la critique est facile et l’art difficile.


              • bob 2 mai 2009 12:08

                En ce qui concerne l’article de rue89 pre-cite :

                Tous ceux qui ont un jour integre un syndicat ou un part savent qu’il existe un esprit de familiarite au sein de ces structures. Pretendre le contraire est une imposture intellectuelle ou une demonstration de mauvaise foi.
                Autrement dit, ce journal d’investigation va infirmer ou confirmer un propos sur la seule parole de l’incrimine.

                En ce qui concerne le « salaire » du diffame, une enveloppe non-declaree est tout a fait envisageable, quant aux declarations officielles faites au public, tout peut etre dit et seule compte celle qui sera faite aux impots.

                Le morceau le plus croustillant est sans conteste le patrimoine ( tout compris) de Besancenot : 37 000 euros ( auquel n’est pas incremente la voiture probablement d’occasion). Maintenant, dites-moi dans quelle partie de Paris peut-on acheter un 55m2 pour 37 000 euros ( minore de l’epargne) ???
                Veuillez chercher immediatement sur le net et sur Paris de tels prix
                De plus, a Montmartre, les quartiers sont assez binaires : soit vous etes dans une region bobo soit dans un quartier populaire. paris etant de nature etroit, tout est a proximite de tout ( certaines villes notemment un Asie font pres de 25 kilometres de rayon, Paris doit en faire peniblement 5). La notion de proximite est donc relative et l’importance de l’appartenance a un quartier bobo prend par consequent tout son sens.

                En ce qui concerne sa compagne, il est malavise de conspuer les vilains patrons et d’etre apparie avec l’un d’entre eux ( cadre). Par ailleurs, nous nous retrouvons dans le meme cas de deni vu plus haut a savoir que seule la parole de l’incrimine fait office de preuve.
                Enfin, indiquer le salaire minimum d’un cadre dans l’edition n’indique pas le salaire de cette personne.

                Pour finir, aucun des propos repris par rue89 n’a dementi la « rumeur », les politiques ( et pas seulement Besancenot) conservent un flou tres opportun sur leur patrimoine alors que les taxes pleuvent sur celui des contribuables qui n’en demandaient pas tant.
                Quand on voit la finalite des impots, la France est en droit de se demander si cet emploi est bien justifie.


                • jaja jaja 2 mai 2009 12:42

                  « Maintenant, dites-moi dans quelle partie de Paris peut-on acheter un 55m2 pour 37 000 euros »

                  Nulle part.... Ces 37000 euros sont ce qui a déja été remboursé....donc ce qui est compté au patrimoine d’OB. Il n’habite pas Montmartre. Pour ceux qui connaissent Paris et le XVIIIème ça devrait être suffisant. Une rue juste à côté de Barbès qui a connue les émeutes des jeunes lors de la mort de l’un d’entre eux au commissariat du XVIIIème ....

                  Il habite avec son gosse et sa compagne un appart de 55 m2, acheté à crédit. Ca devrait suffire à ne pas faire de lui un grand bourge....

                  Quand à sa compagne elle n’est pas patronne mais salariée. Ce n’est pas Carla Bruni, l’héritière Tédeschi, dont la fortune provient de la sueur des ouvriers des usines CEAT....

                  Trouvez moi un autre homme (ou femme) politique qui vit dans 55m2...et qui travaille encore... 


                • antyreac 2 mai 2009 13:45

                  Il habite avec moi et nos 55 gosses dans un m2
                  c’est dur mais on s’habitue çà va


                • Bulgroz 2 mai 2009 12:15

                  Désolé de vous le dire sans détours, François-Xavier Ajavon, vous êtes un homme du passé. Vous devisez sur Olivier sans réellement le connaître et sans même, peut être, partager ses idées modernes et résolument révolutionnaires.

                  Nous vivons un nouvelle époque dont vous êtes exclu, nos jeunes troskistes aujourd’hui, de l’histoire récente ne connaissent plus que le communisme triomphant et radieux qui va illuminer le monde, ils rêvent à la dictature du prolétariat, qui doit être, selon le mot de Lénine, « un million de fois plus démocratique que n’importe quelle démocratie bourgeoise ».

                  Ils consultent sur internet les derniers débats de la LXVII ième session du Parti Communiste de Corée du Nord et suivent en direct live les derniers débats anti blancs du LKP, ils déchargent sur leur Ipod la dernière version de la 54ieme Internationale, leurs idôles sont Karl Marx, Délit Domota, Rosa Luxemburg, Antonio Gramsci, Anton Pannekoek, Karl Korsch, Lenine, Trotsky, Otto Strasser Pierre Kropotkine, Errico Malatesta, ils publient sur leur blog leurs rêves de voyage lointains dans des goulags où l’esprit totalitaire est enfin une réalité, ils échangent des SMS, et chantent sur Youtube : “Communiste ta mère”.

                  Ils se rendent utiles, se mobilisent et envoient des milliards de SMS à M6 pour que le CHE ne soit pas exclu de la prochaîne séance de la Staracademy.

                  Voilà, cher François-Xavier Ajavon, tout ce que vous n’avez pas pu vivre faute d’avoir vécu trop tôt. Vous êtes, sans doute un vieux décati et sénile et avez voté Sarkozy, l’homme du passé.

                  Je terminerai mon propos en citant notre ami Olivier pour vous démontrer le caractère résolument moderne de sa personnalité :

                  Question. Françoise Besse affirme que vous cautionnez l’action terroriste passée d’Action directe. 

                  Olivier B : "Le passé est le passé. Françoise Besse a des comptes à régler avec Action directe. Je regrette qu’elle les transfère sur moi. J’étais bien jeune à l’époque. Cela ne peut pas être un débat entre elle et nous. Quant à Jean-Marc Rouillan, il a purgé sa peine de prison. Et même plus. La question, c’est de savoir si un homme qui a purgé sa peine a le droit de s’engager en politique. Ma réponse est oui."

                  http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/tag/Besancenot


                  • TSS 2 mai 2009 12:18

                    @l’auteur

                    10h : je me lève ,douche,p’tit dej ! et direction l’UMP

                    10h30 : je lèche !!

                    19h00:je lèche toujours !!


                    • bob 2 mai 2009 13:19

                      Jouer sur les mots n’est pas la plus habile facon de faire passer un message. Vous savez pertinemment qu’a l’issue du pret l’appartement sera au couple et qu’il beneficiera de l’usufruit ( puisque vous souhaitez le faire passer pour pauvre). Les patrons du cac 40 utilisent le meme procede pour ecouler leurs stocks options avant l’heure. On ne saurait faire d’un poids deux mesures et ce qui est a juste titre condamnables chez ces gens ( desole de les avoir appele patrons, ils ne sont que des rentiers du systeme), ne saurait l’etre moins chez leurs corollaires.

                      Ce type de raisonnement justifie un comportement identique pour une politique qui se veut alternative. Or malheureusement, nous avons eu droit a ces alternances pendant plus de 25 ans avec le succes que l’on voit actuellement.

                      Enfin, l’anarchie ( mouvance de laquelle se reclame Besancenot) n’a jamais attire que la bourgeoisie et non pas le milieu populaire tel qu’il se reclame. Un rapide tour historique vous permettra de vous en rendre compte.

                      La compagne en question n’est pas simple salariee mais cadre dans une entreprise dont le fond de commerce est la communication. Salariee certes mais pas simple secretaire comme nombre de salaries du secteur tertiaire.

                      A la question de savoir si le gain d’au moins 5000 euros pour un couple vous met dans la categorie des classes populaires, je laisse chaque lecteur en juger.


                      • jaja jaja 2 mai 2009 14:19

                        @ Bob : Le NPA ne se réclame pas de la mouvance anarchiste. Il dit simplement vouloir prendre le meilleur des traditions révolutionnaires (y compris l’anarchisme)... Ce qui ne veut pas dire la même chose...

                        Dans ce parti cohabitent des militants venus de différents horizons politiques et aussi de couches sociales diverses. (employés, profs, ouvriers, fonctionnaires etc...) La sociologie du NPA change rapidement en ce moment avec l’entrée de gens issus des couches populaires et des banlieues. Je souhaite pour ma part que ce processus s’accélère et que le NPA puisse devenir l’outil indispensable pour ceux qui luttent pour un changement radical de société

                        C’est ce à quoi travaillent les militants à l’heure actuelle... D’autres porte-paroles émergeront comme Yvan Zimmermann, Omar Slaouti, Myriam Martin et bien d’autres...

                        L’auteur aura bien du boulot à essayer de tous les dézinguer...


                        • bob 2 mai 2009 14:24

                          @ jaja

                          Quelle est votre position sur des acteurs politiques tels que Dieudonne ou Soral ?


                          • jaja jaja 2 mai 2009 15:05

                            @ Bob : Ma position est claire. Je n’ai jamais compris à l’époque que Dieudo et Soral s’engagent à Europalestine, organisation qui reconnaissait l’État sioniste (deux peuples deux États) tout en se prétendant les amis des Palestiniens qui, eux, majoritairement, n’ont jamais reconnu le fait colonial et la spoliation de leurs terres.

                            J’aurai pu comprendre le passage d’un Dieudo vers les Indigènes de la République (bête noire de l’« anticommunautariste » Soral) mais sûrement pas son flirt avec l’extrême droite raciste de JMLP.

                            Soral n’est que le tenant d’un capitalisme et d’un impérialisme français voulant réunir sous le drapeau bleu blanc rouge les Français de souche et ceux issus de l’immigration. Son combat sous-jacent est de dénoncer le capital juif qui tiendrait la « vraie » France sous sa botte.
                            L’antisionisme pour lui se résume à cela... une vision antisémite... et à la défense des intérêts du Capital Français face à la domination américaine.

                            Pas étonnant qu’il ait cru pouvoir se faire une place au soleil au FN... pourfendeur des « envahisseurs » immigrés et défenseur du vieux colonialisme Français....

                            Quand à la question palestinienne nul besoin de nier l’holocauste et le massacre des juifs pour affirmer que la terre de la Palestine historique appartient aux Palestiniens et doit être décolonisée.


                            • patroc 2 mai 2009 16:04

                               Désolé, mais un article pas très bon.. Entre trop sérieux, donc inexact, et humouristique, mais sans l’être.. Prochaine fois peut-être !...

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