Jean-Michel Trogneux à la Matinale de France Inter
Ceci est une parodie
« Bonjour Jean-Michel Trogneux !
- Bonjour Léa Salamé !
- Vous savez pourquoi vous avez été invité ?
- C’est, sans doute, la cellule com de l’Elysée qui a pris contact avec vous. Ou peut-être un soutien borgne et inopiné de Mimi Marchand ?
- Vous êtes la personne la plus tendance sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines…
- Oui, c’est vrai, je m’étonne moi-même et tout cela sans avoir rien fait de particulier. Si encore, j’étais dans une émission de téléréalité comme “les boomers fripés et friqués à St Barth”…
- Et pourtant. Alors, avant de vous poser quelques questions qui me brûlent les lèvres, permettez-moi de revenir sur le triste anniversaire, en ce jour, des 7 ans depuis le massacre de Charlie Hebdo... Êtes-vous Charlie, Jean-Michel ?
- Bien entendu, Charlie de toujours et à jamais. La France est le pays de la caricature et il faut préserver cette exception culturelle, qui est plutôt rare, de part le monde ; même si certaines personnes se sentent choquées ou lésées par l’irrévérence toute gauloise. C’est aussi ça, le paradoxe français : grivoiserie et chevalerie ; mauvais goût et finesse...
- Voilà qui est dit et que je partage entièrement. Revenons à vous : vous êtes une énigme pour les Français et les Françaises. Et d’abord, je dois dire aux auditeurs que la ressemblance est frappante. Nos deux caméras sont malencontreusement en panne, ce qui n’est plus arrivé depuis le passage d’Alain Delon et de ses regards furibards qui ont fait disjoncter le circuit interne ; mais je peux affirmer que vous ressemblez à votre petite soeur, comme deux gouttes d’eau.
- Oui, on nous confondait souvent, malgré notre différence d’âge.
- C’est à s’y méprendre.
- Que voulez-vous, chez les Trogneux, nous portons bien notre nom. Une trogne de chez Trogneux, ça ne s’oublie pas, disait-on dans les soirées travesties du carnaval d’Amiens.
- Bien, commençons, si vous le voulez bien, par vos premiers souvenirs avec votre soeur…
- Du plus loin que je me rappelle, nous aimions courir, tels que Dame Nature nous créa, sur la plage du Crotoy, en chantant du Beethoven : pom, pom, pom, pom… pom, pom, pom, pom…
- Pourtant, en ayant huit ans de différence avec votre soeur, elle ne devait pas être plus haute que trois pommes… vous deviez être toujours loin devant.
- Oh, elle courait déja bien pour son âge, parmi les seaux à pâté, en agitant son petit rateau et en se ramassant à chaque instant !
- Comment était-elle, je veux dire, quel était son caractère ?
- Une vraie petite peste ; on dirait un petit covid, aujourd’hui.
- Ca lui a passé, sans aucun doute, comme toute épidémie.
- Oh oui, maintenant elle est sage comme une image. Pas un talon plus haut que l’autre.
- Racontez-nous votre enfance à Amiens. Etiez-vous heureux ?
- Oh que oui ! Nous baignions dans le chocolat toute la journée, pour ainsi dire. Tiens, savez-vous que le célèbre roman de Roald Dahl, Charlie et la chocolaterie, est directement inspiré de notre enseigne à Amiens ?
- Sans blague, vous me la coupez, là !
- A qui le dites-vous. Je sais qu’on ne me croira pas, et pourtant, après la guerre, Roald, ancien pilote, était venu visiter les Cathédrales du nord de la France, dont certaines malencontreusement bombardées quelques années auparavant par la Royal Air Force, et alors en reconstruction. De passage à Amiens, il était tombé amoureux de notre chocolaterie. Plus tard, il se remémorera ce souvenir pour inventer cette usine formidable, en changeant le nom Trogneux par Wonka.
- Par discrétion, bien évidemment !
- Pas exactement. Trogneux est imprononçable en anglais. Quoique pour une marque de chamallows, pourquoi pas… Et plus incroyable, Charlie, c’est moi ! Il a 11 ans, mon âge en 1964, à la sortie du livre !
- Étonnant ! Et les Oompa-Loompas ?
- Je crois qu’il s’agit des Picards, car nous sommes un peuple travailleur et chanteur ! Nous sifflons beaucoup aussi. Un vrai Picard doit tout savoir siffler. Certains jeunes Rastignacs de Picardie arrivent même à siffler par le nez !
- Stupéfiant !
- Et puis, de par chez nous, ne dit-on pas : “On n’a pas d’ long pas” ! Onpa-Lonpas en picard ! Ce qui signifie : “c’est en marchant à petit pas qu’on atteint l’autre côté de la rue !”
- Admirable proverbe !
- Nous aurions pu demander des dividendes sur les recettes du livre, mais ce n’était pas le genre de la maison, tout au moins dans les années 60…
- D’autres souvenirs ?
- Oh oui, j avais retrouvé, dans le grenier de l’ancienne kommandantur, des cartons d’ausweiss allemands non encore découpés et qui, par miracle, avaient échappé à un incendie. Il faut vous préciser qu’au tout début de l’occupation, Amiens était séparé en deux zones : la zone dite “interdite” au nord et la zone dite “occupée” au sud. Étant sot, comme on peut l’être à cet âge-là, je m’amusais à confectionner des passes rouges et des passes verts que je distribuais à toute ma famille. A ma petite soeur, je lui interdisais souvent l’accès à notre magasin, avec cette formule drôlatique : “Pas de passe, pas de chocolat !” Ca l’emmerdait plutôt, et je crois bien qu’elle m’en veut encore…
- Quelle histoire charmante ! De là à penser qu’Emmanuel… enfin notre Président….
- Je vous arrête là ! Je ne pense pas qu’il y ait de rapport.
- Aucun rapport ?
- D’emmerdement ?
- Oui !
- Je crois que ce rapport avec notre chocolat n’est pas aussi profond qu’on le subodorerait.
- Cependant, certains Français ne sont pas au bout de leurs peines.
- Qu’y puis-je ? Je ne suis pas toujours d’entrain avec les nouvelles mesures. D’ailleurs, ca me donne d’affreuses migraines.
Parlez-nous un peu de ce chocolat Trogneux !
Eh bien, peut-être l’ignorez-vous : le célèbre chocolat blanc, le Chocoklak, c’est notre invention !
- Pas vrai ?! Le Chocoklak, je l’adooore, c’est mon préféré ! Avec le phoque rose et bleu souriant sur la tablette, toute mon enfance !
- Eh bien, à moi aussi ; et à dire vrai dans toute la famille Trogneux, pour tous, c’est un sentiment partagé ; une extrême jouissance à se laisser tenter par le Chocoklak ; d’ailleurs dans la bonne bourgeoisie d’Amiens, acheter, casser et croquer du petit blanc est le mec plus ultra. Le seul réfractaire est Emmanuel. Lui, son petit péché mignon, c’est plutôt les carrés de chocolat bien noirs ; surtout très amers quand on les croque pour la première fois…
- Qui l’eût cru ?
- Encore une autre invention des chocolatiers Trogneux : en 1983, au moment du tournant rigoriste de Mauroy à Fabius, nous avons dû repenser notre stratégie ; cette fois-ci avec un marketing très moderne : la tablette Trogneux Régime !
- Vous voulez dire avec moins de sucre et de matières grasses ?
- Non, non, il s’agissait d’une tablette avec un carré en moins, soit (6 x 4) – 1 = 23 carrés.
- Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas.
- Nous savons tous que les personnes obèses et gloutonnes avalent la tablette entière ; donc avec 23 carrés au lieu de 24, elles suivent un petit régime régulier et non négligeable !
- Donc, cette tablette était vendue moins chère !
- Certainement pas ; au contraire, elle était vendue 50 centimes plus chère. C’était une tablette régime, ne l’oublions pas.
- J’avoue être un peu dépassée…
- Et ce n’est pas fini : en 1986, pour fêter l’Acte unique européen, est sortie la tablette Trogneux Régime Max !
- Avec encore moins de carrés ?
- Tout juste, quatre carrés en moins !
- Donc, ça fait…
- 20 carrés, évidemment !
- Et vendue…
- 50% plus chère, il s’agissait d’une tablette Régime Max, je vous le rappelle !
- Et… les gens l’achetaient ?
- Comme des petits pains… Il faut dire que les nouveaux critères de fabrication du chocolat nous ont bien aidé ! Six ans plus tard, est sortie la tablette Trogneux Régime Super Max. Il s’agissait de fêter dignement l’Europe en construction ! Savez-vous qu’Amiens est le centre géographique de l’Europe des 28 ?
- 27 !
Oui, enfin, il y a eu, depuis, quelques pertes regrettables. Si l’on compte les Açores, les Canaries et Saint-Pierre et Miquelon, Amiens est bien au centre, vérifiez par vous-même !
- D’accord, et donc votre tablette de Maastricht, elle faisait combien de carrés ?
- 16 carrés ! Puis ensuite, avec Amsterdam, Lisbonne, je vous laisse imaginer…
- Donc, les habitants d’Amiens ont beaucoup maigri durant cette période et probablement perdu un peu de pouvoir d’achat, non ?
- Pas du tout. C’est tout le miracle quand on dégraisse : le privé grossit et le public maigrit.
- Je crois ne pas bien saisir.
- C’est normal, il faut laisser les experts s’occuper de ces choses techniques. Notre oncle Maquinslet s’occupe de tous ces calculs fastidieux et il a même inventé un logiciel pour présenter ces graphiques indéchiffrables d’une façon plus conviviale et colorée : Poher Pointe, baptisé en hommage au rétheur le plus soporifique de France. Mais croyez-moi, le ruissellement obtenu depuis 20 ans est phénomenal : notre chocolaterie s’est agrandie avec des succursales dans toute la partie nord de la France, jusqu’au Touquet, pensez…
- Mais...quid de la concurrence étrangère, chinoise…
- Figurez-vous que, grâce à nos relations au plus haut niveau, nous avons obtenu une exception culturelle pour le chocolat artisanal français produit à plus de 100 kilomètres d’une métropole, pile-poil notre cas. Les chocolats étrangers venant des autres pays de l’UE ou de la Suisse sont taxés à 50% et ceux venant du reste du monde, à 150% !
- Pas possible !
- Si, si : impossible, n’est pas picard.
- Je voudrais qu’on parle un peu de vous… Il faut signaler aux auditeurs, qui ignorent votre apparence physique, que vous n’avez plus un cheveu. Votre crâne est lisse comme un newsmagazine subventionné et brillant comme de la nouvelle vaisselle élyséenne. N’avez-vous jamais songé à porter une perruque ?
- Vous n’y pensez pas, je ressemblerais trop à ma petite soeur !
- Que pensez-vous de la période actuelle ? Comment vivez-vous cette épidémie ?
- Je vais vous faire une confidence : je n’ai pas de passe sanitaire.
- Non ??!! Et pourquoi ?
- Impossible de retrouver mon numéro de sécu.
- Vous n’avez pas de carte vitale ?
- J’ai vécu 12 ans à Vierzon, 17 ans à Châteauroux, puis 25 ans à Beauvais, donc non.
- Mais enfin, vous êtes bien enregistré quelque part !
- C’est surréaliste : pour les impôts, la sécu, et même la police, c’est comme si je n’existais pas !
- Mais, vu votre âge très avancé, ne craignez-vous pas…
- Je suis allé récemment en Hongrie, pour me faire injecter du Spoutnik V. Là-bas, que ce soit pour vous refaire les dents, les seins, le genre ou l’ADN, il ne sont pas très regardant.
- Et avec ça, vous n’avez pas obtenu de passe sanitaire ?
- Vous savez bien que l’Union Européenne ne reconnait que les vaccins anglo-saxons, ou assimilés. En général, je passe à l’as ; sinon, quand j’ai affaire à un fonctionnaire borné, je siffle Alexandre. Et, étant Picard, je vous le rappelle, je siffle admirablement bien.
- C’est fatal.
D’ailleurs, Alexandre m’attend en bas de Radio France. Je l’ai attaché, avec sa muselière, pour plus de sûreté.
- C’est votre toutou ?
- En quelque sorte, je n’en suis pas l’heureux propriétaire, mais il rend bien des services. Il mange peu, dort beaucoup et il aime les caresses. Brigitte excelle en ce domaine. Emmanuel, lui fournit ses gamelles, et il adore ça.
- Mais, où résidez-vous ? A Beauvais ?
- Un peu partout, souvent sans laisser d’adresse. Alexandre les ramasse et parfois les tabasse…
- Les paparazzis ?
- Le facteur, le recenseur…
- Ils n’ont jamais porté plainte ?
- En général, on n’en entend plus parler.
- Comment occupez-vous vos journées ?
- Je regarde beaucoup nos photos de jeunesse. Je suis tellement fier de ma petite soeur ! Regardez, nous voici au bac à sable. Moi, je creusais des trous et elle, elle enterrait ses poupées.
- C’est effrayant !
- Ici, nous sommes à la chocolaterie. Je fais des macarons, tandis que ma soeur vient de battre le beur.
- Le beurre, pour les macarons ?
- Non, non, le beur, Ahmed ; notre employé tunisien, qui venait de tremper un doigt dans le faitout à crémière, pour vérifier si la pâte à macaron était bonne.
- Et qu’est devenu cet Ahmed ?
- On ne l’a plus revu, lui non plus. On dit que, de dépit, il serait rentré à la nage chez lui.
- Mais, c’est horrible !
- Certes, c’est pour cela qu’il vaut mieux éviter d’aller à contre-courant.
- Il fait subitement chaud dans ce studio.
- Si vous vous sentez mal, ouvrez la fenêtre. Vous n’avez pas de fenêtre ?
- Non !!! Une dernière photo ???
- Oui, tenez, à mon mariage. Ma soeur était témoin. Agrandissez avec deux doigts, si vous voulez.
- Et... votre femme ?
- Elle aussi, disparue sans laisser d’adresse.
- Décidément !
- Oui, on l’aurait vu, en compagnie d’Elvis, à Hurluberlu, un atoll du Pacifique. C’est tout ce que je sais.
- Et… vos enfants ?
- Envolés aussi. Au matin, il ne restait qu’un cercle d’herbe brûlée dans notre jardin. C’est un mystère. La police scientifique d’Amiens enquête toujours sur ce cold case.
- Angoissant !
- Terriblement.
- Vous devez être bien malheureux sans famille, Rem…heu... Jean-Michel !
- Oh non ! J’ai toujours ma chère soeur. Elle me console. Elle me sussure qu’ils vont revenir... un jour. C’est un peu mon miroir au féminin, vous savez. Quand je la regarde droit dans les yeux, j’ai l’impression de me voir.
- Ca doit être une sensation désagréable !
- Parfois oui. Je lui dis : ne me regarde pas comme ca !
- Et que répond-elle ?
- Elle ne dit rien et me fixe de son regard narquois. Ca m’a amené à ne plus réflechir.
- A ne plus y songer, vous voulez dire ?
- A faire de l’évitement en marche, plutôt.
- Quel conseil donneriez-vous à votre beau-frère ?
- De grandir un peu.
- Vraiment ?
- Oui, il faut que jeunesse se passe.
- Un Emmanuel mâture, en somme.
- Oui, c’est ça : mâture, comme ma soeur. Pour l’instant, Brigitte lui sert de repère. D’ailleurs, il n’a que ce mot à la bouche, un vrai leitmotiv : Et ta soeur, ceci ; et ta soeur, cela...
- Mais, dites-moi, quand lui sera mâture, elle…
- Eh oui, c’est là tout le problème.
- Et vous…
- Oh moi, je serai loin, alors.
- Vous songez à Mars ?
- Non, non. Sur Meta.
- Meta ? Le monde virtuel de Zuckerberg ?
- Et pourquoi pas ? On n’arrête pas le progrès.
- Eh bien, bonne chance, Jean-Michel, pour votre seconde vie !
- Merci, j’essaierai d’être à la hauteur.
- Je n’en doute pas.
- Merci de m’avoir invité. Je ne vous serre pas la main.
- Difficile !
- Bon, alors, serrons-nous les coudes !
- Entre macronistes, vous voulez dire ?!
- C’est ça. Vous êtes libre ce soir, Léa ?
- Peut-être. Ou m’emmèneriez-vous ?
- Vous verrez. Surprise. Un endroit... vous n’en reviendrez pas ! »
Articles précédents :
Prague Inter (27/10/1983) Le telefoničko sonne : « L'épidémie américaine : ce que l'on sait. »
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/prague-inter-27-10-1983-le-234862
Remaniement au Gouvernement Laval V, Le téléphone décroche, Radio Nationale Inter (07/09/1940)
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/remaniement-au-gouvernement-laval-229721
Prague Inter (21/08/1969) Le telefoničko sonne : « un an après, quelle normalisation ? »
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/prague-inter-21-08-1969-le-219412
Francois Asselineau à la matinale de France Inter (03/04/2019)
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/francois-asselineau-a-la-matinale-213995
Edouard Philippe au Téléphone sonne, France Inter (09/03/2019)
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/edouard-philippe-au-telephone-213291
Emmanuel Macron invité à la Matinale de France Inter (24/10/2018)
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/macron-invite-a-la-matinale-de-208843
Peut-on rire de tout ? Le Téléphone sonne, France Inter (18/11/2016)
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/peut-on-rire-de-tout-le-telephone-186650
La matinale de l'été (les attentats, ce que l'on sait), France Inter (15/09/2016)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/la-matinale-de-l-ete-france-inter-184608
La Norvège, 22 ans après le non à l’Europe, Le téléphone sonne, France Inter (13/07/2016)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/la-norvege-22-ans-apres-le-non-a-l-182766
Géopolitique II, Poutine et le Caucase, France Inter (11/04/2016)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/geopolitique-ii-france-inter-179805
Boomerang - France Inter (22/03/2016)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/boomerang-france-inter-179088
La Russie, le grand jeu dangereux, 7/9 de la semaine, France Inter (27/02/2016)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/la-russie-le-grand-jeu-dangereux-7-178176
7/9 du dimanche, France Inter (8/02/2016)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/7-9-du-dimanche-france-inter-177412
Sarkozy invité de la Matinale, France Inter (19/12/2015)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/sarkozy-invite-de-la-matinale-175603
Valls invité de la Matinale, France Inter (24/11/2015)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/valls-invite-de-la-matinale-france-174526
Géopolitique I, France Inter (27/10/2015)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/geopolitique-france-inter-173390
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