Jean qui rit, gens qui ...
Bonjour. Un concours de lèche majesté ayant été lancé à l’initiative du dauphin Jean, il me semble opportun, à l’instar des veuleries ayant cours d’arguments sonnants et trébuchants dans l’air du temps, de rendre hommage aux courbés professionnels d’antan. Toute ressemblance avec des arguments récents se voulant probant et pertinent étant purement fortuit...

Oh mon roi, le peuple rabat joie n’est décidément pas digne de toi. Comment peut-il suspecter un instant que votre grâce divine n’est point en semence ? N’a-t-il point été subjugué dans la liesse de votre couronnement par l’hardiesse exposée de votre grandeur ? Ne reconnait-il point la même sagesse inspirée, la vertu sacrée, et ce bon sang qui ne sait mentir en votre dauphin ?
Oh mon roi, les forces du mesquin sont à l’œuvre et il faut en préserver le bon peuple éclairé par l’obéissance séante à votre majesté. Elles obscurcissent son entendement, le privant de l’éclatante lumière des qualités de l’homme bien né si prégnante en votre auguste personne et votre lignée.
Il sied à votre convenance de prendre pitié de votre peuple qui, en manque d’amour et de repères loin de vos lumières, appel si malhabilement l’attention de votre aura de majesté aimante et rassurante.
Ne prenez point ombrage en la calomnieuse tendance du peuple infantile à tenter de rechigner. Il a mal été éduqué par vos prédécesseurs, ces entichés de démocratie et de représentativité faute d’avoir eu l’insigne honneur d’être autant guidé par l’omnisciente énergie du divin que votre seule et illustre grandeur.
Il renâcle encore à la tâche dans votre lutte contre l’oisiveté, la mère de tous les vices, mais fourbu perd langue bien pendu. Ne doutez point que sur la sagesse du temps s’imprime l’empreinte du génie visionnaire ornant votre front. Le peuple n’a point pu assez distinguer le port altier de votre superbe pour être pleinement engagé.
Oh mon roi, quel famille ne peut reconnaître la grandeur d’un geste d’amour dans le coup de pouce donné à son enfant ? Même si ce n’est pas pour les leurs... Combien sont-ce déjà ceux qui rêvent d’aimer dans le fils ce qu’ils adorent du père ? Et puis le coup de pouce d’un géant de votre stature ne souffre aucune comparaison.
C’est sur ce point que la raison du peuple défaille, endoctriné par ces idées inconciliables que sont l’égalité et l’exemplarité. Avant les promesses n’engageaient que ceux qui les écoutent, maintenant votre illustre grandeur appose sa modernité. Dorénavant on dira, les contrats n’obligent que ceux qui n’ont pas la force de les rompre, dans la quête de pouvoir inspiré par votre vaillance probante.
Que ces Contrats soient de mariage devant Dieu, social, de travail ou du mérite républicain, nul besoin de discriminer. N’est ce pas quintessence véritable de la lutte contre la discrimination que votre pédagogie aimante donne à penser au petit peuple. Seul compte la puissance et son usage sans entraves. L’ère nietzschéenne enfin assumée dans votre perfection.
Même ces esprits aux mathématiques fâcheuses, arguant que dans le tout des possibles il y a aussi le rien de bien, suivront votre panache au moindre signe d’angoisse. Et ces craintifs qui sont encore accroché à leur vieilles école, finiront subjugués par le miel qui coule de votre bouche, ce nectar sublimant la faconde du cœur d’honnête homme déterminé à sauver la France qui bat en votre poitrail offert à l’avenir. Sauvons les femmes et les yachts d’abords disent les lucides.
Pardonnez l’emphase lourdeur de ma médiocre diatribe, oh mon roi, mais la crainte de votre juste courroux étreint ma plume, je ne puis agréer de votre intemporelle grandeur que de ma modeste et soumise besogne ici bas.
Amicalement, barbouse. Aï aï Shub Niggurath, KECK Mickaël
PS : Erf, J’ai attrapé un lumbago, quelqu’un connait un bon kiné pour 2012 ou 2017 ?
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