Justifier l’injustifiable
"Apolitique" et plutôt du clan des "anywhere" et pas des "somewhere" suivant la démonstration de David Goodhart sur mon blog "Réflexions du Miroir" sous trois pseudos différents.
Mon blog n'est ni fait pour se faire des amis ni des ennemis... pas pour se faire encenser, aduler et surtout pas pour en faire de la propagande.
Il doit être empreint d'une liberté totale, de choix des thèmes et d'expression même si cette liberté est contraire à un ensemble des lecteurs.
Les débats entre des opinions diverses, de préférence opposées, j'adore. mais ils doivent apporter une solution par consensus, compromis sans compromission.
Il y a quinze jours, l'humoriste Mathieu Madenian était invité seul, en pleine intimité, (Covid oblige), sur le divan de Michel Drucker. Le rappel de quelques séquences humoristiques qui déstabilisaient tous les invités, valent le détour pour comprendre la suite
(désolé pour la mauvaise qualité, c'est un enregistrement avec casque d'un enregistrement télé). Oui, "Vivement dimanche prochain" est une émission pour p'tits vieux bien propres mais dans laquelle on rigole.Tenter de percer l'âme humaine par sa psychologie dans un dialogue écrit ou sur Internet est très difficile. On ne voit pas ses réactions et ses mimiques et on ne peut réagir immédiatement à la suite d'une phrase qui peut être mal comprise. Vous allez dire qu'actuellement, avec le masque, cela devient de même .
A la retraite, quand on n'a plus rien à défendre pour gagner sa pitance, on peut se permettre de justifier l'injustifiable. Un blog devient alors un espace de liberté dans lequel l'humour permet de passer le temps plus agréablement dans une morosité ambiante.
Par respect de la liberté du droit de réponse sur mon blog est un espace de liberté, pas de passage par une validation avant d'apparaître en commentaire. Pas de censure.
Je me trompe peut-ête, mais pour moi, il y a le métier de "procureur en Justice", généralement de la partie civile, que je n'aurais jamais voulu jouer et celui de l'avocat qui doit trouver une suite honorable à son client accusé des pires méfaits.
Sa vie doit être chiante à devoir condamner quelqu'un qu'il ne connait pas, en cherchant à lui jeter de l'huile sur le feu pour le faire accuser !!!
"Il faut apprendre à aimer ses échecs car ce sont eux qui bâtiront une personnalité et donneront toute leur saveur aux victoires", lisais-je quelque part.
Il faut parfois aussi penser aux perdants et les aider en plaidant en avocat du diable.
Combien de fois dans un forum de discussions comme Agoravox, n'ai-je pas soutenu ceux qui se trouvaient en difficulté et seul contre tous à la suite d'un billet hostile dans le milieu ambiant souvent très socialisant sans manqué de défendre une thèse opposée à la suite d'un autre fil ?
Jouer à l'avocat du diable me plait assez en prenant l'habitude de m'opposer en contre-pied à toutes les imaginations "diplomatiquement vôtre" trop unitaires et trop fertiles qui rendent toujours le "Mistral gagnant" aux fatidiques 51% de la masse.
La société a été conçue de telle façon qu'il faut sans cesse choisir entre raison et passion tandis que la raison n'a jamais servi à personne et les "passions tristes" sont souvent destructrices au point que la vie en devient une arnaque. Cette expression "passions tristes", développée par Spinoza, désigne les affects qui sont liés à une imperfection de l’être, à une diminution de puissance ou de liberté, comme la haine, la peur, l'anxiété, l'acédie et autres dégradations physiques ou mentales.
Le magazine "Psychologies" parle d'un écrivain qui vit au Japon et parle du "daishizen" dans lequel le tout serait plus important que la somme des parties. Mais la Japon a toujours été un peuple qui est resté sous le poids des traditions et qu'on a fait taire devant l'autorité par le shugyô (ascèse)..
Parmi les avocats célèbres qui ont toujours cherché à s'opposer à une cause jugée d'avance par la masse, il y a eu Jacques Verges dans une défense stratégique de la rupture. Son dernier livre "De mon propre aveux" explique sa stratégie.
Macron a nommé récemment Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux ou ministre de la justice débattue sur ARTE
Selon les propres dires de Dupond-Moretti, le surnom qu'on lui donne était initialement « Acquittador », en référence à sa passion pour la tauromachie mais aussi pour le nombre importants d'acquittements qu'il a obtenu. Ses deux derniers livres sont éloquents : "Direct au cœur" discuté dans "On n'est pas couché"' , "Le droit d'être libre" et "Ma liberté".
Mais, c'est vrai la Justice n'est pas la même pour un riche ou pour un pauvre, parce que un ténor du barreau de la sorte est loin d'être bon marché.
C'est dire aussi que le travail d'un procureur avec contre lui, un Duppond-Moretti n'est pas un long fleuve tranquille. Le procureur à Basse-Terre, Jean-Luc Lennon, a jeté l'éponge estimant qu’il ne pourrait pas « travailler sereinement » avec lui.
Cette manière d'exercer le métier d'avocat m'a fait penser au livre de John Grisham "L'insoumis" dont le préambule est "Sebastian Rudd n'est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu'aux dents. Il n'a pas de cabinet, ni d'associés, ni de partenaires. Sa petite entreprise ne compte qu'un seul employé : son chauffeur, qui fait office également de garde-du-corps, d'assistant juridique, de confident et de caddy quand il va jouer au golf. Il vit seul au sommet d'un gratte-ciel, dans un appartement de petite taille mais protégé comme une forteresse, où trône un billard ancien. Il est amateur de bourbon premium et porte toujours une arme sur lui..".
Le livre de Joël Dicker "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert" que je termine actuellement est aussi une enquête mais qui cette fois est menée par l'ami de l'accusé. Un livre dont on a envie d'atteindre le dénouement de fin mais qui rend malheureux de l'avoir atteint s'il n'était pas la solution de relire des passages pour s'apercevoir du passage qui a été déterminant et qui a échappé. Pas étonnant qu'il est passé en feuilleton sous la direction de Jean-Jacques Annaud en 2018. La fiction permet d'aborder plus aisément la réalité par l'intermédiaire du suspense.
Ras-le bol des totalitarismes et des intégrismes qui inventent des règles sans comprendre, sans y voir de logique et qui ne tiennent pas la route dans le temps.
Jeudi, une libraire était interrogée au sujet d'un livre coup de cœur. Elle citait "Personne n'a peur des gens qui sourient" de Véronique Olvadé
Savez-vous qu'à la question posée "Combien de cons, y a-t-il sur notre Terre ?" Google répond "Sur la table de la fonction, on peut constater que pour tout : t < 0,3 on trouve 0,6179 qui n’est ni plus ni moins que l’inverse du Nombre d’Or et qui signifierait qu’en pondérant les calculs sur 1000 individus, il y aurait 617 cons. Mais attention ! Il est avéré que l’intelligence ou la connerie peuvent se présenter sous bien des formes, un sujet peut se montrer intelligent sous un aspect et parfaitement con sous un autre".
Internet a des réponses à tout, c'est l'homme qui n'en a plus...
Allusion
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