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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Le dernier complexe Sarkozy : « je fais très mal le cabri »

Le dernier complexe Sarkozy : « je fais très mal le cabri »

En exclusivité blogules - Agence Fausse Presse, cet entretien exclusif avec le Président Sarkozy de retour de Colombey les Deux Eglises.

blogules - "Monsieur le Président, comment vous sentez-vous après ce pélerinage sur les terres du Général de Gaulle ?"

Nicolas Sarkozy - "Plus grand, incontestablement. Pensez : du haut de cette Croix de Lorraine, quarante ans nous contemplent. Et ce type, il a tout inventé. Les media, ils les tenait dans sa poche. Quelle gouaille !"

- "Bon, sacré orateur d’accord, mais l’ORTF, il la tenait vraiment dans sa poche, et pas que par la gouaille. Un peu comme vous d’ailleurs..."

- "Exactement. On est tous les deux de la même veine. D’ailleurs, un jour, le général m’a dit..."

- "Vous l’avez rencontré ?"

- "Il est venu me voir, oui. Enfin, quand je dis ’un jour’, c’était la nuit. Carla dormait, je regardais un DVD de Bigard ou j’écoutais l’intégrale de Mireille Mathieu - enfin je ne sais plus trop lequel mais je me mettais en condition pour trouver l’inspiration... et Il m’est apparu. Comme ça. Le Grand Charles m’a dit ’petit, tu iras loin’."

- "Et alors ?"

- "Alors ? Je l’ai foutu dehors, bien sûr, avec le "casse toi pov’con" qu’il méritait : c’est vexant à la fin, de toujours se faire appeler ’petit’... et pis j’estime que Président, c’est déjà assez loin, il devrait le savoir, non ?"

- "Vous avez renvoyé Le Général ?!?"

- "Bon, d’accord... Je me suis laisser un peu emporter sur le coup. Alors j’ai remis Mireille ou Bigard, et il a fini par revenir. Cette fois-ci, il a mis les formes : ’Désolé Monsieur le Président, je sais jamais comment m’adresser à mes successeurs. Jacques faisait moins de chichis, lui. François, en revanche... Ce type m’a balancé un exorciste, puis voyant que ça ne marchait pas, Bousquet. Après le plan ’vade retro’, la tactique ’sors d’ici, Jean Moulin’... tu vois le truc. Bon. Faut que j’te dises deux trois trucs à propos des media." Non mais vous vous rendez compte ? Le père de Gaulle, il casse sa pipe un an après l’invention d’internet, et il veut me donner des leçons de com’ !!! J’ai fini par prendre sur moi puis écouté ce qu’il avait à me dire, et finalement je ne regrette pas."

- "Et... peut-on savoir ce qu’il vous a dit ?"

- "Pour qui me prenez-vous ? Tout cela relève de la sphère privée, et ma vie privée ne regarde personne d’autre que moi, mes proches, et les lecteurs de Paris Match qui auront l’exclu sur mes entretiens avec Charlie."

- "Vous en avez déjà trop dit ou pas assez."

- "OK OK, je peux vous confesser un truc pas trop sensible. Le Général m’a conseillé de caser plus de petites phrases, par exemple."

- "Je suis sûr qu’il a dit la même chose à votre prédécesseur. Vous vous souvenez, les "pschitt", "la politique avec un petit p"... ?"

- "Oui oui, j’ai effectivement du mal à les oublier ceux-là... Mais j’ai aussi du mal à en trouver des originales, de petites phrases. Guéant ne sait m’écrire que de la grande littérature, et mes saillies sont trop vulgaires."

- "Vous venez d’ailleurs de nous ressortir le désormais culte ’casse-toi pov’ -"

- "Voilà ! On y revient toujours. J’ai bien essayé de plagier le Général, mais rien à faire, j’y arrive pas. Regardez mes notes..."

- "Effectivement : ’On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le G20, le G20, le G20’, ça fait un peu lourd..."

- "En plus je le fais mal le cabri. Carla dit que je ressemble à Emmanuelle Béart essayant de se prendre pour une actrice."

- "Remarquez votre Carla fait elle-même très bien Emmanuelle Béart essayant de se prendre pour une actrice."

- "Le talent, toujours le talent. Désolé mais moi, de Gaulle, je sais pas faire."

- "Ne soyez pas si pessimiste, essayons... Si je vous dis ’Mon seul rival international, c’est Tintin’, vous me répondez quoi ?"

- "Mon seul rival national, c’est Titeuf. Lamentable, je vous dis. Le zéro textuel.."

- "Et ’La France ne peut être la France sans la grandeur’ ?"

- "Facile, ça : ’La France ne peut être la France sans les glandeurs’, on le constate encore avec la réforme des retraites"

- "La réforme oui, la chienlit non."

- "Il a dit ça, lui ? Bon sang, il m’a piqué les mots de la bouche."

blogules 2010 - voir le post original


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1 réactions à cet article    


  • dogon dogon 17 novembre 2010 18:05

    Enfin ! Un peu d’humour dans ce monde de brutes. 

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