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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Les adultes aiment le film, les élèves bof !

Les adultes aiment le film, les élèves bof !

Je m'appelle Baptist, j'ai dix ans, je suis en CM2, avec ma copine Maële on est les deux meilleurs élèves de la classe. Des fois c'est elle et des fois c'est moi !

Lundi matin, notre maîtresse, Madame Peillon est venue en classe avec un air tout bizarre. On s'est regardés, Vincent et moi, et puis il a haussé les épaules et tout le monde s'est assis en silence.

 On était tous interrogatifs (sauf ceux qui n'avaient rien captés), on la regardait fixement et j'ai cru voir ses yeux se brouiller, comme si elle allait pleurer. Elle est pas du genre maussade Madame Peillon, même si elle peut parfois se montrer sévère et même revêche.

 

 

Preuve qu'elle était pas dans son assiette, elle dit :

- Asseyez-vous et taisez-vous !

Devant nos airs ébahis, elle ajoute un peu désemparée et hésitante :

- Sortez vos cahiers, aujourd'hui je dois vous parler de sexualité et de tolérance et demain on ira voir un film.

Elle nous a pas dit grand chose qu'on ne savait pas déjà sur les deux sexes. Pourtant, y a un truc qu'on a pas trop pigé, elle a dit que les filles et les garçons c'est pareil, y faut pas faire de différence. Pourtant, quand on joue au foot dans la cour, à part Zoé, y a que des garçons, les filles elles s'amusent entre elles.

Chacun de nous a bien écouté le cours, des fois qu'elle nous révélerait des choses qu'on sait pas. Comme à son habitude, Suzon a perturbé la classe avec des réflexions sur les garçons en les traitant de puceaux et d'autres mots. Il faut dire que Suzon elle a redoublé, elle a onze ans bien sonnés, vu qu'elle est du mois de Janvier, elle fait toujours sa maline et elle aguiche les garçons, surtout les plus grands.

Le matin suivant, le car nous attendait devant l'école, tout le monde était un peu excité. Pour nous accompagner, il y avait la maman à Sami, celle de Marion et aussi celle de Doris et bien sûr Madame Peillon.

Pendant le court voyage les langues allaient bon train, chacun de nous avait sa petite idée du film qui serait proposé. Les délires allaient de "Harry Potter" à "L"âge de glace" en passant par "La guerre des boutons". Comme j'étais assis derrière la maîtresse et parce que je suis délégué de la classe, tout le monde me tannait afin que j'interroge Madame Peillon. Ce que j'ai donc fait sans avoir de réponse, et toujours cet air triste et même inquiet.

 

Nous voilà donc arrivés à la salle publique, là d'autres classes d'autres écoles vont assister à ce fameux film qui nous intrigue tant.

Le film qu'on va visionner s'appelle "Tomboy", moi j'en ai jamais entendu parler, mais peut-être les copains sont mieux informés.

Le film ne m'intéresse pas trop (sauf quelques passages), alors j'observe un peu mes camarades.

Benjamin et Mélissa ont sommeillé pendant un bonne partie du film. Il faut dire que çà manquait un peu d'action.

Le rang complet derrière mon dos plaisante et chahute, on entend des "chut" du côté des adultes.

La maîtresse, qui s'était mise un peu à l'écart avec une autre enseignante, elles ont chuchoté pendant toute la séance.

Suzon, elle s'était mise a côté d'un garçon d'une autre classe, elle avait une tenue vraiment osée et négligée. A un moment, elle a tenté de glisser sa main où vous savez enfin je crois. En tout les cas ils se sont embrassés, je les ai vus. Mais les adultes ils ont rien vus, ils étaient trop occupés à regarder le film ou à papoter.

A la fin du film il y a eu un peu de chahut, puis chacun est rentré dans son bus. On a fait l'appel et on est retournés en cours. La maîtresse a fait un résumé du film, sans doute pour que tout le monde comprenne bien la même chose.

Laure a dix ans, elle vient de changer d'école et se sent exclue par les autres. Elle va ensuite rencontrer Lisa qui la prend pour un garçon à cause de sa coiffure et de la façon de s'habiller. Laure se dit pourquoi pas et lui dit qu'elle s'appelle Mickaël. C'est ainsi qu'elle est acceptée par les garçons et les filles de son quartier. Mais pendant leurs jeux, elle doit se cacher pour aller aux toilettes et elle met de la pâte à modeler dans son slip de bain pour faire croire qu'elle est un garçon. Mais Lisa tombe amoureuse de "son copain Mickaël" et ils finissent par s'embrasser.

 

C'est ici que Madame Peillon demande :

- Qu'en pensez-vous, c'est bien ou c'est mal ?

Silence dans la salle ! Quand on entend la voix de Suzon.

- C'est des gouines et puis c'est tout.

La maîtresse, très fâchée :

- On a pas le droit de dire des paroles comme celles là, çà s'appelle de l'homophobie et c'est puni par la loi, quand vous serez adultes, vous pourriez aller en prison pour de telles paroles. Alors ne riez pas, c'est très sérieux ! Alors c'est bien ou mal ?

Mélanie d'un air un peu timide :

- Dans le film, comme çà se termine bien à la fin, on peut penser que c'est bien mais dans la vrai vie, c'est pas bien, on a pas le droit de faire des choses comme çà.

Hugo très sérieux :

- A dix ans, déjà un garçon et une fille, c'est pas bien. Alors deux filles ! Et même çà pourrait être deux garçons ! Vous imaginez !

Zoé demande la parole :

- Moi j'aime pas les jeux de filles, j'aime pas m'habiller en fille, comme dans le film je préfère m'amuser avec les garçons, mais c'est pas pour çà que je voudrais être un garçon.

Maële excédée :

- On naît fille ou garçon, on ne le devient pas. Chez les animaux c'est pareil, il y a des mâles et des femelles, comme il y a des jeunes et des vieux. Je ne comprends pas pourquoi on voudrait inverser l'ordre des choses, c'est pas vous ni nous qui avons inventé l'homme et la femme et tout le reste.

 

L'intervention très juste de Maële dérida toute la classe, on a eu l'impression que tout le monde venait de comprendre et les paroles fusaient de toutes parts. Madame Peillon était dépassée, je ne l'avais jamais vue comme çà. Debout, les bras tendus vers le ciel, elle tentait de se faire entendre, son visage était tout rouge, ses yeux étaient devenus vitreux. Son autorité en prenait un coup, la classe était déchaînée. Je pensais à mon père : peut-être il faudrait une bonne autorité masculine, quand il se levait, mon père et qu'il nous regardait dans les yeux, on avait plus envie de fanfaronner.

Le vacarme était à son maximum quand la porte s'ouvrit brutalement, Le Directeur, Monsieur Peillon entra dans la salle comme un courant d'air. En quelques secondes, les bruits disparurent, plus un mot. Le regard noir du Directeur en direction de sa femme annonçait sans doute une soirée orageuse entre les époux, comme des fois à la maison quand mon père engueulait ma mère.

Monsieur Peillon n'avait prononcé qu'une seule phrase - vous serez tous punis -, il était déjà parti.

 

Notre première leçon de sexualité et de tolérance s'achevait ainsi. Vivement la prochaine qu'on s'amuse un peu.

 

Note du responsable légal de l'auteur : Les patronymes utilisés dans le texte appartiennent réellement aux protagonistes, toutes ressemblances synonymiques avec d'autres personnes ne sont que le fait d'un réel hasard.


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45 réactions à cet article    


  • bluerage 25 janvier 2014 08:58

    Très belle parodie sur la nouvelle abjection que les bobos socialos ont trouvé pour farcir la tête de nos gosses avec des stupidités : la théorie du gender. Evidemment, endoctriner les gamins c’est le plus facile, demandez à l’oncle Adolf et ses jeunesses, endoctriner les plus malléables c’est le but de tout régime d’oppression.


    • Scual 25 janvier 2014 09:57

      Ce n’est pas une parodie, c’est une invention et comme tout ce qui sort de l’imaginaire ça n’a absolument aucune espèce de valeur informative ou factuelle à part sur peut-être sur les fantasmes sociétaux de l’auteur.



        • jef88 jef88 25 janvier 2014 11:27

          Qu’est ce qui ne passait pas chez Mme Peillon ?
          J’exige des explications détaillées ! ! ! ! ! ! ! !


          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 25 janvier 2014 13:36

            Toute la parano qu’engendre chez « certains » l’idée même de la sexualité est résumée à la fin de ce torchon :
            « ...on voudrait inverser l’ordre des choses, c’est pas vous ni nous qui avons inventé l’homme et la femme et tout le reste. »
            « ... Et tout le reste »
            ... ça laisse rêveur.
            Bon et si c’est pas « nous », cher auteur, oh pardon : chère et innocente Maëlle, c’est « qui » ?
            lol


            • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 15:08

              Je ne sais pas comment il faut interpréter ce texte, ni quel est le message de l’auteur.

              De fait, ce genre d’article, ça ne rime à rien. Ce n’est ni fait ni à faire. Peut-être sommes nous les cobayes de l’auteur qui lance des idées, pour voir comment ’ça’ réagit dans la ’blogosphère’ ?

              Alors, pour lui faire plaisir, j’ai trouvé ça, je cite :

              ’’On a pas le droit de dire des paroles comme celles là, çà s’appelle de l’homophobie et c’est puni par la loi, quand vous serez adultes, vous pourriez aller en prison pour de telles paroles. Alors ne riez pas, c’est très sérieux ! Alors c’est bien ou mal ?’’

              nb. C’est moi qui souligne en gras.

              Je ne sais pas d’où sort cette formule - D’un esprit dérangé ? Ou bien d’un soumis ? Ou d’un fasciste ? - mais elle donnerait aux enfants le message suivant : dans de nombreux domaines (pourquoi faudrait-il s’en tenir à cette affaire de genre ?) il y a une pensée officielle, et il est interdit de penser autrement sous peine de se faire mettre en prison.

              A bon entendeur, salut !

               smiley


              • foufouille foufouille 25 janvier 2014 15:23

                « - C’est des gouines et puis c’est tout. »

                c’est homophobe ......... il faut dire lesbiennes


              • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 26 janvier 2014 05:33

                Ou gouinasses. smiley


              • Prudence Gayant Prudence Gayant 25 janvier 2014 16:03

                C’est tout mignon cette façon d’écrire le texte. 




                • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 16:08

                  Non, c’est effrayant !

                  C’est effrayant, cette façon naïve qu’a l’auteur de supposer, que dis-je, d’admettre qu’on puisse dire à des enfants que pour une parole de travers, on peut aller en prison !

                  C’est la meilleure façon de les décerveler.

                  Et je trouve cela désespérant d’être le seul à réagir ainsi.


                • Fergus Fergus 25 janvier 2014 16:22

                  Bonjour, Prudence et JL.

                  Je suis d’accord avec vous deux, Prudence pour la forme et JL pour le fond.


                • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 16:34

                  Merci Fergus,

                  nous serons au moins deux.


                • Prudence Gayant Prudence Gayant 25 janvier 2014 16:35

                  JL,

                  Ce texte se situe plus à mon avis dans les années 70/80 qu’aujourd’hui.
                  Ces mêmes élèves en 2014 auraient eu un comportement bien plus différents. 
                  En quoi l’institutrice a t-elle tort de mettre en garde les élèves pour des mots déplacés ?
                  La prison est excessive mais cela fait toujours peur.

                • joelim joelim 25 janvier 2014 17:17

                  C’est du second degré dans le style Petit Nicolas qui suggère que les enfants ont plus de sens commun que les socio-libéro-fachos.


                • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 18:58

                  Tiens ?

                  Je vois qu’on censure sec, ici aussi ?

                  Prudence Gayet, ce texte dans les années 70/80 ? Vous rêvez ! En ce temps là, les individus avaient encore un peu de bon sens.

                  Mais je vois que vous êtes du genre à faire peur aux enfants et que vous confondez dressage et éducation.

                  J’espère qu’on ne censurera pas ce port ?


                • Francis, agnotologue JL 26 janvier 2014 09:58

                  Je crois que joelim est tombé dans le panneau.

                   Pour moi,C’est du second degré dans le style Petit Nicolas en effet, mais qui suggère que les enfants ont plus de sens commun que les réfractaires aux méthodes des socio-libéro-fachos.’’ cf. mes posts ci-dessous de 9:31 et 9:44.

                  Ps. joelim est coutumier du non sens, en témoigne cette phrase qu’il a produit ci-dessous (25/1, 17:19) : ’’Prochaine étape : condamnation pour discrimination homophobe à l’égard d’enfants victimes d’attouchements d’adultes du même sexe...’’ Comprenne qui pourra !


                • Prudence Gayant Prudence Gayant 27 janvier 2014 00:35

                  JL,

                  Votre commentaire est tout à fait excessif.
                  Rien dans ce que j’ai écrit peut vous faire penser ce genre de choses.


                • Prudence Gayant Prudence Gayant 25 janvier 2014 16:36

                  Les élèves de CM2 appellent-ils toujours l’enseignante "maîtresse ? de nos jours ?


                  • Donald Mitsiky Donald Mitsiky 25 janvier 2014 16:44

                    Bonjour JL,

                    Il s’agit bien dans ce cas précis de propos homophobe et public.
                    Voici un extrait du rapport 1965 de l’Assemblée Nationale datant du 6 décembre 2004

                    B. DES DISPOSITIONS QUI RÉPRIMENT LES PROPOS SEXISTES OU HOMOPHOBES TOUT EN PRENANT EN CONSIDÉRATION CERTAINES OBSERVATIONS ÉMANANT DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

                    Les articles 17 bis à 17 quater ont un triple objet :

                    ils répriment d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui auront publiquement provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle ou qui auront provoqué, à l’égard de ces mêmes personnes, aux discriminations illicites et réprimées par le code pénal (articles 225-2 et 432-7).

                    À cette fin, l’article 17 bis, complète l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881. Il convient de souligner que les quantums proposés sont identiques à ceux applicables aux provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison de la race, de la religion ou de l’ethnie d’une personne ou d’un groupe de personnes. Ce faisant, il s’agit de permettre de réprimer les débordements verbaux ou écrits les plus violents qui ne sont plus acceptables dans une démocratie moderne qui se doit d’être respectueuse de la dignité de tous ;

                    - ils aggravent les peines encourues par les auteurs d’une diffamation ou d’une injure publique envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle. Les auteurs de tels propos diffamatoires encourront désormais une peine d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, au lieu des 12 000 euros d’amende actuellement prévus. Pour leur part, les auteurs de propos injurieux sexistes ou homophobes seront passibles d’une peine de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende au lieu des 12 000 euros d’amende prévus par le droit en vigueur.

                    Là encore, les quantums retenus sont identiques à ceux applicables aux diffamations ou injures publiques à caractère racial, religieux ou ethnique. L’article 17 ter, modifie les articles 32 et 33 de la loi du 29 juillet 1881 à ces fins ;

                    ils alignent les règles de mise en mouvement de l’action publique pour les délits de presse de nature sexiste ou homophobe sur celles existantes en matière de racisme ou d’antisémitisme. En conséquence, le ministère public pourra déclencher d’office une poursuite dans le cas d’une diffamation ou d’une injure sexiste ou homophobe, même sans plainte préalable de la victime. En outre, les associations de lutte contre les discriminations pourront se constituer partie civile pour l’ensemble des nouvelles infractions de sexisme ou d’homophobie. Elles pourront ainsi mettre en mouvement l’action publique en cas d’inertie de la part du parquet lorsque la partie lésée n’a pas le pouvoir d’exercer les poursuites, comme dans le cas des délits de provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination à raison du sexe ou de l’orientation sexuelle. Cependant, si l’infraction concerne une personne en particulier, son accord préalable sera requis avant le déclenchement de la poursuite.


                    • BarbeTorte BarbeTorte 25 janvier 2014 17:11

                      Moui
                      enfin, gouine c’est pas une insulte ni une provocation à la haine, ni une injure, que je sache


                    • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 17:13

                      Donald Mitsiky,

                      seriez vous pernicieux ? La question n’est pas la pertinence de la loi, mais la violence faite aux enfants, au nom d’une idéologie sinon condamnable, au moins contestée.

                      Si vous ne voyez pas ce que cela a de violent que de dire à des enfants de 11 ans qu’ils peuvent aller en prison pour une opinion, je ne peux pas voir à votre place.

                      Allez, spéciale dédicace particulièrement adaptée au propos :

                      ’’nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre arbitre.’’ John Fitzgerald Kennedy


                    • Donald Mitsiky Donald Mitsiky 25 janvier 2014 17:53

                      @JL

                      Vous avez dit pernicieux ! Sans doute voulez-vous faire aussi mon éducation ou me donner des leçons de morale. N’êtes vous pas capable en tant que parent ou éducateur de dire à vos enfants : attention, traversez toujours la chaussée sur les passages pour piétons et ajouter : car vous pourriez être victime d’un accident ou provoquer un accident.
                      Mais c’est sûrement « pernicieux » aussi de leur dire qu’ils sont susceptibles de provoquer un accident et que ceci peut être grave. Comme il est intolérable de les avertir d’autres vicissitudes qui, si elles concernent les adultes aujourd’hui, peuvent ou pourraient les affecter dans l’avenir.

                    • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 18:52

                      Si vous ne voyez pas la différence, c’est grave !
                      Mais je vais expliquer pour ceux qui sont de bonne volonté.

                      - Être prudent pour traverser la rue, ça relève du pragmatisme.
                      - Dire aux enfants de ne pas dire certaines choses parce qu’ils pourraient aller en prison, c’est leur dire qu’on vit dans un pays totalitaire qui n’admet pas la liberté expression.


                    • Donald Mitsiky Donald Mitsiky 25 janvier 2014 18:56

                      @JL

                      Vous avez hélas tout compris

                    • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 20:12

                      Ha oui ?

                      Hé bien, je n’ai pas compris si vous êtes pour ou contre l’enseignement de cette théorie du genre, vu que vous cultivez l’ambiguïté même à votre insu, je cite la dernière phrase :

                      ’’Note du responsable légal de l’auteur : Les patronymes utilisés dans le texte appartiennent réellement aux protagonistes, toutes ressemblances synonymiques avec d’autres personnes ne sont que le fait d’un réel hasard.’’

                      Désolé, mais pour moi ça n’a aucun sens.


                    • Francis, agnotologue JL 26 janvier 2014 09:47

                      Alors, l’auteur, on se cache ?

                      A tout hasard, permettez que je vous offre cette formule de François Mitterrand : « On ne sort jamais de l’ambiguïté qu’à ses propres dépens ».


                    • Brice Bartneski bartneski 26 janvier 2014 10:06

                      Sauf si tu es lesbienne. C’est comme « gros », c’est rigolo sauf quand tu es gros.


                    • Brice Bartneski bartneski 26 janvier 2014 10:07

                      En réponse à BarbeTorte


                    • BarbeTorte BarbeTorte 26 janvier 2014 17:07

                      bof

                      en fait, çà principalement du ton employé.
                      sale gros c’est pas pareil que salut gros
                      sale gouine c’est insultant, mais je pense que sale lesbienne aussi


                    • Donald Mitsiky Donald Mitsiky 26 janvier 2014 18:32

                      Je reviens pour tenter de répondre à mes détracteurs. Je ne suis pas au garde à vous derrière mon PC le doigt pointé vers le clavier, mais je vous remercie tous. Je suis aujourd’hui dans l’impossibilité de répondre individuellement à chacun, même si je devrais le faire par simple politesse.

                      Il s’agit évidemment d’une parodie du discours actuel sur la théorie du genre. Doit-on se ranger forcément dans un camp ? Non ! 
                      Personnellement, je serais plutôt contre (dans le sens bourrage de crânes fragiles), j’approuve par contre la tentative d’ouverture des esprits vers plus de tolérance pour des minorités. 
                      Certain me reproche mon ambiguïté, mais il y beaucoup plus ambigu en la personne de notre monarque, par exemple. Après avoir répudié nombre de courtisanes, va t-il montrer l’exemple en trompant la dernière pour un éphèbe ?

                    • vesjem vesjem 27 janvier 2014 10:36

                      @barbe torte
                      c’est carrément antisémite !


                    • aspic aspic 25 janvier 2014 17:01

                      « Son autorité en prenait un coup, la classe était déchaînée. Je pensais à mon père : peut-être il faudrait une bonne autorité masculine, quand il se levait, mon père et qu’il nous regardait dans les yeux, on avait plus envie de fanfaronner. »

                      Fini l’autorité du père : la France vient d’éliminer la notion du
                      « Bon père de famille » !
                      « Normalement prudent et diligent, attentif, soucieux des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s’il s’agissait des siens propres, le bon père de famille est utilisé par les juristes comme mètre étalon pour définir, dans un contexte donné, la norme comportementale en se rapportant à un individu de référence. »
                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_père_de_famille
                      http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/1663/AN/249.asp

                      Résumons donc la situation :
                      -on n’est plus fille ou garçon, homme ou femme, mais nous devenons ce que nous désirons être.
                      L’étalon par lequel on jugeait dans le passé n’existe plus (cela ne s’appelle-pas être déboussolé ?)
                      Exemple : pas encore d’actualité en France : l’Autriche envois pour l’Eurosongfestival cette année un certain Tom
                       Neuwirth, qui a choisi de chanter en tant que femme... avec la barbe !
                      http://www.youtube.com/watch?v=WmL7m0by4UQ

                      Le film en question :

                      Tomboy :
                      http://www.imdb.com/media/rm3213802752/tt1847731?ref_=ttmd_md_nxt

                      En Allemagne, les parents qui refusent de laisser assister leurs enfant à des cours forcé sur la sexualité sont mis en prison !
                      http://viralvideos.mobi/video/G6NhAhiIZB8/Skandal—Vater-will-sein-Kind-besch—tzen-und-landet-im-Gef—ngnis---13—August-2013---klagemauer-tv.html
                      Le commentateur allemand raconte que la fille en question était très bien vu en classe, positif, participatif, mais comme dans une autre école (Borkum je crois, ou 8 enfants avait eu des malaises durant ces cours de sexualité forcé), elle se sentait mal, donc le père l’a retiré de ses cours. Résultat : la prison !
                      Bientôt en France aussi ?

                      Pauvres gosses de 10 ans (Grundschule : de 6 à 12 ans, de niveau 1 à 6 !)
                      Je suis content que mes trois garçons ont pu vivre autre chose et que nous les avons partiellement élevé par l’enseignement à la maison (CNED), ils sont de jeunes adultes maintenant, heureusement !


                      • joelim joelim 25 janvier 2014 17:19

                        Prochaine étape : condamnation pour discrimination homophobe à l’égard d’enfants victimes d’attouchements d’adultes du même sexe...


                        • bluerage 25 janvier 2014 20:51

                          le badaboeuf c’est toi dukon


                        • vesjem vesjem 28 janvier 2014 10:22

                          ton propre commentaire enrichit la badaboeuverie ; merci ;

                          ci-après , un de tes commentaires de nov 2013 ; lorsque ton orgueil sera un peu apaisé , peux-tu choisir un mot adéquat .

                          "Ah oui, un meRdiacrate négationniste, pour ,ne pas dire révisionniste...
                           
                          Bref, de la bouse pour badaboeuifs incapables de faire autre chose que de ’ réagir ’ comme ils ont été ’ conditionnés ’ à le faire depuis 3 générations...
                           
                          Je ne sais même pas ce qui est le plus impressionnant, d’ailleurs...
                           
                          Que des idiots soient incapables de comprendre que les sondages sont, comme les premiers tours de scrutin, des exutoires pour badaboeufs ou que ces mêmes badaboeufs ne sont ensuite pas capables de comprendre pourquoi ’ leur ’ grand soir n’arrivera jamais...
                           
                          Et dire que ça dure comme ça depuis que nonoeil à été imaginé pour diviser la droite.
                           
                          Continuez à vous laisser berner, cela les arrange, vous n’avez pas idée."


                        • CASS. CASS. 26 janvier 2014 01:44

                          moai faites gaffe à la psychologie des psychiatres femelles vis à vis de vos jeunes gens sensibles s’ils ont quelques problémes à s’intéger dans ce modéle dégénéré et pourri de société.Elles ont plutôt tendance à les achever.


                          • paulau 26 janvier 2014 08:06
                            La résistance s’organise.

                            La théorie du genre à l’école, un débat qui mobilise en France
                            Rédigé par Maria Magassa-Konaté | Samedi 25 Janvier 2014

                            Depuis quelques semaines, des parents s’inquiètent. La théorie du genre serait doucement enseignée à leurs enfants dans les écoles publiques. Sous couvert d’y mettre en place un programme de lutte contre les inégalités homme-femme et l’homophobie, l’Education nationale voudrait enseigner aux enfants qu’ils peuvent choisir leur identité sexuelle, dénoncent des militants. Ces derniers ont décidé de s’organiser contre un projet éducatif que le gouvernement nie mettre en place mais qui prête à controverse. Saphirnews fait le point.
                            http://www.saphirnews.com/La-theorie-du-genre-a-l-ecole-un-debat-qui-mobilise-en-France_a18317.html



                            • Francis, agnotologue JL 26 janvier 2014 09:44

                              Merci Paulau,

                              cette stratégie poursuivie par le gouvernement s’inscrit dans la droite ligne du mariage pour tous. (nb. C’est le même lien que celui de Paulau ci-dessus)

                              J’invite tous ceux qui n’ont pas bougé au sujet du mariage pour tous et que cette démarche pour enseigner l’idéologie du genre dans les écoles de la République heurte, à revoir leurs positions : ils auront à y gagner en cohérence.


                            • Brice Bartneski bartneski 26 janvier 2014 10:26

                              En 2014 être encore contraint d’expliquer aux durs de la feuille que la sexualité n’est pas un choix, ça me dépasse.... Vous avez choisi vous ?!?
                              Moi non. Je suis hétéro. Ce qui ne fait pas de moi un homophobe. Je me définie même comme homophile. J’aime les homos, surtout les hétérophiles.
                              En fait je suis lesbienne, je ne connais que la femme. Ca existe un homme lesbienne ? Et puis ma femme qui ne connait que l’homme, elle est homo ?
                              Pfff...c’est compliqué la sexualité...


                              • Brice Bartneski bartneski 26 janvier 2014 10:28

                                Et dire qu’il y ait encore des gens qui confondent sexualité et reproduction... Enfin bref, pendant ce temps là...


                              • Francis, agnotologue JL 26 janvier 2014 12:12

                                Bartneski,

                                en effet, ’’Et dire qu’il y ait encore des gens qui confondent sexualité et reproduction... ’’

                                Et oui, et ce sont justement ces gens qui ont institué le mariage pour tous !

                                Comme vous le dites vous-même, vous voyez que ce n’est pas si simple.


                              • Francis, agnotologue JL 26 janvier 2014 13:19

                                Mauvais joueur !

                                Au lieu de moinsser, essayez donc de me démontrer que ce ne sont pas ceux qui ont institué le mariage gay qui amalgament sexualité et reproduction.


                              • Francis, agnotologue JL 26 janvier 2014 13:18

                                Mauvais joueur !

                                Au lieu de moinsser, essayez donc de me démontrer que ce ne sont pas ceux qui ont institué le mariage gay qui amalgament sexualité et reproduction.


                                • BarbeTorte BarbeTorte 26 janvier 2014 17:06

                                  bof

                                  en fait, çà principalement du ton employé.
                                  sale gros c’est pas pareil que salut gros
                                  sale gouine c’est insultant, mais je pense que sale lesbienne aussi


                                  • Ruut Ruut 27 janvier 2014 09:01

                                    C’est sur un président qui trompe sa compagne et la jette après usage, c’est un comportement exemplaire.
                                    La perte des repères moraux sont le premier signe de l’arrivée du pire dans une société.
                                    La moralité étant une ligne rouge.

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