Les lunettes une solution à la crise
Chacun se souvient du projet de loi pour rallonger l’âge de la retraite jusqu’à 70 ans avec toutes les discussions autour de ce sujet, entre ceux qui estiment être libre de travailler jusqu’à plus soif, ceux qui y voyaient le moyen de gagner un peu plus d’argent, et ceux qui trouvaient déjà long le départ à 60 ans.
Depuis la crise a fait un peu oublier ce débat ou discussions, pour des préoccupations plus inquiétantes qui sont celles de devoir trouver du travail à des jeunes gens pour qu’ils puissent s’installer dans l’existence.
Notre président à même tenu une conférence de presse à ce sujet, expliquant sous tous les angles que cela était sa préoccupation, et c’est pour cela qu’il poursuivait les réformes, qui n’avaient apporté aucune solution, jusqu’à leur terme pour avoir la preuve de la certitude de ses mauvaises actions.
C’est dans ces conditions qu’il n’envisage pas une éventuelle remise en question de ce projet de loi, ni éventuellement de renflouer les caisses des régimes de retraite, comme il le fait pour les banques, ce qui donnerait par un départ de retraité, même anticipé des disponibilités d’embaucher.
Mais là encore, il a affirmé peremptoire qu’il maintenait le remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite, parce qu’il était contre les dépenses inutiles de l’état, et qu’il valait mieux que les chômeurs aillent creuser un déficit dans les caisses de l’UNEDIC, parce qu’il en résulterait en conséquence une réduction des prestations devant l’accroissement de leur nombre, ce qui poussera les chômeurs à trouver un emploi dans une entreprise aidée à l’investissement sous forme de réduction des charges, dont celle des cotisations chômages, de telle sorte que cette charge ne repose que sur ceux qui en bénéficient le mieux, les salariés, car le monde de l’entreprise a besoin de disposer de tous ses fonds disponibles afin de produire des biens que les salariés encore plus appauvris ne pourront acheter, car ils auront l’avantage de ne plus avoir la possibilité de faire des prêts de riches, parce qu’ils représentent un risque d’insolvabilité pour les banques privées, sauf, que pour ce faire ils pourront se tourner vers le micro crédit, le crédit des pauvres comme cela se dit et en Inde sévit, et dans ce cas, c’est l’états qui se portera garant du risque de cette nouvelle stratification sociale qui ne semble pas gêner notre président et même lui convenir puisqu’il confierait cette charge à Martin Hirsch, scellant ainsi définitivement la condition du pauvre comme nous avons celle de rentiers, tout en étant rassuré, si jamais il s’avérait que cette bonne œuvre soit trop coûteuse pour le budget de l’état, qu’il exonérerait les entreprises de l’impôt sur les bénéfices, afin de ne point soustraire des fonds à l’investissement, pour en laisser la seule charge aux citoyens, puisque c’est eux qui en seront les utilisateurs pour leurs biens.
N’est-il pas merveilleux notre président. Alors je me suis dit puisqu’il n’a honte de rien et qu’il a le culot de dire qu’il sortira les français de la crise par un investissement qui les y a plongés, et que cela sauvera les citoyens de la pauvreté tout en scellant par le micro crédit définitivement cette réalité, pourquoi ne pas reconnaitre le port de lunette de vue comme une invalidité.
Car à y réfléchir n’est-ce pas le cas, ces verres qui se portent à cheval sur le nez ne sont –ils pas le signe incontestable, que sans leur familière présence du levé au couché pour chacun et chacune, ils aident ceux qui s’en travestissent le visage à distinguer celui d’en face.
N’est-il pas là un signe évident d’une insuffisance visuelle qu’enfin, sans ce progrès ophtalmique, chacun d’eux ou d’elles erreraient dans le trouble d’un brouillard cristallin.
N’est-il pas là un signe évident d’un risque potentiel pour les autres, si de surcroît ces lunettes choient des péninsules où elles se vautrent.
Peut-on faire l’impasse d’un tel risque endémique de l’âge, faut-il nier ce que l’on voit le mieux depuis qu’on les a, que tant d’autres en portent avant l’âge,
Peut-on nier que nous entrons en cécité comme d’autres en pauvreté. Faut-il donc n’agir que pour que les pauvres le soit un peut plus le nez dans les poubelles et laisser au travail tous ces invalides du regard qui habillent leurs prunelles.
Tous ces hommes et femmes qui inlassablement jour apràs jour jusqu’au bout de leur vie, où épuisés ils rendent l’âme, ils auront du pouce et de l’index, d’un geste « Arpagonesque » essuyé chaque verre l’un après l’autre sans vague à l’âme.
Faut-il nier le surcroit de travail d’une telle existence qui se surajoute pour rester dans la mouvance.
N’y a-t-il pas là une injustice flagrante du sort, quand de surcroît les voyants les briment et se rient d’eux au nom d’infâme bigleux.
Triste sort que cette accoutumance où l’handicap se fait une paire, quand l’opticien vous cape le nase pour un euro de plus, d’une jumelle à votre convenance.
Il faut en appeler à la constitution du principe de précaution, graver dans la loi que nul n’a le droit de, soumettre au travail un homme qui n’y voit pas.
Penser donc, déjà que l’œil nous trompe, l’horreur de devoir avec des lunettes grossir l’erreur.
Croyez-moi sur l’honneur pour trouver des emplois à million, pas besoin de faire la révolution.
Juste décidé par notre cécité de ne plus aller travailler.
Posons donc nos lunettes à la maison, et que le travail s’en fasse une raison pour remplacer par un jeunot, un acte qui n’est point sot.
Notre nation aura à moudre plus de grains qu’elle n’aura alors de bras pour faire tourner le moulin.
Plus de retraite à 70 ans, plus de bésicles dans les hémicycles.
Nous disions « femme à lunettes femme à …………….. !
Demain ce sera, « homme à lunette travail pour perpète ».
Délosé je venis de pesor mes letuntes .
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