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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Mon histoire sur les réseaux sociaux
#36 des Tendances

Mon histoire sur les réseaux sociaux

 Une petite histoire du monde de mes communications sur les réseaux sociaux s'impose. On peut lire que "La communication interne via Internet fait référence à une série d'actions qui, lorsqu'elles sont judicieusement mises en œuvre, renforcent l'engagement et la productivité. Elle joue aussi un rôle crucial dans le renforcement des liens et la promotion du bien-être des collaborateurs", lisais-je.

Préambule

C'est rare que les blogs durent si longtemps. Soit leur propriétaire se lasse, soit il est décédé, soit il supprime son blog pour aller sur Facebook ou ailleurs.
De mes visiteurs du début de mon blog, c'est ce qui est arrivé. Des décédés malheureusement et j'ai gardé contact avec quelques uns sur Facebook, soit 18 ans de liens avec eux. Merci des conseils pour lire vos billets. Je manque de temps, je dois l'avouer, il y a tant à faire en dehors d'internet", contenu d'un email que je recevais en provenance d'une blogueuse qui écrit sur un site dont j'ai fait partie avant hautetfort où je suis actuellement.  J'y ai évidemment répondu par quelques bribes de mon histoire avec mes propres connections en récoltant quelques vieux billets pour remonter dans le temps. L'envie de faire partie des réseaux et de monter dans le train des communications pour comparer ses idées avec celles d'autres utilisateurs indépendamment des distances et de leur identification rarement demandée d'entrée de jeu, pour en devenir membre de 'providers' d'accès à Internet.

Mes débuts en informatique se sont déroulés sur des machines en "stand alone" sans aucune connexion avec l'extérieur. Tout allait bien, aucun risque de hacking et d'interférence.

Le dialogue du billet "Un Geek avant l'heure" l'explique. C'est dire à quel point je suis vintage. Un peu après le billet "Des geeks fastoches" montre qu'il y a des séniors de mon âge qui ont tenté les connexions avec une certaine crainte et d'autres qui en sont restés éloignés. 

Il y a des côtés positifs et négatifs à utiliser Internet, c'est évident. 

Si aujourd'hui, on a peur des arnaques en s'y connectant, il suffit de rester offline de la même manière que je le faisais avant l'arrivée du WEB, mais on n'apprend plus rien de nouveau et de plus, presque toutes les transactions se gèrent par son intermédiaire.

Mes derniers billets se retrouvent dans la catégorie "Intimisme".
L'un d'eux raconte ce que j'ai appelé ma "sortie de la piste aux étoiles".
Pas sûr que ce soit de même pour ceux qui sont dans ce dessin.

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Le World Wide Web naît en 1991, lorsque le premier site devient consultable hors du CERN.
Les blogs s'installent immédiatement sur la toile. Tout y est (d'abord) gratuit. C'est la pub qui paye. À la manière d'un journal intime, des billets publiés par son/ses propriétaire(s) ou son/ses webmaster(s), sont généralement datés, signés et présentés dans un ordre rétro-chronologique.
En France, les premières ébauches de blogs apparaissent dès 1989 sur minitel avec des services tels que 3615 LS. Ils permettent de créer une architecture hiérarchisée, un nom de domaine personnalisé et une messagerie personnelle. Ce service, considéré comme dérogeant à la règle de « un identifiant, un service », est supprimé par France Télécom de manière autoritaire.
Quelques années après, avec Internet, c'est l'explosion des rapports entre des interlocuteurs. On peut désormais s'adresser à un interlocuteur virtuel de l'autre côté de la Terre avec la même facilité que si l'interlocuteur est en face de soi physiquement. Et, cela change tout.

Réflexions du Miroir

Mon site de blog "Réflexions du Miroir" est lancé début 2005, un peu avant ma retraite. Lors de l'arrivé d'un ponte américain en janvier de cette année, celui-ci nous a fait sentir que notre vie à bord du service interne de la société qui nous avait engagés, approchait de sa fin. Avec le challenge d'un généraliste qui ne veut pas devenir spécialiste, je me suis mis à écrire ce blog. Pendant le cycle secondaire, j'étais une nullité en rédac et en dissert. Au travail actif, pas le temps pour écrire quoique ce soit d'autre qui ne soit pas dépendant du job. Fin 2005, j'entre dans le forum Agoravox.fr après avoir sa demande express. Après avoir consulté la charte d'utilisation, sans pouvoir contrôler si elle avait été suivie, j'accepte l'invitation. Je savais qu'en tant que belge, entrer ainsi dans un forum français pouvait me réserver quelques surprises avec la signature du pseudo "L'enfoiré". Des contacts par emails se sont poursuivit longtemps entre rédacteurs avant de s'éteindre complètement. En 2007, je pousse le bouchon plus loin. J'entre parmi les modérateurs reconnus comme tel. La période qui suit, correspond à la réception d'une série d'emails qui me demandent pourquoi leur billet n'était pas encore passé alors que j'étais bien incapable de répondre puisque je ne faisais pas partie du conseil d'administration du site. Me rendant compte qu'on pourrait considérer que je suis au four et au moulin, j'abandonne après un an. Je ne modère plus qu'exceptionnellement aujourd'hui. Modérer c'est sortir de soi et de ses propres idéologies en se référant à la forme et à la charte d'utilisation du site.
Pour modérer un billet, il est demandé :

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Je me demande qui remplit encore sa modération autrement qu'en pressant un des deux boutons "J'approuve" ou "Je refuse" ou encore, au mieux, un simple "Ok" dans le commentaire, pour permettre au rédacteur de suivre l'évolution de la modération pour son billet.
Même année 2007, une rencontre entre participants s'organise près de Paris et Agoravox devient une fondation. On cherche très vite à améliorer le site pour qu'il ait une information libre, indépendante et agréable à consulter. Le nombre de rédacteurs demandant la modération augmente. Pour devenir modérateur, il suffit désormais d'avoir reçu l'approbation à la publication de quatre billets. La "voiture Agoravox" a pris une boîte automatique. J'ai écrit quelques articles au sujet d'Agoravox comme "Moderato cantabile". Elle s'est internationalisée avec une version italienne. Une version belge s'est construite sur le même modèle sous le nom."medium4you.be". Je m'y suis enregistré. Sa chute s'est produite et expliquée avec le titre "Chronique d'un plantage annoncé". Les schismes vis-à-vis d'Agoravox.fr se sont produits aussi, un à un, soit quand les participants se sont fait "dégraisser" par des commentateurs soit que leurs billets n'apparaissaient pas sur l'antenne soit que la philosophie du site n'apportait pas les mêmes buts espérés ou enfin, que les commentaires sensés répondre au sujet de l'article devenaient des trolls qui ne plaisaient pas.
Ma signature "l'enfoiré" s'est effacée sur agoravox.fr en mars 2011 à la suite du billet humoristique sur mon blog "Agoravox Suite"..
En général, tous les sites de forums commencent leurs cours avec enthousiasme et se ternissent au fur et à mesure dans le temps quand ils ne sont pas renouvelés.
En juillet 2020, je reprenais le collier et les envois de mes billets envoyés à partir de mon site en changeant de signature "Allusion". Chacun pouvait devenir modérateur après avoir été publié pendant 4 billets. Les commentaires ne subissent pas de modération si ce n'est par l'intermédiaire d'un commentateur qui se sent agressé, frustrés par des commentaires négatifs ad hominem.
Quels sont, aujourd'hui, les rédacteurs de cette époque héroïque des débuts d'agoravox.fr ? En 2007, j'avais reçu une liste de rédacteurs en provenance DES DOSSIERS SECRETS DES AGORAVOXIENS. La réponse est simple : les anciens rédacteurs sont devenus très rares.
Les blogs disparaissent aussi progressivement de la circulation en perdant des participants pour des raisons énoncées au début de ce billet.

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En parallèle, j'ai écrit une histoire insolite de l'informatique dans un "eBook La Grande Gaufre" qui était sensé donner une suite au livre "La Grande Trappe" écrit par un des patrons que nous avons eu jusque dans les années 90 en Belgique. Lui parlait des entreprises de hardware dont les machines et autres gadgets disparaissaient progressivement. Moi, j'alternais les chapitres entre hardware et software dont j'étais chargé de développer. Il nous a quitté, il y a déjà en 2015 à l'âge de 79 ans.
Le blog de Paul Jorion a commencé un an après le mien. Paul revenait de Californie après avoir été remercié par une banque avec un dédit de 10.000 $. Chez lui, les dons étaient donc les bienvenus. J'ai suivi ce blog pendant longtemps avant de l'abandonner quand la censure des commentaires avaient dépassé le nombre de commentaires acceptés et qu'en plus, une cotisation d'accès comme participation s'est ajoutée ensuite pour pouvoir y accéder. Agacé, j'ai écrit Le syndrome de l'araignée blogueuse. Je n'y vais plus. Un de ses billets disait que la fréquentation baissait.
Mon but dans un forum français comme agoravox est de faire connaitre la Belgique avec son esprit parfois différent de celui des Français. Je ne cherche pas à recevoir des dizaines de commentaires puisque je me suis forcé dès le début à y répondre même s'ils sont pas à mon avantage. C'est parfois piquant et amusant. 

Agoravox.fr

En mars 2005, Carlo Revelli et Joël de Rosnay deviennent les fondateurs de Agoravox.fr comme journal citoyen comme 5ème pouvoir avec la société Cybion en parallèle. Tous deux voyaient un intérêt et un lien évidents entre 'Agoravox.fr comme source d'inspiration pour l'entreprise Cybion. Le premier billet de Carlo sur agoravox.fr date du 20 juillet 2005. Il compte 29.000 visites. Dans les 43 billets qu'il a publié au total, au rythme annuel, jusqu'en avril 2012. Lors de la sortie du film sur le 11 novembre 2001, il atteint plus de 560.000 visites et 520 réactions. Son dernier billet apporte un hommage lors de la mort du rédacteur Paul Villach. Celui-ci avait écrit un billet presque tous les jours avec un total de 821 billets publiés jusqu'à sa mort. Moi qui n'écrit qu'un billet hebdomadaire et qui connait le temps nécessaire pour le préparer à ce rythme-là, je peux me rendre compte du temps passé par Paul. Il devait passer presque tout son temps de jour et de nuit pour s'informer de l'actualité et répondre aux En plus, Paul était allé défendre agoravox.fr lors d'une rencontre avec le journaliste Marc-Fogiel. Il en parle dans "Retour sur mon intervention chez Fogiel sur Europe1". Une tension entre les médias officiels avec des journalistes et les sites citoyens, persiste et signe de cette rencontre. Fogiel s'est un peu foutu de lui en lui posant la seule question "Qu'est-ce que Agoravox a apporté de plus que les médias officiels". Un peu perdu par la question, Paul a répondu de manière assez vague sans exemple. L'opposition persiste dans "La publicité d’AgoraVox contre le « blablabla » des médias traditionnels est-elle pertinente ?". Les journalistes estiment avoir reçu un écolage universitaire et pensent fournir des informations validées sans retour de flamme. Cette tension entre "l'officiel" et "l'officieux" a existé aussi avec les blogs perceptible dans ce billet "Concurrence bloguée"

Joël De Rosnay intervient sur agoravox.fr aussi en 2005 avec des billets plus reliés à la science et à l'éducation en rapport avec sa formation de scientifique. 20 billets à son actif sans atteindre le nombre de visites et les réaction de Carlo. Le mariage entre agoravox, la science et la télé ne satisfait pas trop les commentateurs du site. Son dernier billet "L’ADN d’Internet est-il modifiable de l’intérieur ?" perd la moitié des visites. Depuis 2012, ni Joël (87 ans) ni Carlo (55 ans) ne produisent plus aucun billet. Ils se sont mis aux abonnés absents, peut-être pour surfer sur une planche réelle, sur les rivages de l'île Maurice là où Joël est né plutôt que virtuelle sur Internet. 

D'autres rédacteurs apportent encore des billets à un rythme constant et rapproché.

  • C'est Nabum a plus de 4040 billets publiés depuis février 2012 en répondant aux commentaires.
  • Sylvain Rakotoarisan plus de 3840 billets depuis mars 2007 sans beaucoup répondre aux commentaires.
  • Qui se souvient encore des rixes qui se sont produites suite aux billets de Morice jusqu'en 2015 et ses longs articles avec ses commentateurs plutôt hard ? Il sentait poindre l'extrême-droite.
    Que d'autres rédacteurs ne s'en sentent pas pas offusqué si je les oublie. 

Sur Wikipédia, agoravox n'est pas très élogieux dans son prolongement. 

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Dernière remarque : je me souviens qu'il y a eu des idées en échos entre rédacteurs pour être rétribué par la voie de agoravox. Tout travail mérite salaire, c'est certain. La question "7 heures de travail gratuits pour sauver le budget de la sécu" est-elle une bonne idéepodcast


Quand il s'agit d'exercer une passion, de manifester ses croyances, le temps ne se transforme plus en plus valeurs sonnantes et trébuchantes.

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Facebook, Twitter & Co 

En 2004 nait Facebook. C'est la ruée des utilisateurs pour parler à un « mur » permettant aux amis de l'utilisateur de laisser de petits messages auxquels d'autres utilisateurs peuvent répondre en créant de nouveaux amis potentiels dans une chaine infinie. Le réseau social mise ainsi sur sa capacité à accroître gratuitement les interactions entre ses utilisateurs pour leur faire consommer de la publicité qui paie en parallèle avec leurs connexions sur leurs pages publicitaire. Pub dont l'efficacité dépend aussi de l'importance de l'investissement pour se situer au début d'une liste construite par la mise en ligne par Google dans un ordre préférentiel. Facebook après 29 ans, est dépassé par d'autres moyens de communication. 

En 2010, j'avais écrit "Livres de figures sociales ou sociables" écrit sur le mur des lamentations.
Facebook et Twitter ont une histoire longue comme le bras, chargée d'événements et de pères-formances. On a renommé le mot Facebook en "Fakebook", en "Face de Bouc"...

En 2006, nait Twitter qui sera racheté par Elon Musk en 2013 qui veut que cette version ne soit pas modérée pour soutenir les extrémités de la liberté d'expression même si ce sont des fakenews. Il va être nommé à la tête d'un nouveau ministère de l'"efficacité gouvernementale" dans le gouvernement de Trump. Avez-vous déjà essayé de rationnaliser les relations publiques par l'efficacité d'un gouvernement ? J'ai essayé avec un peu de logique numérique qui dit que quand le courant passe cela devient égal à '1' et sinon rien ne se passe et c'est un '0" absolu sur toute la ligne. Je suis devenu trop vintage pour le comprendre. Avec l'analogique des hommes, aujourd'hui, il faut vibrer sur chacune des positions et passer au "cantiques du quantique" pour aller plus vite pour ne rien comprendre. 

 
Je suis enregistré sur Facebook mais je n'y écrit quasiment rien. Sur les hashtags # de Twitter ne me cherchez pas. Je n'y suis pas membre de cette confrérie. Partager des photos, des chiffres et des idées ponctuant le marquage généré pour croiser le fer en renvoyant toutes les publications étiquetées par le symbole dièse initial, ne me sied pas.
Tout cela se déroule avec en parallèle la pub qui commence à me taper sur le système. La publicité est désormais partout. Nous sommes entrés dans une ère de post-vérité où les publicités coupent les vivres comme une mitraillette tirant en rafales toujours les mêmes balles. Sur agoravox, une société comme AdBlock qui fait elle-même sa propre pub, pour y résister. Le serpent se mord la queue. Du coup, tout n'est plus gratuit.
Une liste de  63 Réseaux Sociaux les plus Populaires ! se sont ajoutés dans la bataille des réseaux sociaux. A quoi ça sert d'avoir un choix de cet ordre ? Pour entendre râler avec d'autres mots, d'autres dessins, d'autres vidéos ?
Un billet commence par une étincelle. Elle se développe, germe et engendre parfois un retour sur investissement personnel en feu d'artifice et pas pour ce qu'en disent les commentateurs.
L'idée génère la vie. C'est l'œuf et non pas la poule comme il est découvert scientifiquement récemment podcast

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Au sujet de Nietzsche, j'ai déjà écrit le billet "Nietzsche, oser la liberté dans un éternel retour". L'orthographe de son nom m'est devenue familière.
Dimanche, sa phrase "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" était analysée par le philosophe Matthieu Peltier podcast

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Ma conception de cette phrase est de tenter de rire de tout comme s'il s'agissait d'un antidote. Il n'y a plus de place ici pour un surhomme mais pour un homme bête et parfois méchant qui veut s'augmenter l'esprit en lisant les opinions des autres, en s'analysant en fonction d'elles pour comprendre ce qu'on vient faire dans le jeu de quilles. 

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Rien n'empêche après si l'envie subsiste d'écrire ses pensées intimes en précédant les verbes du pronom "JE". L'humour tient en forme sur la surface. Se plaindre passe en arrière-plan dans les caves sans lumière et ne change rien. La logique passe par le filtre du pragmatisme. En France, vous avez un président jupitérien mais vous n'avez pas ni Rois, ni Reines ni Princes ni les piquants du cactus.

Celui de mardi parlait de l'avocat du Prince Laurent qui demandait le recours de la Sécurité sociale podcast

Rien à avoir avec "le Prince" de Nicolas Machiavel qui montre comment devenir prince et le rester, analysant des exemples de l'histoire antique et de l'histoire italienne de l'époque. Son ouvrage ne donnait pas de conseils moraux au prince comme les traités classiques adressés à des rois. Il conseillait dans certains cas des actions contraires aux bonnes mœurs et a été souvent accusé d'immoralisme. La morale n'en a rien à y faire. Aujourd'hui, c'est le dollar qui est Roi.

Et maintenant que vais-je faire ?

"Je vais en rire pour ne plus pleurer" chantait Bécaud. Rien ne va plus ? Les billets sont le reflet de la politique. La Belgique est souvent le laboratoire de l'Europe. Le Covid et les guerres ont enrayé les esprit. L'Europe de Ursula von der Leyen vacille sur ses bases. J'envoie toujours une préversion des billets de mon site sur agoravox.fr. Sachant qu'ils demanderont parfois un certain temps avant d'être publiés. Non satisfait, je les récupèrent souvent dans la salle d'attente du purgatoire. Si je ne rie plus, c'est qu'il y a un lézard sous roche. Les actualités évoluent très vite. Même les versions définitives de Réflexions du Miroir, devenu un journal personnel, évoluent et seront très vite obsolètes. Après leur publication, je complète les infos dans mon armoire à tiroirs. Sur Agoravox, c'est rarement le cas. Pas de suivi. Un billet, c'est comme une rose qui y vit l’espace d’un matin.

La plume de Thomas Gunzig a pris un chemin très étroit de l'optimisme et je vais tenter le prendre avec luipodcast


"Verba volant scripta manent" dit le proverbe latin.
Ecrire permet de garder une trace, mais cela oblige aussi à être plus prudent de ce qu'on écrit parce que son auteur et son fournisseur d'accès, restent responsables des déclarations. Un droit de réponse orageux peut suivre si ce n'est pas en plus un appel en justice.
Pousser le bouton "XMit" du clavier avec impulsivité (avec le "X" bien choisi), c'est parfois regretter de l'avoir fait. Nous ne sommes pas encore chez Trump. Lui voit "L'Amérique conjuguée au futur antérieur".
Je n'ai jamais vraiment considéré avoir eu une autorité au-dessus de ma tête qui m'obligerait à faire des choses qui ne me conviendraient pas. Personne n'aime personne totalement. Chacun aime retrouver son image qu'il espère trouver chez l'autre. C'est raté. Savoir aimer, l'idée de départ de Facebook a pris un coup de vieux.

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Les interlocuteurs qui marquent une opposition avec ses propres idées et ses propos, apprennent plus sur les autres et sur soi-même. On ne connait rien d'eux. Il faut tester ses contacts pour comprendre où se trouve leur ligne rouge. Les "à propos" soit soit inexistant, soit non explicatif de leur background.

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J'accepte toutes critiques constructives ou non en commentaire. Tout dépend de qui les donne, de comment il l'exprime et de quoi elles ont été construite. Un croyant qui croit et un mécréant qui pense, ne peuvent pas être plus antagonistes. Créance et mécréance se transmettent de génération en génération. C'est comme l'eau et le feu. Tous deux peuvent être positifs ou négatifs quand ils sombrent dans les excès.

En 2021, j'écrivais "Auf Wiedersehen Mutti". Aujourd'hui, elle sort son livre "Liberté" dans lequel on devrait tout savoir sur sa vie.

Dans les Dossiers secrets agoravoxiens, Eponymus avait écrit "L'Enfoiré est un belge qui pense (eh oui… je sais) et en plus, il ne se soigne pas. Il pense beaucoup même : ses pensées, il nous les livre au rythme d'un article par semaine avec pas loin de 50 articles sur Agoravox dans l'année passé. Et il pense à tout en plus : libertés individuelles, laïcité, politique italienne, politique française, éducation, histoire, Internet, arts, économie, entreprises, et j'en passe. Il pense aussi plutôt bien car c'est toujours un plaisir de le lire. Ancien informaticien, c'est peut être à force de faire fonctionner ses monstres de calcul qu'il lui est venu ce curieux concept que les idées et la réflexion peuvent changer le monde si on utilise un puissant levier pour les faire passer dans l'opinion. Bizarre non ? En tout cas, l'Enfoiré, "Honni soit" comme on dit…".

Mercredi, c'est le jour des sorties au cinéma et pour "Monsieur cinéma", c'est une bonne cuvée.

L'histoire est constituée de cycles. Cela commence par un fin jet d'eau dans les hauteurs. Devient une source. Son eau descend vers la vallée. Elle devient une rivière, un fleuve serpente en méandres pour arriver à l'embouchure. Elle s'évapore en fonction de la chaleur ambiante. Elle pleut et retourne sous forme de source. 

Mardi soir à la télé, deux films s'entrechoquaient entre le passé et le futur. Ce n'est plus "Germinal" mais pas encore "Le jour d'après".. 

Ecrire est pour moi un temps à perdre ou à gagner avec la tête et les jambes avec dans le dos, la mention "Arrêts réguliers". Cela pour me permettre de noter une idée dans un carnet ou de prendre une photo.

Dernièrement, j'écrivais un dialogue dans "Le Yin et le Yang" sur mon site. Je l'envoyais ensuite sur agoravox. Le commentaire correctif de cet interlocuteur dans ce dialogue est arrivé sur agoravox.fr et pas sur mon site. L'idée de départ de départ du billet n'était pas du tout à reprendre dans sa totalité mais de sélectionner le thème d'une opposition qui fonctionne bien si l'on veut y mettre du sien. J'étais en contact avec quelqu'un qui avait une double personnalité avec un prénom et un pseudo qui se faisait opposition.

Mon billet suivant contenait une partie intimiste qui précisait que "Vous êtes ce que vous êtes et je vous respecte avec vos idées. Laissez moi, ce que je suis et reste, un enfoiré qui a des idées seulement transformées en allusions. Suis-je incompatible avec l'actualité en rigolant de tout tant que je peux encore le faire ? Le seul avantage d'être âgé est d'avoir plus de souvenirs qui souvent, se laissent écraser par le poids des ans. Il y a des fois, où il vaudrait mieux qu'on les oublie ou d'en rire encore lors des moments moroses surtout quand ce sont des séquences d'humour noir avec le choix d'être le masochiste qui demande "Fais moi peur" et le sadique qui répond "non"..
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Non, vraiment rien à foutre avec l'idée de me faire mousser en tombant dans les fils de la toile. Fini le stress. Je redonne du temps au temps. Pour moi, c'est "Vieillir en douce " sans aucune compétition. Le documentaire "2030 : vers la jeunesse éternelle" passait sur notre antenne. De quoi parlait-on ? De maintenir la carrosserie de la bagnole en se foutant du moteur qui est en dessous et qui, seule, la fera avancer.
L'ambiguïté de notre époque "à l'américaine", sans justice, risque de changer la donne. Les condamnations en justice de Trump tombent une à une avec le soutien de Elon Musk. Son immunité le rend intouchable en convertissant l'officieux à l'officiel. Transgressez et vous serez considérez par la Smala.
Je rie d'avance quand Donald et Elon vont se trouver en opposition.

Qu'écrivais-je avec cette idée ? A oui, en janvier, "Adieu monde de brutes, Bonjour monde d’abrutis".

Le cactus du jeune Nicolas Lacroix de ce mercredi avait le titre "Grève, guerre et strip-tease"podcast

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Le clip récent de Stromae et Pomme explique ce sentiment d'opposition et me parait une excellente manière de terminer ce billet sous forme de malédiction.

La semaine prochaine, je continue peut-être à en parler.

Allusion


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