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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Pauvre monsieur Guéant !

Pauvre monsieur Guéant !

Et si nous changions enfin de République

La richesse intérieure ….

Monsieur Guéant est un grand serviteur de l'état. Son talent immense, ses lourdes responsabilités, son emploi du temps démentiel valent bien quelques reconnaissances sonnantes. Et c'est là que le pauvre homme finit par trébucher. Pour avoir un train de vie qui le situe largement au dessus des fainéants, des incompétents, des incapables, des fumistes et de tous ceux qui ne veulent pas se tracasser, il a pioché dans la caisse à l'insu de son plein gré.

Monsieur Guéant est un tenant du libéralisme. Il applique à la lettre la doctrine qui veut que le talent et les responsabilités soient récompensés d'une manière digne et conséquente. C'est hélas sur l'adjectif digne qu'il trébuche. Pour l'avoir vu à l'œuvre, je ne suis personnellement pas surpris de son incompréhension pour cette notion si complexe. La dignité des grands amis de l'ancien président exigeait beaucoup de souplesse éthique …

Monsieur Guéant fait encore partie de ces gens qui affirment sans honte que les salaires sont trop élevés en France, que le Travail coûte trop cher et que le SMIC est un héritage archaïque d'une politique sociale dépassée. Malheureusement, comme beaucoup de penseurs, il ne peut s'appliquer sa doctrine. Il a des besoins au-dessus de ceux d'un ouvrier non qualifié, c'est une évidence qu'il met en application avec la rigueur de celui qui aime à se contredire.

Monsieur Guéant est un grand serviteur de l'état. Quoi de plus normal qu'il se serve royalement aux frais de la Princesse ? Il est vrai que le sens de la démocratie n'étouffe pas nos responsables qui n'ont jamais fait le deuil de l'ancien régime, des prérogatives féodales, des privilèges et des cadeaux indus. Il ne faut pas lui jeter la pierre, il agit exactement comme la plupart de ses semblables, si différents du commun qu'il est normal qu'ils s'en distinguent par quelques entorses à la loi ordinaire.

Monsieur Guéant aimait à se prélasser dans les allées du pouvoir. Quand on participe à la loi, on a bien le droit de la contourner, de l'accommoder à sa sauce, d'y glisser quelques failles opportunes, d'y prévoir des exceptions qu'on s'empresse de s'appliquer. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de cette position et qui pousse tant de ses amis à se faire avocats d'affaires.

Monsieur Guéant devra-t-il rembourser ce bien si mal acquis ? Le pourrait-il d'ailleurs qu'il ne serait pas raisonnable de montrer la voie de l'intégrité. Ce serait un fâcheux précédent. Son ami Bernard Tapie le pousse à n'en rien faire. Il n'est d'ailleurs pas le seul parmi le cercle des joyeux prévaricateurs à penser ainsi. Nous ne saurions les blâmer, dans un pays où il y a tant de niches fiscales, chacun aime à garder jalousement son os à ronger …

Monsieur Guéant pourrait-il tout simplement s'excuser de la manière si cavalière qu'il a eu de mettre la main au panier à salade ? Là, il ne faut pas exagérer. Chez ces gens là, on ne s'excuse pas monsieur. On se drape dans sa dignité, on exige même des préjudices moraux. On fait appel à la justice pour effacer les accusations, on réclame la présomption d'innocence qu'on refuse toujours aux pauvres gens.

Monsieur Guéant va continuer à pérorer, à émettre des opinions, à se montrer, à représenter la nation ou une quelconque instance officielle. Le poids du soupçon ne pèse jamais sur de telles consciences. Il ne faut rien attendre de cet individu au-dessus de la règle commune. D'autres ont traversé des turbulences qui n'ont pas empêché les caméras et les microphones de se braquer vers eux. La respectabilité n'est plus de mise dans ce microcosme véreux.

Que monsieur Guéant me pardonne cet énervement injustifié. Je n'ai pas à douter de son intégrité ; il gardera intégralement les sommes versées puisqu'il les valait bien ! Je dois aussi renoncer à enseigner les valeurs morales dans mes classes, d'ailleurs l'ami de ce monsieur a toujours prétendu que cette lourde tâche ne doit relever que de la responsabilité des religieux. J'étais bien sot de croire, l'espace de ce billet sans importance qu'il y avait des principes déontologiques, des règles éthiques, des codes moraux. Non, il n'y a qu'un dieu : « sa majesté Fric » et ses fidèles ont bien droit à quelques prérogatives discrètes.

Remboursement sien. http://rendezlargent.wesign.it/fr


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22 réactions à cet article    


  • cardom325 cardom325 15 juin 2013 09:02

    Que celui qui le croît innocent lui apporte des oranges à l’endroit où il devrait croupir depuis un bout de temps……en  tôle

     

    Il serait sans doute judicieux dans les prochaines années de créer une prison pour notables, çà va se bousculer au portillon, Sarko ( incontestable meneur) , Guéant, Lagarde, l’immaculé Eric ( Woerth) , les Balkany, Tapie…..mais aussi Cahuzac, Guérini , et autres schtroumps voleurs qui confondent leur patrimoine et l’argent public……la liste n’est pas exhaustive , j’ai l’impression que certains doivent chier dans leur froc en attendant d’autres révélations

     

    Certes ,la présomption d’innocence doit rester la règle, mais un faisceau d’indices semble laisser peu de doutes quant à la virginité judiciaire de ces individus


    • C'est Nabum C’est Nabum 15 juin 2013 09:31

      cardom325


      Pourquoi croyez-vous que j’ai choisi les Daltons ? 

      On évoque une bande organisée ...
      Le chef de Bande c’est Joe .... le petit agressif et vaniteux !

      Mais je ne fais aucune allusion vous devez bien vous en douter

    • C'est Nabum C’est Nabum 15 juin 2013 10:32

       Démosthène


      Chiche ! 

    • ZEN ZEN 15 juin 2013 11:21

      J’espère que bientôt il sera moins gai-en taule...
      Bon, je sors.


      • C'est Nabum C’est Nabum 15 juin 2013 11:23

        Zen


        Il faudrait croire en la justice de ce pays.

        Seuls les petits ont droit à sa sévérité ...

      • Ambalaba Ambalaba 15 juin 2013 11:32

        Chiche : Ascenseur onirique,
        parce que Frida elle le vaut bien... ...chanter sans compter.

        .
        D’abord, d’abord, y a l’aîné
        Lui qui est comme un melon
        Lui qui a un gros nez
        Lui qui sait plus son nom
        Monsieur tellement qu´y boit
        Tellement qu´il a bu
        Qui fait rien de ses dix doigts
        Mais lui qui n´en peut plus
        Lui qui est complètement cuit
        Et qui s´prend pour le roi
        Qui se saoule toutes les nuits
        Avec du mauvais vin
        Mais qu´on retrouve matin
        Dans l´église qui roupille
        Raide comme une saillie
        Blanc comme un cierge de Pâques
        Et puis qui balbutie
        Et qui a l´œil qui divague
        Faut vous dire, Monsieur
        Que chez ces gens-là
        On ne pense pas, Monsieur
        On ne pense pas, on prie

        Et puis, y a l´autre
        Des carottes dans les cheveux
        Qu´a jamais vu un peigne
        Qu´est méchant comme une teigne
        Même qu´il donnerait sa chemise
        A des pauvres gens heureux
        Qui a marié la Denise
        Une fille de la ville
        Enfin d´une autre ville
        Et que c´est pas fini
        Qui fait ses p´tites affaires
        Avec son p´tit chapeau
        Avec son p´tit manteau
        Avec sa p´tite auto
        Qu´aimerait bien avoir l´air
        Mais qui a pas l´air du tout
        Faut pas jouer les riches
        Quand on n´a pas le sou
        Faut vous dire, Monsieur
        Que chez ces gens-là
        On n´vit pas, Monsieur
        On n´vit pas, on triche

        Et puis, il y a les autres
        La mère qui ne dit rien
        Ou bien n´importe quoi
        Et du soir au matin
        Sous sa belle gueule d´apôtre
        Et dans son cadre en bois
        Y a la moustache du père
        Qui est mort d´une glissade
        Et qui r´garde son troupeau
        Bouffer la soupe froide
        Et ça fait des grands flchss
        Et ça fait des grands flchss
        Et puis y a la toute vieille
        Qu´en finit pas d´vibrer
        Et qu´on attend qu´elle crève
        Vu qu´c´est elle qu´a l´oseille
        Et qu´on n´écoute même pas
        C´que ses pauvres mains racontent
        Faut vous dire, Monsieur
        Que chez ces gens-là
        On n´cause pas, Monsieur
        On n´cause pas, on compte

        Et puis et puis
        Et puis il y a Frida
        Qui est belle comme un soleil
        Et qui m´aime pareil
        Que moi j´aime Frida
        Même qu´on se dit souvent
        Qu´on aura une maison
        Avec des tas de fenêtres
        Avec presque pas de murs
        Et qu´on vivra dedans
        Et qu´il fera bon y être
        Et que si c´est pas sûr
        C´est quand même peut-être
        Parce que les autres veulent pas
        Parce que les autres veulent pas
        Les autres ils disent comme ça
        Qu´elle est trop belle pour moi
        Que je suis tout juste bon
        A égorger les chats
        J´ai jamais tué de chats
        Ou alors y a longtemps
        Ou bien j´ai oublié
        Ou ils sentaient pas bon
        Enfin ils ne veulent pas
        Parfois quand on se voit
        Semblant que c´est pas exprès
        Avec ses yeux mouillants
        Elle dit qu´elle partira
        Elle dit qu´elle me suivra
        Alors pour un instant
        Pour un instant seulement
        Alors moi je la crois, Monsieur
        Pour un instant
        Pour un instant seulement
        Parce que chez ces gens-là
        Monsieur, on ne s´en va pas
        On ne s´en va pas, Monsieur
        On ne s´en va pas
        Mais il est tard, Monsieur
        Il faut que je rentre chez moi.

        Jacques Brel
        , aucune note à benner, mais en N & B.


        • C'est Nabum C’est Nabum 15 juin 2013 11:36

          Ambalala


          Grand merci monsieur Brel ! 

        • brieli67 15 juin 2013 12:38

          Si C’ pas la Santé qui leur offre couvertures et couverts enfin de vie

          Alois va les choyer l’escarcelle bien pleine

          Quelles vérités et explications peut tirer la République d’un Jacquou le Croquant

          Aux dernières nouvelles :Charles P. patauge dans le même brouet.


          • C'est Nabum C’est Nabum 15 juin 2013 13:12

            brieli67


            Tous ces bandits de grand chemin ont pris l’état en otage pour une coupe réglée. Pourquoi travailler à petite échelle quand on peut voir grand avec l’assentiment de ceux qu’on détrousse joyeusement ... ?

            Merci la constitution !

            • Richard Schneider Richard Schneider 15 juin 2013 18:36

              Bonsoir Nabum,

              Votre article décrit avec une certain verve les « malheurs » d’un janséniste au-dessus de tout soupçon - du moins jusqu’à ces dernières semaines. Signalons que Guéant n’est pas à proprement parlé un « politique », même s’il a réussi à se faire élire député dans une circonscription taillée sur mesure. C’était avant tout un haut-fonctionnaire, unanimement apprécié par l’establishment. Le pouvoir, à tous les niveaux, finit par corrompre. Changer de constitution, comme vous le souhaitez, ne changera malheureusement grand-chose : les hommes sont des hommes ...
              Il manque beaucoup de choses à ce pays ; nous n’y pouvons mais. Depuis plus de vingt-cinq ans, l’ultra-libéralisme a triomphé dans tous les domaines - y compris dans celui des esprits. Même les Grecs restent attachés à la monnaie unique. 
              Cette mondialisation a aussi eu comme corolaire, la montée en puissance, dans tous les régimes européens, de pouvoirs mal définis, plus ou moins occultes (les lobbies, les grands chefs des grands groupes, des banquiers etc ...) et, en même temps, l’abaissement de la valeur personnelle des hommes (femmes) politiques. En France, la Droite a eu de Gaulle, la Gauche Mendès-France. Mais à leur époque, la France n’était pas encore engluée dans l’Europe atlantique.
              Aujourd’hui, changer de constitution ne résoudra rien. Les politiques n’ont quasiment plus aucun pouvoir réel. Ils doivent se contenter de jouer  : ils font de la Com. La thèse de C.Salmon sur le storytelling le démontre très bien.
              On ne peut que le regretter.
              Bonne fin d’après-midi,
              RS.

              • C'est Nabum C’est Nabum 15 juin 2013 21:07

                Richard


                Nous pourrons dire à ce Monsieur Guéant, tartuffe parmi les Tartuffe :

                « Cachez ce larçin que nous ne suarions voir ! »
                Pauvre de lui, tomber si bas, alors qu’il se pensait si haut !

              • Ambalaba Ambalaba 15 juin 2013 22:00

                Nabum

                Mais que fait Lucky ? Il reluque les tableaux ?
                D’autant que les reliques du Guéant,
                c’est duplicata, loin d’être du Picasso.
                Il fait figure de pique assiette, pas très élégant.


                • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 03:37

                  Tiens un plus sage, mec et passa.

                  D’un coup j’me réveille, y’m’pousse des zanneaux.

                  Besoin d’assiste ance,
                  j’appelle un pote par son nom, c’est un Doc, est-ce qui s’ra à l’heure ?

                  Cher Nabum, je déplie le barnum, le bon Doc servira l’apéro.


                • C'est Nabum C’est Nabum 16 juin 2013 07:40

                  Ambalala


                  Point de Doc ou de Lucky
                  Pas de pénitencier ni de potence

                  Les vrais méchants demeurent impunis et pas d ejusticier dans ce phare veste, le paradis de ceux qui remplissent leur doublure et parfois leurs poches ! 

                • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 08:27

                  Nabum

                  Jean Tembien, j’oeuf aurais Pi être juste ici et je suis 1 gamm1,
                  voue l’os avé bi 1.

                  G pour voue 1 raie spé certes 1, voue l’os en T bi 1.

                  Jeune et queue même haut, 1 peut 2 chat grain,
                  haie pour voue 1 NO heure sers t’1.
                  Qu’enfer ? Kan k’oeuf air ?
                  Par long peut par l’an bi 1.

                  Point de Doc ou de Lucky,
                  pas de penny tance nid 2 peau tance.

                  Voue meuh conne essai mielleux qu’ai-je eux panse.
                  Lait poche lèpre hoche, oui mayday poche Annie.
                  Lard gens bof, Jean Manque c’est certes 1,
                  mes pour voue, j’aide eu chat grain.
                  Eau jeu sait j’os et, jeu suis 1 gamme 1.
                  A l’orque oeuf erre, loue 1 d’Emi 1,
                  cent map rince ès à l’air Hulk reine y 1.
                  Par fou ah dés en paré, par foua J con
                  prend riz 1. Si voue sa vie et, Eve où ça vais bi 1.
                  Ah, tendre, J magie noeud. Nabum, jeu Fa ti gué
                  jeu mens nuit, messe avouss avé bi 1.

                • C'est Nabum C’est Nabum 16 juin 2013 09:06

                  Ambalala


                  Quèques Berdouillements de ch’eux nous !

                  A la manière de Gaston Couté

                  « C’dimanche là, jour pour s’enfeignater, je m’avons pourtant déyeucher dès le chant du coq ! J’’avions cassé la croûte de boumn heur , pouill’é ma biaude et quéri moun couémiau et mon palquiot, j’afisltole en dimanche. Point d’affutiaux s’l’’dos pour journée de fête ! Dès l’ver du jour, j’m’étons mis en route ! 
J’m’en allons, pauv’ mariniers de Loire, me distraire un brin, à la foire à la louée.


                  Tout c’monde du bourg et d’alentours se pressera comme à confesse pour s’encanailler au bord du grand fleuve royal, not’Loire parfois si brutale, était en ces biaux jours de Saint Jean, gentille comme une charlusette ! Grande et belle assemblée qu’voil’à, nous autes, les gens de peu on va Gouépailler et s’abasoudir pour not’seul contentement ! An huit, c’est le grand concours’ des nayons du pays  : des vieilles plates, des barquasses ben usées par les ans et les fâcheries du fleuve.


                  Tantôt les gars d’ not bourg ligérien , j’en suis certain, vont régler leu’ compte à ceusses de la gran’ville et à qulques feremiers de biauce qui vont s’enseayer à ramer ! Tout l’monde est ben gaitiau au futur spectacle des rames qui vont s’cabosser, des corps qui s’culbuteront des caberioles de tout’ ceusses qui vont se ramasser dans l’eiau . Nous les gars du fleuve, on s’ra ben benaise, on va s’berlancer sur la rive tandis d’aut’ vont biger nos garnazelles !


                  On s’retrouve là pour s’encanailler sur’ l’dos des culterreux, les mangeux de terre aux gros sabiots de bois et ces malembouchés d’ bourseoisiaux d’la ville En attendant, y’a un p’tit vent ben frisquet sur not’ berge et qu’à s’accoter sur la levée on pourrait ben attraper la mort avnt qu’not’ heur ait sonnée.


                  Alors on s’presse pour se mett’e dans le gosiers queques godets de vin : une bonne saoulée de no’t goutteux Baccou ça vous r’met d’aplomb un houmm’ qui va passer l’après midi dehor’. Le breuvage vous réchauffe les boyaux du vent’e et délie itou les langues. Y’a à c’t’heure ben plus de boniments sans queue ni raison que d’propos sensés, mais en c’repos festif, on a ben l’drouet de se laisser aller. Y’a même Mounsieur l’Maire qui s’en bagosser un brin avec nous aut’, preuv’qu’il était pas fierot not’ jollet !


                  De bons p’tits gars font leur arrivée sur le fleuve à grands coups de rame, on abandonne à r’gret not’ bordée de barique et on s’agglutine le long du quai. On s’demande ben pourquoi ces pe’tios soufflent comme de beufs, qu’ils su’, qu’ils geingnent, qu’ils quintent 
pour gangner l’bout de gâtiaux qui récpmpensera les vainqueurs d’an ’huit.


                  Un malfaisants s’est entr’aponté avec l’équipage d’à côté, ça fait grand chahut de bois qui s’entrechoque. Les barquasse s’en vont à Hue ou à Dia au gré du vent et du courant . À la grosse vague du pont, nos ouésieaux brancillent, tersautent un grand coup avant qu’d’chavirer itou le bec dans l’iau. Pas si tôt sur la berge que l’ plu ingarmenté de la bande insole à plaisir le berlaud d’en face. Dans l’iau y’en a encore qui s’berdille, l’a pas l’air de savoir nager. C’est avec un grand aveniau qu’il faut le hisser sur la berge pour l’tirer de ce mauvais pas ...


                  D’autres, s’emanche sous le pont, quand la Loir’ s’enfâche et fait gros bouillon et belle écume. Y’a p’us moyen de les reconnaître Y sont pareillemnt trempés l’ tête aux pieds. Faut dire qu’elle est bien mouiollante not’ tbelle fille Liger !


                  Depuis d’début de leur vadrouill’, z’on pris des siaux d’iau sur le coin d’leur nez. Z’ont même pris sur l’dessus leur tête, une grosse secouée rien que pour eux, ceusse qu’étaient sur le fleuve. C’est ben l’charme de ce fleuve de vous virer le temps qui fait, de faire la pluie comme le joli temps et de ne jamais être partageux pour les eaux du ciel.


                  Mais rentournons-nous à la course de nos bateaux. V’las ti pas que deux barques s’accotent et nos péquits s’lancent
 des coups de boxe et l’moins malin s’retrouv’ le cul par dessus bord. En v’la des aubourgs qui nous font ben rire, nous qui avons les pieds ben au sec. À la fin partie, c’est un gars d’chez-nous qui passe tout fierot la marque d’arrivée.


                  Nous les aime-bouillons, étions tous gaïtieaux et forts content du triomphe du plus ficelle alentour. Et tertous, l’pésan coumme el’riche,
 l’amrinier tout coumme l’pauv’ pésan, on s’met à beugler à plein poumons pour l’encourager. C’est ti drôle ce tas d’gens qui braill’nt coumm’ des vieaux sur les bords d’l’ieau !


                  La cours’ terminé, nous vl’a ben embernés ! Nous aut ’ nous n’avons eu de cesse d embistrouillés les petiots gars qui bagaraient sur la Loire. Maintenant qui sont à quais, alors nous reste qu’à clabauder, nous les geigneux du canton, sur cesse qui sont pas à portée d’zoreilles !


                  Tout ça va finir au Giroeut autour 
d’la Manille et des billards pour toute la pratique du gars Bertrand. Il nous abreuve d’une armée de bocks que toute la troupe alave à p’tites lampées et de grandes lichées de vin du pays.


                  Sur les quais, y’sont plantés un parquet pour la guinche. Qu’ils ont l’air heureurs nos piquit’s. Regardez les gueuler et danser la gigue avec leurs belles !
 Faire du chahut jusqu’à la nuit ! Et don’, coumm’ça, bras-d’ssus, bras-d’ssous, 
l’s vont gueulant des cochonn’ries.
 Pus c’est cochon et pus i’s rient,
 et pus i’s vont pus i’s sont saoûls.


                  Ah  ! la bell’ jeuness’ ! Les uns ont des moeurs
 a fair’ reverdir la muse à Coppée. avant qu’d’aller s’coucher quand il est onze heures à la nuit. Les autr’s à la fin’ vadrouill’ y sont ti pas saoul’ à renifler dans un chalumeau
" C’est à c’t’heure qu’ils s’en vont chez eux’autres et nou’ itou.


                  Ah  ! mes bonn’s gens ! J’ai ben grand’peine d’m’en retourner à ma demeure !

                  Demain j’reprends les jours de peine et j’oublierai ben vite c’dimanche, jour de fête Y’ a grand ouvrage sur la Loire et faudra pas pâter en chemin pour rattraper le temps perdu à ses amuseries du dimanche.


                  Vernaculairement vôtre.



                • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 12:05

                  Nabum

                  Jean COMPREND bien des choses, mais une question me vient avant tout :
                  Je me suis assoupis quelques instants et à mon réveil (y’a koa, 20 minutes)
                  le site a bien changé, Flashback certain, articles passés, jeux de pistes... Savez-
                  vous pour l’aime.
                  hhh ?
                  Na !

                  Ce 10 sua si vite depuis kek t’en affaire pas lire dans une langue de molle hier, pas une longue
                  de boeuf bien évidemment. A ne pas confondre avé la phorie,
                  l’oeuf au riz c’est du Gato à coté. Faut sa voir que les 10 manches en flam-
                  mekueche s’épate Rhôooo mont Turc déjà, mais si la SNCF noue fée dég
                  rêves improvisées en Si mineur (tonalité redoutable pour cause de B mou Femen-
                  isé) la mamma va être furax. Vous savez c’que c’est, les pastas ça s’mange aldenté.
                  D’autant qu’ces derniers temps j’passe plus tôt pour Gorgio, l’oeuf hisse mot dit,
                  comme disait Charles pas trait net mais naze savoure.
                  Ben, l’avant âge c’est qu’j’peux faire un BBQ au jardin dans une allée au beau symbole.
                  Sas défend comme idée, faut peser l’pour et rogner l’fond, why not ou ail note, là haie l’acastillage ?
                   


                  • C'est Nabum C’est Nabum 16 juin 2013 14:06

                    Ambalala


                    Je n’entrave ren en tout ! 

                  • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 14:48

                    Nabum

                    En ces heures ubuesques, je me rappelle une leçon de mon grand-père,
                    celui-là même qui m’enseigna les échecs : « L’humour peut servir de sacré dessin. »
                    Ce papy n’était pas russe mais bien athé, raz sur et vous.
                     
                    De plus, je me répète mais, je mens.
                    Rome est à vous, vous l’os avé,
                    ces arts me plaisent à vos cotés, en non vs you.

                    Hall hors kit âme re NO mai, j’espère vous faire sourire, pourquoi pas « Ambalablanc ».

                    Nabum, si la science est sa gesse, vous êtes mont Puits et qu’1 porte vot’ rhume y lit thé.

                    D’âpre Eve où, puis-je raie pondre à certains Misters, en démo haut si choix s’y
                    qu’1 ce pire haie ?

                    Jeu voue ass ure un reuh cul certes 1.


                    • C'est Nabum C’est Nabum 16 juin 2013 14:52

                      Amballa 


                      Touché sombré 

                    • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 15:55

                      Nabum

                      BBQ à chevet, d’hélice yeux.
                      G vit 1 d’élire vostre fable de la grenouille.
                      Avant d’âge ire hâtivement, jeu voue pré si qu’il s’âge y
                      de voue présent T le bon Doc et 2 Ré table ire kek sotte ise
                      aise eau terrique, l’oeuf tout t’1 thé du mouR 1 brin black,
                      met le Doc haie 2000 cool heurts, 1 vrai Ré gale.
                      Dés olé Si jeu voue haie dé su par fou ah,
                      noue rang conte reuh rond noue 1 joue R ?
                      Mer si Barnum, pourt où et bi 1 + an corps.
                      Mont Paire futain mauve aise ohm et l’aise ot
                      nan part long pô, Mai voue, où ah.
                      Feu vertu ? Là sans thé ma cas ble,
                      quai jeu happe perdrix ? Tout hait sombre et, est-tel mens vraie.
                      Jeu panse resté où jeu suit, la familia a tendre ah,
                      7 quai te mèche air, kan pan c’est voue ?
                      Fée j’erre heure ? Il noeud sage y queue 2 maux,
                      queue meuh veule t’île ?


                      • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 17:15

                        Sous hâte, le silence est d’or et sait ceux qu’il dit doux ah faire.

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