Re-Trump moi cela ?
En février 2016, j'écrivais "Trump-moi ça ?".
Contrairement aux sentiments et ressentis des Européens, j'avais compris que c'était lui qui sortirait vainqueur des élections de l'époque dans une Amérique qui veut gouverner le monde avec le slogan "Make America great again"..
Préambule
Anne Toulouse est française d’origine, installée aux États-Unis depuis près de vingt ans, elle a pris la nationalité américaine.
Son livre "L'art de trumper" apporte des réponses à la question "comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde".
"Depuis l'élection de Donald Trump en 2016, les campagnes présidentielles traditionnelles n'existent plus, nous sommes entrés dans le royaume de la « trumperie ». La politique est devenue un show outrancier dans lequel les institutions sont méprisées. En France, l'extrême droite s'est reconnue dans le discours de Trump sur le nationalisme et la sécurité. On pense à Marine Le Pen et surtout à Éric Zemmour, mais Jean-Luc Mélenchon ou Sandrine Rousseau pratiquent les mêmes méthodes : distorsion des faits, diabolisation des adversaires, légitimation de la violence dans la rue. La politique est descendue de son piédestal. Trump a imposé X (ex-Twitter) comme un véhicule sans filtre mettant la parole présidentielle au même niveau que la logorrhée qui se déverse sur les réseaux sociaux. Alors que des clones de Trump ont vu le jour : Jair Bolsonaro, Boris Johnson... les partis classiques assistent à cette évolution avec une sorte de fascination-répulsion, et ne peuvent s'empêcher d'en emprunter quelques traits".
Elle reproche à Trump "d'avoir instauré une politique 'casino' avec une philosophie fondée sur le bluff et la naïveté". C'est ce que reproche à Trump tous les Européens qui aurait une peu de jugeote pour gouverner un pays.
C'est sans compter l'esprit américain qui est souvent opposé au nôtre dans beaucoup de manière d'agir. L'Américain n'est pas celui que vous croyez. Anne Toulouse l'écrit d'ailleurs.
En 1987, Trump avait donné sa méthode tarabiscotée dans 'L'Art du deal' qu'il définit comme un art de se contredire un adversaire par la surenchère dans une 'hyperbole véridique' pour extrapoler la vérité en utilisant les fantasmes d'un auditoire par ce qu'il aime entendre et en utilisant la formulation des mots de l'extrême des '-est" comme "greatest". Un Américain aime entendre qu'il est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort, le plus ...
L'affirmation d'un mensonge n'émeut pas un américain. Le mensonge a plus de poids que son démenti qui viendra plus tard peut-être opportuniste mais totalement désynchronisé avec le moment que le mensonge a été lancé. Trump retourne toutes les critiques à son avantage. La Justice le condamne. C'est presque une chance de devenir un martyr de la politique américaine ancienne qui n'a pas évolué avec la vie d'aujourd'hui. Outré, il sortira d'un procès qu'il y a une conspiration contre lui. Et ça marche. Les sondages en sa faveur prouvent qu'il y a encore plus d'électeurs qui voteront pour lui. Pour contrer le filon médiatique passe par le refus de répondre aux questions qui le déstabilisent avec un doigt vengeur pointé vers le journaliste qui ose l'affronter. On n'est pas ici pour parler philosophie de la politique mais de psychologie des intervenants. Pour Trump, l'élite des intellos mène de désastre en désastre tandis que se politique du show le rend sauveteur des USA avec l'incivilité, les impolitesses en passant au besoin par le vandalisme ou la violence. Le COVID a été une bénédiction pour lui. Il a été sa locomotive pour mener les théories les plus conspirationnistes.
Bref, l'Amérique, c'est un autre monde dans lequel tous les extrêmes sont permis.
Si un Européen pense qu'il a compris l'esprit américain, c'est qu'il n'a pas tout compris et doit aller voir sur place pour corriger ses intimes convictions de la bienveillance.
L'argent n'y a pas d'odeur aux States. On l'ajoute dans les choses que l'on montre comme vainqueur contre l'adversité. Pas question de haïr ceux qui en possède un peu plus que son voisin. C'est une occasion de plus d'essayer de le détrôner de son piédestal de leader des portefeuilles bien remplis. Trump peut venir se représenter dans son Boeing personnel. Je doute que Macron n'y aurait jamais pensé ni même imaginé.
En Europe, les fortunés ne sont pas aimés. Ils cachent leur fortune de peur d'être trop taxés. En Amérique, on montre sa fortune avec ostentation.
En novembre 2016, j'ai écrit L'AmerExit. Oui, elle a été amère pour les Européens qui n'avaient plus les mêmes appuis qu'auparavant.
En février 2017, "Première année et suivantes du monde selon Trump".
En octobre 2020, "Au pied du mur américain"
A la suite du livre de Obama "Une Terre Promise" dont j'avais parlé de la première partie de son livre lors de la montée ardue pour un noir jusqu'à la présidence dans "Une Terre promise difficile à conquérir" . Obama écrivait au sujet de Biden avec ces mots "Vu son âge, Joe Biden ne vise pas un deuxième mandat et cèdera le flambeau à sa vice-président Kamal Harris qui l'avait pourtant affronté dans un débat d'investiture. Biden veut suivre son instinct, comme un homme décent, honnête et loyal. Au moment d'écrire son livre, Barack Obama ne savait évidemment pas que son ancien vice-président, Joe Biden, remporterait le scrutin du 3 novembre 2020 en devenant président des États-Unis. Il revenait néanmoins sur les raisons qui l'ont poussé à choisir Biden comme colistier en 2008, parmi lesquelles son expérience et sa capacité à diriger le pays si besoin.
Barack Obama pense que l'arrivée au pouvoir de Joe Biden et Kamala Harris représente "un retour à certaines normes essentielles à la démocratie".
Lors d'une interview, Obama disait "nous sommes à un moment où la démocratie vacille. Ce pays est réellement divisé".
Comme la surprise n'est jamais totalement surprenante en politique humaine, il faut dire que si aujourd'hui, c'était grave, demain rien ne l'est plus vraiment et donc un gendarme a parfois des velléités transversales.
Le Joe Biden, président sortant, publiait une vidéo dans laquelle il annonçait sa candidature inattendu à l'élection présidentielle pour un second mandat en 2024. Kamala Harris est candidate à un second mandat de vice-présidente en tant que colistière de Joe Biden. La candidature de la vice-présidente sortante est jugée comme étant stratégique dans la mesure où elle pourrait succéder à Joe Biden qui sera âgé de 82 ans lors de l'élection en 2024, si celui-ci ne terminait pas son second mandat. Il se représente parce qu'il pense qu'une deuxième présidence de Donald Trump serait un cauchemar pour le pays. Il a entamé sa tournée de campagne par une collecte de fonds au cours de laquelle il a mis l'accent sur la longue série de déclarations provocatrices de Trump : "sa description des insurgés du 6 janvier comme des "otages", ses commentaires selon lesquels un ancien commandant militaire mérite d'être exécuté, son surnom de "perdants" pour les soldats tombés au combat, son désir d'être un "dictateur" dès le premier jour de son mandat ou sa promesse à ses partisans qu'il était leur riposte. Il faut conserver la Maison Blanche en conservant le Sénat et en reprenant la Chambre des représentants et ainsi dire que nous avons sauvé la démocratie américaine".
Chez les démocrates, la vice-présidente de Biden, Kamala Harris, sensée prendre la succession de Biden lors de l'élection de Biden, est restée transparente surtout aux yeux des Européens. Elle ne s'est pas présentée pour représenter les démocrates en 2024. Madame Obama a appuyé son mari pendant sa présidence, mais n'a jamais revendiqué de prendre sa succession. Seule femme qui aurait pu contrer et gagner contre Trump : Madame Hillary Clinton. Sa campagne de l'époque a été vidée de sa substance par des falsifications de ses désirs par les réseaux sociaux.
Le féminisme radical a encore du chemin à accomplir.
En 2024, Biden se représente donc et Kamal Harris reste plutôt discrète dans son ombre.
Après un intermède de 4 ans de présidence de Joe Biden, nous voici donc 8 ans après, alors que l'élection de Biden fait un survol, contestée par près de 50% de la population américaine qui considère que le vote de Biden d'il y a 4 ans, leur a été volé.
La course cruciale des primaires a longtemps eu le pouvoir de remodeler une course à la présidence, en faisant trébucher les favoris et en donnant un coup de pouce aux rivaux politiques les plus féroces.
Cette année, les challengers républicains de l’ancien président Donald Trump ont tenté de faire des percées auprès des participants des caucus.
Poursuivi par de nombreuses affaires en justice, Trump se dit victime de persécution politique, accusant son adversaire démocrate d'être sénile et d'être à la manœuvre pour l'empêcher de redevenir président.
Le retour de Trump à la présidence se dessine selon des analystes
..
On pense que les Etats Unis aiment la modernité et les jeunes. C'est souvent faux. Beaucoup ont la nostalgie d'un passé plus glorieux. Pour la majorité, très conservateurs comme le sont d'anciens Cow-Boys dans plus d'un cas sur deux. Il n'y a plus beaucoup de films du genre mais ceux qui sortent font un tabac grâce aux réalisateurs conservateurs républicains.
On se souvient du Clint Eastwood qui dénigrait Obama et de ses films en vieux républicain grincheux.
Actuellement, la démocratie représentée par le parti démocrate, a du plomb dans l'aile et ne trouve jusqu'ici pas de candidat suffisamment pragmatique pour contrer Trump.
En Amérique, Trump est considéré comme un candidat très valable pour son "Anti-establishment", extérieur à la politique traditionnelle de Washington. Son statut d'outsider, estimé comme pouvant apporter un changement significatif. Ses promesses de campagne qui ont été suivie d'effets comprenant la réduction des impôts, la déréglementation, la création d'emplois et le renversement de la volonté de réforme de la santé voulue par Obama. Son nationalisme avec son slogan "America first" pour protéger les intérêts américains par le renforcement des frontières. Ses préoccupations économiques perçues comme favorables aux entreprises et à la croissance économique. La tradition républicaine sur des questions clés telles que le droit à la vie, la nomination de juges conservateurs et la défense du droit de posséder des armes à feu. Sa Communication directe avec les électeurs de manière intensive en contournant les canaux de communication traditionnels en parlant directement à ses partisans dans une connexion directe avec une partie de sa base électorale.
Premier caucus républicain en Iowa est remporté haut la main par Trump.
- 23 janvier, 2ème caucus républicain dans l'État du New Hampshire aussi
.
Ron DeSantis, l'actuel gouverneur de la Floride, s'est désisté. Il était crédité d'environ 21% des voix en Iowa, devant Nikki Haley, l'ancienne ambassadrice américaine à l'ONU à environ 19%. Selon les projections des médias américains avaient déjà donné Donald Trump largement vainqueur.
- 3 février : la Caroline du Sud a voté pour la primaire démocrate. Joe Biden avait demandé que la première primaire soit organisée dans cet État qui compte une importante population afro-américaine, plus favorable aux démocrates et pour bénéficier du soutien dès le début du cycle électoral. Il a remporté l'adhésion avec un pourcentage important et a crée, sans le vouloir, une introduction honorable pour Nikki Hamey du camp républicain dans le même Etat. Actuellement, dans le camp républicain, Nikki Haley, âgée de 52 ans, est la seule à résister aux assauts de Trump en mettant en doute les capacités mentales de Donald Trump.
Elle a exprimé ses inquiétudes quant à la santé et aux capacités mentales de Donald Trump, âgé de 77 ans. Pour elle, les Américains devraient se poser la question : "Voulons-nous deux octogénaires comme candidats à la présidence ?".
En , elle publiait ses mémoires, "With All Due Respect" ("Avec tout le respect").
Elle gagne sa vie comme conférencière avec des cachets pouvant aller jusqu'à 200.000 dollars par conférence. Niki Haley est dans le clan de "interventionnisme.
Présentée comme un « faucon », hostile à l'isolationnisme défendu par ses adversaires républicains aux primaires de 2024, elle plaide pour un soutien accru à l'Ukraine face à la Russie et à Israël face au Hamas. Elle s'oppose aussi à toute coopération avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. Dans une tribune, elle s'engage à « supprimer chaque centime de l'aide étrangère aux pays » qu'elle considère comme des « ennemis » des États-Unis. Nikki Haley sera-t-elle l'autre espoir des Républicains" ?
- Le 24 février, 3ème cocus républicain dans l'Etat de Caroline du Sud avec, une fois de plus, Haley contre Trump. Et là, cela va se corser pour elle. Les gants de boxe verbaux sont de rigueur. Pour Trump, cela va mettre une corde avec beaucoup de cordes à autre chose que dans la fibre textile féminin. La National Rifle Association (NRA) sera sur la sellette devant la télé. Pas que cela les inquiète parce que le deuxième amendement la protège, mais cela pourrait réduire les bénéfices. Si Nikki ne réussit pas à gagner dans sa terre natale, elle devra jeter le gant aussi. Selon CNN, lors de sa campagne, elle a déclaré qu'elle investirait 4 millions de dollars dans des publicités dans son État de prédilection. Toutefois, les sondages réalisés en Caroline du Sud, où elle a été gouverneur, donnent une avance de 30 points de pourcentage à Trump. C'est donc, le prochain round dans un "gagne ou imper et passe".
Il est important de noter que les "bons" points de Trump ne représentent pas l'opinion de tous les Américains, et il y a eu une diversité d'opinions et de sentiments à l'égard de Trump pendant son mandat et au-delà. Les opinions politiques aux États-Unis sont souvent complexes et influencées par une variété de facteurs économiques, sociaux et culturels.
Mais dans ce pays divisé politiquement, une mauvaise performance d'un candidat, des mots mal ajustés peuvent étouffer tout espoir d'un candidat en l'empêchant de récolter des fonds, d'attirer l'attention des médias ou de maintenir sa dynamique.
Dans chaque parti, la règle est simple à la fin des combats : pour être investi, un candidat doit obtenir le soutien de plus de la moitié des délégués et super-délégués.
"The american show must go on".
Slogan : "America first"
Le slogan majeur de Trump prêche l'isolationnisme et le protectionnisme. Il a déjà été utilisé avant l'entrée en guerre des Etats Unis en Europe. Charles Lindberg voulait rester étranger et neutre à la guerre 40-45 en Europe, en étant son leader. L'attaque de Pearl Harbour par le Japon a précipité les événements. Par après, la décision prise tout a été mis en branle pour soutenir l'Europe avec des collectes et une machine de guerre en expansion.
Pourquoi ce slogan adopté à Trump est adapté parfaitement avec Trump ? Si vous vous souvenez de la première investiture d'Obama en 2008, on entrait dans une zone de turbulence des marchés à partir de Wall Street et qui s'est rependu dans le monde. Trump a eu la 'chance' de rester dans l'ombre pendant cette période troublée par les finances. C'est Obama qui s'est embourbé dans cette affaire pour le moins délicate. Il peut donc dire qu'il n'était pas impliqué dans la "faute" de gestion de la crise.
Mode d'emploi des présidentielles américaines
Cela se passe avec le vote des Grands Electeurs dépendants d'un nombre de points dans chaque Etat.
Continuons la prospective dans les différentes étapes des élections.
- 27 février : le Michigan a avancé ses primaires, conformément aux nouvelles règles du Comité national démocrate.
- 2 mars : les républicains organisent leur caucus.
- 5 mars : journée, connue sous le nom de Super Tuesday, est la plus importante des primaires démocrates qui attribue un tiers des délégués. Les deux partis organisent des primaires dans une quinzaine d’États dont Alabama, Arkansas, Californie, Colorado, Maine, Massachusetts, Minnesota, Caroline du Nord, Oklahoma, Tennessee, Texas, Vermont et Virginie. Les démocrates en Utah et caucus républicains en Alaska.
- 12 mars : démocrates à l’étranger votent en même temps en Géorgie, Washington et Mississippi. Les républicains à Hawaï.
- 19 mars : Arizona, Floride, Illinois, Kansas et Ohio votent désignent leurs délégués républicains ou démocrates.
- 4 juin : District de Columbia, Montana, New Jersey, Nouveau-Mexique et Dakota du Sud. Les États qui n'ont pas encore fixé la date, de leurs primaires ou de leurs caucus, doivent l'avoir fait avant cette date.
- Du 15 au 18 juillet : les républicains désignent leur candidat présidentiel lors de la Convention nationale républicaine dans le Wisconsin.
- Du 19 au 22 août : les démocrates installent leurs quartiers dans l'Illinois, pour désigner leur candidat. A ce moment, le candidat président et vice-président est suffisamment connu pour élaborer un programme électoral.
- 16 septembre : premier débat présidentiel entre le candidat républicain et le candidat démocrate se tient au Texas.
- 25 septembre : le seul débat entre les candidats à la vice-présidence a lieu en Pennsylvanie.
- 1er octobre : le deuxième débat présidentiel se déroule en Virginie.
- 9 octobre : le troisième et dernier débat présidentiel se tient en Utah.
- 5 novembre : les Américains sont appelés à voter pour désigner les grands électeurs qui éliront à leur tour, le président et le vice-président, tout en étant pas nécessairement en accord avec les résultats des votes. Le résultat de l'élection peut prendre plusieurs jours si le scrutin est serré et selon le délai de réception et dépouillement des bulletins par correspondance.
- 6 janvier 2025 : le Congrès se réunit pour certifier les résultats de l'élection présidentielle. Cette procédure, généralement une formalité, se déroulera cette année sous haute tension, après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021.
- 20 janvier 2025 : le président et le vice-président des États-Unis sont investis. Lors d'une cérémonie, le président prête officiellement serment la main sur la Bible et entre en fonction.
Une nouvelle présidence Trump ?
Les Républicains disent "Donald Trump avait fait de la bonne santé de l'économie américaine un argument de campagne en 2020. Le thème restera majeur cette année, l'inflation et les taux d'intérêt élevés restant au cœur des préoccupations des Américains et qui devraient figurer parmi ses priorités économiques s'il revient à la Maison Blanche :
- Droits de douane : "Lorsque des entreprises arrivent et vendent leurs produits aux États-Unis, elles devraient payer automatiquement 10%. La recette servirait à rembourser la dette", a déclaré l'ancien président sur la chaîne Fox Business dans une interview menée par son ancien conseiller économique, Larry Kudlow.
- Les tarifs douaniers à l'entrée aux Etats-Unis sont actuellement de 3,4% en moyenne, selon l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avec des disparités selon les produits et les pays d'origine. Il n'est pas clair si ce droit de douane universel de 10% viendrait se substituer ou s'ajouter à l'existant.
- Une "guerre commerciale" serait le premier "élément clé" de la politique économique de Donald Trump, explique Marcus Noland, vice-président du Peterson Institute for International Economics (PIIE), lors d'un entretien à l'AFP. Il s'inquiète que cela conduise à "affaiblir davantage le système commercial international" et à "endommager davantage l'OMC". Alors que les consommateurs peinent face à l'inflation, des hausses de droits de douane pourraient faire grimper les prix des produits importés. La Chine, principalement, devrait par ailleurs rester dans le collimateur d'un futur président. "Trump semble s'être concentré sur la guerre commerciale avec la Chine", souligne Steven Hamilton, professeur à l'Université George Washington, auprès de l'AFP.
- Les réductions d'impôts devaient être les principales mesures du premier mandat de Donald Trump pour beaucoup de ménages et pour les grosses entreprises. Cette réforme expire en 2025. "La priorité économique, s'il était élu, serait de consolider cette réforme des impôts et bâtir sur cette base", indique à l'AFP Richard Stern, un responsable de la Heritage Foundation, centre de réflexion conservateur.
- Les taux d'intérêts élevés ayant fait flamber le coût de la dette, il y aura beaucoup de pression pour que la pérennisation de la mesure induise moins de déficits qu'en 2017. Ce serait quelque chose à mi-chemin entre ce que nous avions en 2016 et ce qui a été introduit en 2017", anticipe Steven Hamilton.
- Les pièces maîtresses du programme économique de Trump seront les guerres commerciales et les réductions d'impôts, et il dira que cela met de l'argent dans les poches des Américains. Mais en réalité, cela ne fera qu'alourdir la dette américaine, augmenter le coût de l'emprunt, augmenter les coûts pour les consommateurs et probablement les isoler de nos alliés au niveau international", résume Ben Ritz, responsable du Progressive Policy Institute et d' un cercle de réflexion proche des démocrates.
- Les véhicules électriques et les panneaux solaires risquent par ailleurs de perdre de leur superbe avec dans leur sillage les industries vertes . L'Inflation Reduction Act (IRA), voté à l'été 2022, flèche 370 milliards de dollars vers les énergies propres qui a été la plus grande initiative de Biden. Donald Trump l'amoindrirait autant que possible pour "maximiser la production de combustibles fossiles. Même si la motivation est d'essayer de lutter contre le changement climatique, la bonne chose à faire est de se débarrasser de l'IRA. Pour lui, le plan de l'administration Biden va "gaspiller des centaines de milliards de dollars" d'argent public et privé pour soutenir "des technologies dont nous savons déjà qu'elles ne résoudront pas le problème", défend Richard Stern, de la Heritage Foundation.
Comme on peut le constater, les Américains ne sont pas tous Cow-Boys.
L'OTAN coute beaucoup d'agent aux Américains. Ce ne serait pas dans les perspectives d'avenir pour Trump.
Le dessous des cartes "Que fera Trump s'il est élu, que fera l'alliance de l'OTAN
?
Après s'être rogné les ongles dans une résistance à toutes ses casseroles en justice, dans un deuxième mandat, Trump n'aurait plus de complexes (de supériorité, bien sûr). Plus rien à perdre ou à gagner puisque normalement un troisième mandat n'est pas envisageable. La coutume des invectives et les sorties tonitruantes qu'il avait adopté dans une une rhétorique débridée, serait plus violente encore.
D'ailleurs, souvent imprévisible, Trump ne cache pas ses plans. Animé d'un esprit de revanche, il compte s'en prendre à ses détracteurs sans aucune sensiblerie pour les éliminer de la scène politique comme le font quelques dictateurs comme Poutine qui permet à un opposant parfaitement inconnu, Boris Nadajdin, à l'élection russe de mars pour prouver que la Russie est une démocratie.
Trump a déclaré "En 2016, j'avais dit : j'incarne votre voix. Aujourd'hui, j'ajoute que je suis votre guerrier. Je suis votre justice. Pour ceux qui ont été lésés et trahis, je suis votre revanche. Je nommerai un vrai procureur spécial pour poursuivre le président le plus corrompu de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique, Joe Biden et toute la famille criminelle. Je vais totalement anéantir l'Etat profond qui est une entité nébuleuse qui agit dans les coulisses du gouvernement".
Les élections des Twin States, ces Etats où les intentions de vote sont toujours floues pourraient basculer du camp républicain au bénéfice du camp démocrate, à la fois par tradition, par évolution démographique ou encore en raison de l’incertain taux de participation le jour J. Aucun parti indépendant pour l'élection américaine.
Débat Biden vs Trump ?
Sur les 331 millions d'Américains, le problème est qu'une majorité d'entre eux ne veulent ni de Trump ni de Biden.
Qu'on se le dise, je n'aime pas Donald Trump. Je le déteste même.
Pour moi, il est dangereux pour la sécurité du monde. Mais c'est un show man, une brute qui sait mener les abrutis là où il le veut.
On a pensé que Trump était un fou. Un psychopathe comme il est dit dans "Troublé par la personnalité ?", c'est certain.
Un égocentrique qui connait le "culte de la richesse", encore d'accord. En comparant les QI des autres présidents, le sien est présumé au niveau 145.
Il aime se confronter à ses égaux généralement des dictateurs, de la démocratie, il s'en fout du qu'en dira-t-on. Pas étonnant qu'il ait été en relation avec Poutine et King Jon-un après avoir lancé des menaces.
L'Europe est en pleine décroissance si elle pense garder Trump comme sauveur du monde. Elle doit immédiatement changer son fusil d'épaule et oser travailler seule sans un appui d'un Trump éventuel.
La BCE démocrate n'a pas vu l'inflation arriver du fait de l'après Covid, elle a cru ensuite que l'inflation était temporaire et elle croit maintenant qu'elle sera permanente. En vérité, elle fluctue en permanence en suivant les cours de Bourse.
Étonnant que les économistes brillants à la BCE soient aussi mauvais prévisionnistes. En attendant, la BCE refuse de baisser les taux d'intérêt alors que l'Europe s'enfonce dans le ralentissement économique.
Je suis sûr qu'en tant qu'autocrate, Trump se pense déjà être président à vie comme en Russie et en Chine après une "légère" révision de la constitution américaine.
Il y a eu le choc de l'économie en 2008 que nous gardons en mémoire mais qui reste dans les dents en ébranlant l'esprit américain du gagnant. 2008, c'était au temps de Obama qui a dû se débrouiller avec peu d'expérience à la présidence en deux mandats.
Cela me rappelle la vidéo d'un chapitre "Le rêve américain vit-il encore ?" dans lequel tout était déjà présent dans l'esprit américain.
Obama avait une vision plus large sur le monde qu'uniquement celle des Etats Unis. En 2009, le monde entier a commencé à rêver. Obama a reçu le Prix Nobel de la paix en guise d'encouragement à l'aube de son premier mandat.
Etait-ce un miracle ? Non, une parenthèse.
Dans le documentaire "My Amercia" de ce chapitre, le républicain George Friedman, que l'Amérique doit rester le gendarme du monde.
- Pourquoi voulez-vous être le gendarme par la domination du monde dans tous les domaines ?, demandait le réalisateur de documentaire "My Amercica" à George Friedman, spécialiste de la prévision politique et économique (16:45). Réalisateur qui hésite entre adorer ou détester l'Amérique.
- Mort à nos ennemis. Quand les Etats Unis sont en guerre, ils veulent dominer tous les aspects des opérations militaires. Sinon vous auriez peut-être affaire aux Iraniens ou aux Chinois dans une vingtaine d'années. Nous lançons des opérations qui servent nos intérêts et si elles servent les vôtres, Et bien, tant mieux.
- Mais les idéaux américains est de promettre de grandes choses à tous les peuples du monde qui sont en difficulté.
- Voilà le rêve américain. Ce n'est pas votre rêve américain. L'Amérique est un prétexte pratique pour les autres de réfléchir à leurs problèmes et à leurs responsabilité. On n'a rien sans rien sur Terre.
- Mais cela apporte des conséquences pour les autres.
- C'est le problèmes des autres. Ce pays m'a accepté. Voilà le rêve américain. Votre rêve américain est quelque chose d'étrange où les Etats Unis sont une sorte de bienfaisance.
- Vous ne trouvez pas cela égoïste ?
- Comparer les rêve à protéger le monde pendant que vous tournez des films ? Lequel des deux est égoïste ? Si les Américains n'avaient pas ce rôle qui le prendrait ?
George Friedman a 74 ans aujourd'hui. A coup sûr, il a dû voté Trump et votera pour lui, cette année.
Les Américains ont un rôle messianique dont ils ont reçu le mandat dans le monde.
Si on ne comprend pas l'esprit américain en préalable, on ne comprendra pas l'Amérique.
Le rêve américain est toujours présent. Tout dépend où . Il a seulement des hauts et des bas conjoncturels en fonction d'une propagande américaine sensée apprendre ce qui s'y passe relatée par les médias officiels ou des réseaux sociaux en relation actuellement avec les deux guerres en cours : Ukraine et Israël. C'est Israël qui tient la barre aux yeux des Américains.
L'influence de Donald Trump se fait déjà sentir. Il menace, par l'intermédiaire de ses alliés au Congrès, d'enterrer toute future aide américaine à l'Ukraine. Effet profondément néfaste sur la politique étrangère américaine de bloquer l'aide militaire à l'Ukraine. Par conséquent, il semble de plus en plus improbable que l'aide militaire à l'Ukraine soit votée par le Congrès dans les mois à venir ou même cette année. Le coup de froid est arrivé quelques minutes après que le texte, fruit de plusieurs mois de négociations au Sénat, ai été rendu public. Le projet de loi prévoit 60 milliards de dollars pour l'Ukraine et 14 milliards de dollars pour Israël, contient également une réforme du système d'immigration américain, sujet brûlant de la campagne électorale, pour laquelle 20 milliards sont prévus. Les républicains réclament depuis des mois une politique plus dure face à l'arrivée de nombreux migrants, souvent latino-américains, à la frontière avec le Mexique.
L'Europe est bien plus proche géographiquement de la Russie que les Etats Unis même si les missiles peuvent réduire les distances avec Etats Unis.
Réflexions du Miroir
Dimanche, après de nombreuses années, j'ai revu le film "Il était une fois en Amérique" que j'avais enregistré. Ce film traverse presque tout le 20ème siècle de la prohibition aux années soixante en racontant les vicissitudes dramatiques du mafieux « Noodles » et de ses amis, du miséreux ghetto juif de leur enfance vers les plus hautes sphères du crime organisé de New York de la prohibition et l'avènement du gangstérisme.
Il résume très bien ce qu'est l'Amérique profonde. Un pays de tous les possibles entre amitiés et trahisons entre administration privé ou publique. Un récent "Echappées belles" présente une Californie idyllique.
Dans cette partie des Etats Unis, j'y ai été et j'en ai parlé dans "Far West dreams". La Californie est un grand Etat des Etats Unis avec 54 grands électeurs, mais ce n'est pas le reflet de tout le pays.
Cet Etat fait rêver avec le concept de la grandeur et des potentiels accordés à ceux qui savent payer avec l'argent compté avec plusieurs zéros suivant un chiffre plus significatif. Le film "Dallas, ton univers impitoyable" a un coup de vieux en partie seulement.
Cet Etat de Californie fait rêver avec le concept de la grandeur et des potentiels accordés à ceux qui savent payer avec l'argent compté avec plusieurs zéros suivant un chiffre plus significatif. Le pays cauchemarde avec Wall Street quand la Bourse penche dans la pente douce d'une courbe descendante de l'évolution du pognon. On essaye de l'oublier par la drogue pour apaiser les remords comme le montre la dernière scène de ce dernier film de Sergio Leone comme s'il s'agissait d'un jugement dernier avec une nouvelle connerie humaine. La prohibition de l'alcool a éveillé les convoitises de la mafia
Constitué de flashbacks, ce film caricature la fin d'une époque et d'un empire avec la « flamme », les codes qui étaient en vigueur dans la jeunesse avec une fin amère. Ce film Sergio Leone l'a réalisé comme un testament personnel. Un style novateur, une mise en scène et une utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Ce n'est plus de l'alcool dont il s'agit mais de drogues.
Samedi dernier, ARTE présentait le documentaire "Qui a tué l'empire romain ?" L'Empire romain a dominé l'Europe et la Méditerranée pendant les cinq premiers siècles de notre ère. Il a grandit, s'est divisé, s'est recomposé. Il s'est effondré à cause d'adversaires impitoyables, des empereurs incapables d'assurer leur charge mais aussi suite à des indices de causes climatiques qui ont rendu l'empire plus faible révélés par des refroidissements et des pandémies lors du règne de l'Empereur Justinien à la fin du 6ème siècle (entre les années 536 à 540).
J'ai travaillé en informatique pendant plus de 25 ans pour des Américains et avec des Américains. A la fin, la transposition de ce domaine numérique dans les mains de CEO américains s'est déplacée vers celles de CEO indiens. Trois entreprises du milieu sont à la tête de grandes entreprises américaines tous étant nés en Inde
- Pichai Sundararajan, (Sundar Pichai), né le 12 juillet 1972, est CEO de Google depuis le 10 août 2015 pour la restructurer Google par la création de la nouvelle société Alphabet.
- Satya Narayana Nadella, né le 19 août 1967, est CEO de Microsoft surnommé "le pacificateur".
- Arvind Krishna qui juste après avoir décroché son doctorat en électronique de l'université d'Illinois, est CEO d'IBM, trente ans après son entrée dans cette société en étant surnommé "Monsieur intelligence artificielle".
Le dimanche 17 mars, Barack Obama viendra en Belgique pour la conférence "An Evening With President Barack Obama" au "Studio 100 Pop-Up Theatre" à Puurs. Un prélude au festival tech anversois Supernova sous la forme d'une combinaison entre une foire technologique et une conférence modérée sur les défis auxquels nous sommes confrontés selon sa vision de l'avenir.
Le cinéma n'est pas une résultante de cette situation mais un incubateur.
Les héros cinématographiques comme Schwarzenegger ont hanté l'esprit du réalisateur du documentaire "My America". Aujourd'hui, les héros du cinéma américain sont toujours là mais ils ont changé de nom, toujours avec l'esprit dominateur. Nous avons aussi le belge JCVD, Jean-Claude Van Damme qui a joué ce rôle mythique de surhomme.
Dans beaucoup de films américains, les héros qui vont redresser les torts des autres nations du monde en sauveur de l'humanité.
Il y eu Bruce Willis qui, pendant de nombreuses années, s'est évertué à sauver la veuve et l'orphelin avant qu'il ne tombe lui-même, malade d'Alzheimer.
Une saga cinématographique américaine est passée récemment à la télé Club. Composée de 3 films au générique de "La Chute (Has Fallen)" avec un scénario cousu de fils blancs, ell met en vedette, le personnage de Mike Banning incarné par Gerard Butler. Tout va très mal avec des centaines de morts pendant plus de 3/4 des films mais, dans le dernier quart, c'est le "héros Banning" qui résout les problèmes catastrophiques.
En 2013, la "Chute de la Maison Blanche" résoud une crise secouant la péninsule coréenne avec un attentat de la Corée du Nord. Mais "heureusement", Mike Banning est là, vivant et réussit à s'infiltrer discrètement dans la Maison Blanche en luttant seul pour retourner la situation désastreuse à son avantage.
En 2016, la Chute de Londres qui qui subit une attaque terroriste avec la mort de présidents des nations invitées. Au prix de lourdes pertes, l'escorte du Président américain s'enfuit et élimine plusieurs poursuivants et Banning restaure la paix des peuples.
En 2019, "Chute du Président", avec l'agent du Secret Service, Banning, mis en difficulté par une société paramilitaire interne dirigé par son ex-collègue et des forces spéciales. Des accointances et des versements d'argent sur son compte en banque qui feraient pensés qu'il est impliqué dans l'attentat. Il a donc dû prouver qu'il était resté intègre.
"On ne change pas les équipes qui gagnent" dit-on.
Mais parfois il faut tourner le disque ou changer de bobine numérique ou argentique.
Aujourd'hui, dans les films américains, il y a trop d'actions et trop de violence. Dans les films français, il n'y a plus que des analyses philosophiques et psychologiques.
Il manque cruellement d'humour d'antan dans les deux cas. Humour que l'on connaissait dans le passé. Rien à voir avec de la nostalgie dans cette constatation.
David Bowie est né le à Londres et mort le à New York. Avec neuf mois de plus que moi, s'il était encore en vie.
Il sortait en 1985, le single "This is not America" comme bande originale du film d'espionnage "Le Jeu du faucon". La chanson a été reprise de nombreuses fois jusqu'en 2021 sur l'album de Paolo Fresu
This Is Not America
This is not America, sha lalalaa
A little piece of you
The little peace in me
Will die (This is not America)
For this is not America
Blossom falls to bloom this season
Promise not to stare
Too long (This is not America)
For this is not a miracle
There was a time
A storm that blew so pure
For this could be the biggest sky
And I could have the faintest idea
Snowman melting from the inside
Falcon spirals
To the ground (This could be the biggest sky)
So bloody red tomorrows clouds
A little piece of you
The little piece in me
Will die (This could be a miracle)
A wind that blew so young
For this could be the biggest sky
And I could have the faintest idea
(For this is not America, sha lalalala)
Allusion
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