Une Chatte sur un toit brûlant

Un soir, une belle femme ou même une très belle femme... Une femme que vous avez tenté de séduire pendant des mois.
Une femme qui a parfois joué avec vous le jeu excitant du chat et de la souris, du "je veux moi non plus, du viens par là mon grand que je regarde de plus près si tu vaux vraiment le coup".
Consentente parfois, d’autres pas...
Cette femme qui jusque-là, faisait la fine bouche durant tous ces mois, finit un soir par répondre à vos avances et vous appeller sans que vous vous en doutiez un seul instant.
Cette femme belle, resplendissante, élancée, majestueuse à en perdre presque la raison et vous, certes sympathique, mais quand même un peu gauche sans vraiment être de gauche.
Et elle qui finit, par vous téléphoner peu avant minuit... Ah la la, une femme qui vous appelle à 11 heures du soir en vous susurrant à l’oreille qu’elle souhaite vous voir... C’est à tomber par terre !
Et ô comble du bonheur elle finira par vous chuchoter au coin de l’oreille, par combiné interposé, qu’elle est tout juste en bas de chez vous et n’attends qu’une chose... Que vous lui ouvriez... la porte !
Et vous que faites-vous ?
A ce stade, un homme, heu... disons un homme "normalement constitué" comme moi ne ferait qu’une chose...
Un bond de 5 mètres l’index conquérant au bout d’un bras tendu en avant de toute sa longueur pour appuyer sur le bouton d’ouverture de cette putain de porte du bas de l’immeuble fermée devant une magnifique créature alors que des tas de colporteurs et VRP en tout genre sont passés par là toute la journée.
A cet instant précis je n’aurais qu’une idée en tête. Une furieuse envie de fracasser le combiné pour qu’aucun connard ne vous dérange pour la soirée et la secrète envie de la voir monter les marches 4 à 4 en espérant lever le voile de sa combinaison moulante... à défaut de mettre avec elle, les voiles vers d’autres horizons.
Au bord de l’excitation, j’aurais relu Jaurès, Péguy et même Karl Marx, le temps qu’elle monte l’escalier, histoire d’avoir un minimum de conversation pour faire bonne figure, plutôt que de frimer avec du Condorcet en lui dégrafant le corset...
Pour finir par glisser sa main sous sa jupe pour découvrir sans surprise, le long de ses longues jambes, qu’elle aura à maintes reprises croisées et décroisées, un souffle chaud presque humide à vous faire exploser de bonheur juste à imaginer d’où il vient.
Ben non, notre homme préfère lui dire avant de raccrocher le téléphone "Non, non ne montez pas, il y a du monde dans la rue"... à lire ici
Ben un gars comme ça.... Un gars comme ça... Bof... Que voulez-vous que je vous dise ?
Même sans parler de politique ni de rien d’autre du même genre. Juste prendre un verre avec elle et discuter de la vie, du présent, de l’avenir, des gens, des riches et des pauvres, du désir et d’un tas d’autres choses aussi importantes que futiles ou juste fondamentalement dérisoires, sans nécessairement mettre la main sous la jupe ni rien d’autre d’ailleurs, nulle part ailleurs.
Juste pour le plaisir de parler à une femme pareille... Une femme à qui des tas de gens aimeraient dire des tas de choses...
Bon allez je crois que j’en ai trop dit !
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