Alice au pays des Princes de sang
« On ne prête qu’aux riches. »
Madoff, 2009
Cet article est un rêve de plus de cette Alice qui n’a pas les pieds sur terre. Lecteur, prends-le comme tel. Nous sommes dans le domaine du merveilleux. N’y vois qu’une vision héroïque de la réalité désenchantée, n’y déplore qu’un anoblissement aussi passager qu’immérité de nos ternes bureaucrates, et n’attribue pas à son auteur des opinions tranchées ou des connaissances historiques qu’elle ne saurait tenir sans risque.

Étonnant ce nouveau lord ? Eh bien non, car ils sont tous au moins aussi nobles que lui, les amis de Sarközy qui font pourtant semblant de danser la carmagnole devant nous, tous ensemble, et vive le son du canon. « Nobles » d’avant le 10e siècle, ou d’agrégation, ils sont bien au énième rendez-vous des mondialeux.
« L’agrégation à la noblesse se fait (...) par l’adoption de normes sociales considérées comme nobiliaires : rôle guerrier, renforcé par la possession des armes et de la monture, conception lignagère de la famille, absence de travail manuel... » nous apprend Wikipedia.
Nous voilà fixés. Tous cousins, sauf d’Alice, la roturière qui n’a que ses rêves pour trousseau. C’est ce que nous apprend, avec d’autres chercheurs, et sur la foi de fondations très sérieuses telles que Burkes Peerage et Roman Piso Homepage, le controversé David Icke, s’appuyant dans son essai Alice au Pays des Merveilles et le WTC, sur une bible généalogique indispensable pour remonter le fil des familles à cuiller d’argent dans la Bush.
Un historien généalogiste, Jean Delorme y agrège en 2008 le point de vue du francophone dans son enquête sur les aïeux des présidents US, après celle de Gary Boyd Roberts, un autre généalogiste pour la New England Historic Genealogical Society qui a conciencieusement catalogué ces liens du sang dans son livre Ancêtres des Présidents Américains. En effet, ces "élites" sont censées descendre des Anglais mais aussi des Français. Des Européens, mais pas tout à fait comme nous.
Les présidents et présidentiables américains, résume l’ésotériciste Eric Dubay sur son mystico-site The Atlantean Conspiracy ne seraient que des aristocrates de vieille souche européenne, complotant entre eux pour rester assis sur des trônes en plaqué or. Des présidents choisis, et non élus. A ceci près que, feux de la rampe oblige, on ne les désigne plus trop, à part la reine d’Angleterre peut-être et quelques autres têtes couronnées, par le terme suranné d’« aristocrates ». Ce terme-là coince un peu aux attaches et pourrait donner des idées de section.
Le vocable en vogue pour la reine et sa vaste famille, qui néanmoins garde un lointain rapport sémantique avec la lanterne, c’est le pluriel « illuminati ». Il signifierait selon les intéressés : éclairés de l’intérieur par les lumières de l’esprit et du 18e siècle. Selon d’autres : illuminés, donc passablement oufs, autrement dit dangereux. Un problème se pose avec le dernier en date, Obama. En est-il ou représente-t-il le "change" dans la tradition ? Par sa mère, il descend de l’aristocratie américaine, celle du Mayflower, de Jefferson même dit-on, donc apport bleuâtre, sang bleu pétrole... Mais, à vue d’oiseau, cette aristocratie-là ne doit pas être la seule raison de son accession à la Maison Blanche.
Il est intéressant d’étudier dans la foulée les armoiries du premier commis de la zone France, NS notre seigneur. Si par hasard on en trouvait de bleu (roquefort) et de (drôles de) gueules authentiques ? Ne serait-il point temps pour Alice alors, en bonne héritière de la tricoteuse 1793, indignée d’une couleur de globules si peu conforme aux idéaux républicains de Robespierre, d’utiliser la petite guillotine qui orne le bureau d’Eric de Montgolfier quand il n’est pas en garde à vue. Et slash ! Cisailler la tête en papier de notre aristo néo sur les photos de Paris Match.
Penchons-nous sur les trouvailles américaines de cette bible généalogique d’où nous arrivent ces découvertes. Son titre, c’est La Pairie de Burke (Burke’s Peerage).
Ça commence fort. Les Présidents George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt, Franklin Roosevelt et Ronald Reagan, tous avaient du sang bleu, mauve, gris, d’après les sources citées plus haut. C’est celui qui a le plus de bleu dans le sang et le moins de blues dans l’âme qui gagne dans les élections faussement démocratiques aux USA, paraît-il. Les bleus à l’âme suivront, et on en observera le progrès dans l’expression vide des élus.
"Savez-vous, affirme David Icke, que les 43 présidents américains ont du sang royal dans les veines ? 34 descendent génétiquement de Charlemagne ; 19 d’Édouard III d’Angleterre. De fait, c’est le candidat à la présidence qui a le plus de gènes royaux français ou britanniques qui gagne à chaque élection.(…) Parmi tous les présidents américains jusqu’à Clinton, on en compte trente-trois qui sont apparentés à la fois à Alfred le Grand, roi d’Angleterre, et à Charlemagne."
Et ça continue. On apprend pêle-mêle que le roi Édouard III a 2 000 connections avec le prince Charles, qui en a lui-même pas mal avec les actuels politiciens américains en vue. Les familles banquières d’Amérique suivent le mouvement, G.W. Bush en tête.
"Bush est étroitement connecté au roi d’Albanie. Il a une parenté avec chacun des membres de la famille royale Windsor. Il est relié à 20 ducs britanniques, il est le 13e cousin de la reine mère britannique, de sa fille Élisabeth II ... »
Genou en terre, manant ! Notre Bush ne se limite pas à descendre dans les sondages ; il dégringole aussi directement du roi Henry III, de Charles II et d’Édouard I d’Angleterre.
Mazette !
Les Clinton, c’est pareil. Rappelez-vous les dynasties alternées : Bush-Clinton-Bush... Clinton ? Il s’en est fallu d’un cheveu, quoique...
Mieux encore : cousin-cousine, on reste dans la famille. Par la Maison de Windsor et le roi Henry III, les Bush et les Clinton sont aussi apparentés.
Bill Clinton est relié à tous les monarques écossais, au roi Henry III d’Angleterre et à Robert Premier de France. J. F. Kerry est le 16eme cousin de Bush ; ils sont en outre frères dans la fraternité secrète Skull and Bones, où ils se livrent, dit-on, au mépris affiché du peuple qui les a élus. Ce sans-cœur de Kerry qui continue sa conférence pendant qu’on tase un étudiant sous ses yeux, a pourtant un Cœur de Lion dans sa lignée, puisqu’il descend du roi Richard.
Or c’est ce Richard qui a mené la troisième croisade de 1189. Ah…
Y aurait-il un quelconque rapport avec la promotion démocratesque de l’ingérence humanitaire ?
Bon sang ne saurait mentir.
Seulement voilà, Kerry ne pouvait que rester un second couteau. Même avec un pedigree qui se targue de parentés avec du beau monde en Albanie, Suède, Norvège, Danemark, Russie, Perse et France, il dispose de moins de gènes royaux que G.W. Bush. Alors évidemment... il ne pouvait pas gagner contre Deubeulyou, quand l’occasion s’est présentée.
Le plus pourvu de grands-mères en diadèmes, on vous l’a dit, c’est le gagnant.
Toujours chez les démocrates, surprise ! Ou plutôt, résignation. Voici Al Gore, avec son patronyme qui signifie « Horreur Sanguinolente ». Encore un cousin. D’après Michael Tsarion dans Là où finit l’Histoire (un DVD) le bel Al descend d’empereurs romains et directement de Charlemagne, ce qui fait de lui un parent éloigné de Bush et de Nixon.
"On peut faire remonter l’histoire des Illuminati jusqu’à Sumer, Babylone, l’Egypte et même la préhistoire." dit-il.
Tsarion défend en effet la thèse extrêmement discutable de l’origine orientale des noblesses européennes, ou du moins des dits « Illuminati ». Il remonte à l’Egypte ancienne. Bien sûr, tout reste à prouver.
Et tout ce beau monde se marie entre soi, là-bas en Amérique, ici en France, ailleurs en Europe de l’Union Prétendue, pour que les globules restent dans le blue. C’est que le Pouvoir Occultement Officiel ne lésine pas avec ces détails. Et que je te compte, et que je te compte les pourcentages de globules bleus. On veut du personnel de qualité, en haut lieu. Et stylé, s’il vous plaît.
Les rois et les princes sont donc passés laquais en livrée chamarrée des tireurs de ficelles et autres consultants, leurs cousins par ailleurs, issus des treize familles de marchands qui mènent le monde : Selon Springmeier, ces 13 familles seraient les Astor, Bundy, Collins, Dupont, Freeman, Kennedy, Li, Onassis, Reynolds, Rockefeller, Rotshchild, Russell et Van Duyn. Depuis 2001, il y en a peut-être eu d’autres. On lui laisse bien sûr la responsabilité de ses propos, d’autant plus qu’il se trouve actuellement en prison pour un vol allégué. Les familles en question ne lui en voudront pas : elles ont de quoi se consoler avec leurs guignols. Elles tirent les ficelles.
C’est un métier tuant, laquais, et qui rend un peu fou. On les voit en direct qui grimacent, titubent, pouffent, boivent, se cocaïnent, divorcent, épousent, chouchoutent, discourent et digressent ; et sont aussi obéissants à la hiérarchie, qu’ils se montrent despotiques envers "la masse" bétaillère, à l’instar de tous les chiens de berger de toute l’Histoire petite et grande depuis que le monde est monde.
Oui, dure existence. Quand ces bleus de sang n’obéissent pas assez vite, virés ! Et s’ils se rebiffent, pan !
Il y a de quoi en avaler sa petite cuiller en argent. Le gratin aux ordres des Familles du Monde devrait bien se syndiquer.
Ils ne manquent pourtant pas de vaillants ancêtres couronnés qui ont laissé dans l’histoire autre chose que des potins carlabrunesques ou des monicouacs. Pensez donc : iIs allaient à la guerre eux-mêmes et y envoyaient même leurs fistons !
Oui monsieur, mais maintenant, c’est différent : ils servent les grands négociants associés et n’ont pas le droit de le dire ni le coeur de se l’avouer. Ils doivent être jolis et bien fringués, la peau retendue, le sourire aux lèvres, même quand les soldats meurent. Et surtout toujours, toujours prêts à servir... de fusible.
Il y faut un certain dévouement aux intérêts de Coke and Halliburton.
A propos de coke, de coqs ou de thermite, regardez par exemple George Bush. Lui et sa Barbara sont issus de la même lignée Pierce, qui est devenue Percy, une fois franchi l’Atlantique.
Ah que voilà une lignée prometteuse ! Déjà, l’ancêtre… Lisez plutôt :
"Au temps de Guy Fawkes (un insurgé anglais, né le 13 avril 1570 à York, exécuté le 31 janvier 1606) les Pierce ont participé à la Conspiration des Feux d’Artifice, dans le but de faire sauter le Parlement."
Nos yeux se dessillent. On a compris : l’atavisme…
Guerre ! Guerre ! criait George Deubeulyou à son panache blanc tombé dans le bitume, tout comme son homonyme de père, lequel descend cahin-caha l’échelle de l’Histoire et la sienne confondues, dont le sommet se trouve être … Godefroy de Bouillon le valeureux aïeul, premier roi de Jérusalem.
Un croisé !
Ce terme de "croisade" contre le terrorisme islamique employé par Bush après les évènements du World Trade Center, ça ne vous dit rien ?
Mais c’est bien sûr… Godefroy la clé de tout ça !
Bon Sang et Palsambleu !
Chevalier du Bain, roi de Bouillon, la correspondance est claire et Sarközy avait raison : L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve je le saurai.
Alice aussi, et plus tôt que prévu.
En attendant les lendemains pourpres, sa lignée roturière se perd et pas seulement dans la nuit des temps, car elle ne saurait sans dommage cultiver la fierté et la continuité du sang et des bleus de ses têtes de mule d’ancêtres. Il n’en est pas question, ont dit les fous du roi. Où a-t-on vu que la piétaille se rengorge à propos de ce qui fut ?
Fierté de Soi = Danger pour eux. Et quand ces gens flairent le danger, aux abris.
De notre sang de parqués, ils feront donc du boudin. Transhumances et repentances seront le lot de la roture. L’hémoglobine des Artériels ne sera jamais que rouge, destinée à finir en petites mares vite absorbées dans les sables, pour que perdurent le sang bleu des Veinards et leurs privilèges de princes si joliment dits « de sang ».
Circulez, globules, rien à voir. Pas de fierté, pas de lignée pour l’Alice d’en bas, toujours prête à mijoter un cataclysme. Elle pourrait bien, madame la marquise, abriter d’indignes lubies dans son cerveau peu reptilien, telle que l’envie de vaincre, perdurer, célébrer, gouverner, vivre libre.
Sans eux.
Elle pourrait aussi la petite Alice, en venir à trouver plus protéiné ce menu sang, le sien, nourri des batailles et travaux de ses aïeux, que l’hémoglobine violacée des "élites" dont parle Platon, là-haut. Alors ce sang-là ne ferait qu’un tour et peut-être verrait-on la couleur de celui des héritiers, pour changer. Imaginez un peu pour voir, que toute une marmaille sacrilège se mette martel en tête et se refuse à livrer gratis son hémoglobine, pour que la leur continue de stagner dans leurs veines de fins-de-race ?
C’est tout l’azur du ciel qui tomberait sur la tête d’Alice soudain suspendue dans sa chute.
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