L’ex-futur exilé...
Voila le nouveau locataire de l’Elysée rassuré...
Le Français préféré des Français ne lui en veut pas.
Mieux, il n’éprouve "ni haine, ni rancœur, ni rancune".
Dans sa miséricordieuse clémence, Yannick Noah a même décidé de renoncer à un exil dont nos compatriotes ne se seraient probablement pas
remis.
Il restera donc dans l’Hexagone pour "entrer en résistance", refusant d’être "du côté des plus forts" et plus convaincu que jamais, qu’"aider les autres, c’est voter à gauche."...
C’est à la lecture de ce genre de profession de foi que l’on mesure avec désespoir cette capacité qu’ont nos personnalités "engagées", de démontrer, par leurs pirouettes, pour le moins fluctuantes, la singulière versatilité de leurs prises de positions publiques, et par-dessus tout, l’inconsistance de leur argumentaire.
Ces frasques de stars qui "se cassent" le lundi, puis qui "se cassent plus" le mardi, ont le mérite de mettre en lumière l’absurdité de ces racolages de campagne, qui consistent à drainer l’électorat sous influence et docile qui gravite dans le sillage de quelques people de service venus exhiber leur notoriété dans les meetings...
Rien n’empêche Yannick Noah de vivre légitimement sa déception de voir Nicolas Sarkozy prendre les rênes du pays et de nourrir des inquiétudes..
Mais quand on a les moyens de claquer la porte de son pays du jour au lendemain en endossant le déguisement du rebelle désabusé libre et insoumis, on évite de s’ériger en fervent défenseur des "moins forts" qui eux, faut-il le lui rappeler, ne peuvent se permettre le luxe de remplir une valise pour échapper à un verdict des urnes qui ne leur conviendrait pas.
Evidemment, mettre ses actes en phase avec ses déclarations aurait apporté du crédit à son statut de gourou sympa et charismatique, libre et dissident.
Surtout quand on se dit "courageux" et "choqué d’avoir vu ses potes se dégonfler et tourner leur veste".
Mais Yannick a décidé de positiver..
Se souvenant qu’il a encore plein de choses à faire ici, il nous gratifiera
encore un peu de sa présence.
Juste le temps d’"emplâtrer" les quelques millions d’euros des 150 concerts prévus aux quatre coins de cette France pervertie au sarkozisme, et de se retirer un temps avec famille et bagages dans son appartement new-yorkais.
Les Etats-Unis qui, comme chacun sait, sont l’endroit idéal pour entreprendre une thérapie revitalisante à base égalité sociale, de soutien de l’opprimé et d’égalité raciale.
Curieux..
Ca ne m’amuse pas trop d’écrire ces lignes...
Mais qui aime bien...
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