Comme un lundi : les bleus éliminés !
Bien le bonjour camarades ! Oyez Oyez braves gens, comme un lundi est un hebdomadaire qui vous proposera chaque lundi un point presse sur l'actualité du monde, de la France et de votre maison.
Cette semaine, les bleus éliminés !
Eliminés..., virés comme des malpropres, retour à la case départ, direction Paris... puis chacun ira là où il voudra dépenser les 100000 euros prévus à cet effet.
Lorsque dans le même temps : nos athlètes se priveront de toute motivation financière, ou presque. Dans ces conditions, forcément, ça fout un peu les nerfs. Même si vous n'êtes pas fan de football, vous ne pouvez vous empêcher de vous rappeler ce jour béni de 98 où tout un peuple fêta ses héros, où tout un peuple avait trouvé le salut dans l'idée d'une France métissée qui marchait ensemble vers la victoire.
Il faut au moins reconnaitre ce mérite là à cette victoire et à l'élan des bleus entre 98 et 2006. Mais les leçons de 2002 montrait déjà les prémices de 2010...et de 2012. Qu'est-ce qui a bien pu changer autant dans l'esprit des joueurs ? Comment ces jeunes en sont arrivés à se prendre pour des demi-dieux ? Et maintenant qu'allons nous faire de tout ce temps... ?
LE MAUVAIS ESPRIT
C'est peut-être par ça qu'il faut commencer, une bande de gamins en short que l'on claquerait bien de temps en temps et qui parfois nous font rêver. Un peu à l'image de ces 23 matchs sans défaites, qui se terminent par la suffisante défaite face à la Suède et enchainée par celle logique, contre l'Espagne.
Le mauvais esprit semble-t-il souffle sur les plaines de Clairefontaine, où la préparaition des joueurs ne semble pas correspondre à la formule consacrée : travail, humilité, pugnacité. Il faudrait peut-être commencer par leur apprendre ce que signifie les paroles de la Marseillaise, que ce sang impur n'est pas celui des étrangers, mais celui de la Royauté, un ordre séculaire renversé par la ferveur du peuple. Si cela pouvait les motiver un peu à se recentrer sur l'essentiel : le jeu !
Ils s'oublient tellement souvent, il ne se calculent pas , il se foutent les uns des autres. La discipline est ce qui manque le plus à ces joueurs, c'est tellement rageant de les voir se prendre pour ce qu'ils ne sont pas, et honnêtement, chacun sait qui d'entre eux foutent un vestiaire en l'air : Nasri, qui s'excite tout seul avec ses frappes ratées ; Ben Arfa qui se prend pour Larbi Benbarek ; Ribéry qui s'est calmé mais à un gros potentiel "con" ; Evra, provocateur et en fin de course et Mexès qui même si il parait gentil garçon, s'imagine de loin le plus grand défenseur du monde.
LES DEMI-DIEUX
Dans demi-dieux il y a demi. Et c'est peut-être de ça dont ils devraient se rappeler. Ils n'on fait aucun résultat depuis 2006 nos bleus ! Rien, nada , qutechi ! Alors le reste, il faudrait redescendre sur terre ! Sérieusement, il sont payés combien de millions par an pour faire le boulot qu'ils font ?
A partir du moment où les maillots ont été griffés de sponsor, finis la liberté et le beau jeu : c'est le joueur qui gère le mieux son image, qui remporte la mise. Il existe de très bon joueurs, mais ils travaillent pour en arriver là où ils sont. Je pense à Cristiano Ronaldo, beaucoup décrié pour son côté people, mais c'est un vrai pro qui arrive premier le matin à l'entrainement et qui en sort dernier !
Il peut faire de la pub par la suite mais au moins il exploite son potentiel. La plaie, c'est l'argent pas de doute là dessus. Leur supprimer tout ce fric et voir ce qui se passe, serait le plus juste. Mais pour que ces décisions là soient prises...
ET MAINTENANT
Objectif reconstruction ? On change d'entraineur et on recommence ? Il faut instaurer une vraie mentalité
dans cette équipe de France. Et voici ma méthode :
Premier jour :
On explique à ces joueurs qu'ils représentent la Nation Française lors des compétitions officielles. On leur explique ce qu'est une Nation , on leur explique ce qu'est la Nation Française, et enfin ce qu'est l'hymne national, la Marseillaise.
Interrogation écrite. Les plus motivés restes, les plus j'en-foutre s'en vont.
Deuxième jour :
On leur retrace l'histoire du football Français, pour qu'ils se rendent compte que nous ne sommes pas une nation de football ancrée dans l'histoire depuis le début, et que nous avons un palmarès comparable à la Hongrie ou à l'Uruguay.
Interrogation écrite. Les plus motivés restent, les plus j'en foutre s'en vont.
Troisième jour :
Et on termine par une petite sociologie du football. Les survivants sont sélectionnés pour la suite de la compétition.
Merci, et au revoir !
PS.
Petit cadeau pour rêver un peu quand même cette semaine :
LES PLUS GRANDS MATCHS DE L'EQUIPE DE FRANCE
Et une bonne semaine à vous !
Révolutionnairement Vôtre
Boris Rannou.
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