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Accueil du site > Culture & Loisirs > Sports > Les Jeux du silence

Les Jeux du silence

Le matraquage médiatique des Jeux Olympiques s'achève. Un moment de distraction volontiers accepté en période estivale mais qui souffre d'un traitement médiatique indigent faute d'approche critique.

Ces Jeux du fric ne sont pourtant pas anodins tant ils symbolisent la mercantilisation des valeurs et la banalisation d'une pratique qui vise à mutualiser les pertes et à privatiser les recettes. L'organisation même du CIO fondée sur un modèle sulfureux (opacité, cooptation, situation de monopole et l'affranchissement des droits nationaux) a de quoi interpeller.

Une chose au moins est désormais largement partagée c'est qu'au-delà du spectacle sportif, les Jeux sont avant tout l'occasion de faire de l'argent. Sans que cela suscite pour autant de curiosité sur les bénéficiaires et les clés de répartition. Le côté Victorien de ces Jeux de Londres, où les pauvres sont conviés à admirer le luxe ostentatoire des millionnaires de la planète venus arrimer pour quelques jours leur yacht sur la Tamise, est pourtant saisissant.

Ultra-libéralisme et sport même combat dans cette Grande-Bretagne où les footballeurs croulent sous l'argent quand dans, le même temps, l'austérité imposée aux services publics a conduit à vendre depuis 1979 plus de 10 000 stades rattachés à des écoles secondaires, et quand, le budget sportif annuel alloué aux écoles publiques a été réduit de 190 millions d’euros en 2010.

Austérité pour les uns, cadeaux fiscaux pour les autres puisque dans le même temps, le gouvernement de David Cameron, sous motif de compétitivité, a baissé le taux d'imposition des revenus les plus élevés de 50% à 45% et réduit de l'impôt sur les sociétés de 26% à 22%.

Ce qu'il y a d'insupportable dans ces Jeux c'est la mise en avant des vainqueurs et l'oubli des perdants pourtant souvent si proches dans la performance. A l'image somme toute de Lakshmi Mittal et de son fils porteurs de la flamme olympique dans les quartiers londoniens de Kensington et Chelsea. Un choix qui a provoqué l'écoeurement des salariés européens du groupe éponyme qui pointent les 70 000 salariés licenciés dans le monde par le numéro un de l'acier. Les syndicats accusent le milliardaire indien de liquider les hauts-fourneaux dont il dispose en Europe "bénéficiaires, mais pas assez toutefois à ses yeux" pour acheter des mines de fer beaucoup plus rentables. La cupidité serait-elle devenue une "valeur" olympique ?

Une fois de plus, la curiosité vient du net. Le site Atlantico consacre un article sur le mystérieux CIO mais, format oblige, ne rentre pas dans le détail des scandales de corruption et de conflits d'intérêts qui l'ont frappé ces dernières années.

Il faut revenir à un excellent article de Sylvain Cypel dans les colonnes du Monde de 2005 "Le CIO, un géant opaque et incontrôlable" pour commencer à comprendre le fonctionnement de l'instance olympique. Et le journaliste de rappeler que "le CIO, "organisation internationale non gouvernementale à but non lucratif" soumise à la seule juridiction du canton de Genève, n'est toujours qu'un minuscule club privé de cent vingt- trois membres, qui se cooptent sans que quiconque - Etats ou organismes internationaux reconnus - ait son mot à dire".

Les dieux du CIO et leurs amis sponsors, affaires faites, laisseront aux mortels britanniques le soin de régler l'addition finale. On sera loin du coût annoncé de 3 milliards d'euros lors du choix de Londres en 2005. Selon un rapport parlementaire britannique, la facture risque d'atteindre plutôt 13 milliards. Mais si l'on prend en compte les coûts indirects pour les services publics, dont la présence policière et militaire, on arriverait à 29 milliards. Crise, vous avez dit crise ?


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37 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 13 août 2012 13:21

    Les médias et les politiques ont fait du sport une source de revenu, une arme politique pour exacerber le nationalisme et un écran de fumée qui sert à masquer les véritables problèmes et maux de notre société. Dépenser des milliards pour un spectacle éphémère pendant que l’on coupe les subventions affectés au sport pour les écoles est une insulte à l’intelligence et au bon sens. Hisser au rang de héros nationale le gagnant toute en oubliant les perdants foule aux pieds la devise principale : « L’important, c’est de participer ». Du pain et des jeux, le problème c’est qu’il y a de moins en moins de pain mais pour les jeux, rassurez vous, après les olympiades, foot, tennis vélo et on repart pour un tour… Quant aux organisateurs, aux présidents de club etc... C’est au plus pourri et au plus fort en gueule que les paillassons de journalistes tendent leurs micros.


    • bigglop bigglop 14 août 2012 02:14

      Bonsoir à tous,

      Excellent article @Henri Moreigne,

      En complément, quelques infos :
      Les hommes de Goldman-Sachs sont partout…

      Paul Deighton, Directeur Général du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Londres

      L"article d’Atlantico mentionne Atos Origin parmi les sponsors de JO de Londres :

      Atos Origin dont le président est Thierry Breton dont le lean management a fait des dégâts chez France Télécom et ailleurs.

      Atos est présent en Grande-Bretagne avec sa filiale AtoS Healthcare qui fait le ménage chez les handicapés britanniques avec des méthodes que je qualifierai de nazies en supprimant leurs aides handicapés en les remettant sur le marché du travail et poussant certains au suicide. 1984 d’Orwell se réalise..............................

      Le scandale est que AtoS Healthcare est le sponsor principal des Jeux Paralympiques de Londres Pour vous en convaincre, lisez ces deux articles :

      http://sudatosorigin.blogspot.fr/2012/03/atos-healthcare-en-grande-bretagne-un.html

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lorsque-le-courage-ne-suffit-pas-118963?debut_forums=0




    • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 12:50

      Gabriel,
       Je ne suis pas fana de ces compétitions à haut niveaux..
       Je suis désolé de vous le dire, mais vous vous trompez. Ce sont ces JO ou toutes les organisations à grands spectacles qui créent des champions de demain chez les jeunes.
       C’est aussi un investissement sur la jeunesse.
       Hier, revenait nos athlètes à Bruxelles.
       Beaucoup de monde. De très jeunes qui connaissaient les noms des sportifs alors que j’en ignorais leur existence. Les jeunes s’en foutent complètement de l’argent qui est dépensé.
       Dans les écoles, même chose, s’il n’y a pas d’incitants, il n’y aura rien.
       Vous voyez où est la différence ?
       


    • Gabriel Gabriel 14 août 2012 14:07

      Bonjour l’enfoiré,

      Il y a une part de vérité dans vos propos, le problème n’est pas l’organisation d’évènements sportifs, qui en soit est une bonne chose, non le problème est dans l’ostentation et la démesure que les organisateurs font de l’évènement. Les milliards gaspillés, le culte de la personnalité, l’essoreuse de cerveau médiatique, les pots de vin et passes droit distribué ect…


    • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 14:21

      Gabriel,

      "le problème est dans l’ostentation et la démesure que les organisateurs font de l’évènement. "
      Bien d’accord. Voyons d’où vient l’argent. Il y a les Comités Olympiques des pays où s’organisent les jeux. Puis il y a le Comité Olympique lui-même qui lui a considérablement augmenté ses fonds de caisses. Par quoi ? Donnons des chiffres.
      Les droits audiovisuels des JO ont augmenté de 50% par rapport à ceux de des JO de Pékin. La sécurité, un problème majeur. Nouveau ? Non, mais plus crucial. Le CIO contribue au niveau de 553 millions d’euros, 14% du budget global, soit plus de 4milliards d’euros qui proviennent des droits audiovisuels pour 80% et du sponsoring. Samaranch et Rogge s’en sont préoccupés. En local, le LOCOG, le comité olympique anglais, fournit le reste.

      Et pour qui ?
      Pour ceux qui se trouvent derrière leur télé.
      Amusant non ?
      Pour une fois que nous sommes les patrons de notre connerie, on ne va pas s’en plaindre, non.


    • Gabriel Gabriel 14 août 2012 14:41

      C’est bien le problème, des coûts démesurés pour un évènement que des millions de personnes cautionnent derrière leurs téléviseurs. Pour citer Coluche : « Et dire qu’il suffirait que vous n’en achetiez plus pour qu’ils arrêtent de le vendre. Vous n’êtes pas raisonnable, non plus… »


    • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 août 2012 16:06

      La Grande Bretagne est un royaume.


      Un sujet de sa majesté ne peut pas être confondu avec un Lord, un Prince, ou un Roy. Il n’est que sujet, et lorsque la haute société vient dans son quartier, ou dans sa ville, il doit humblement laisser place en s’écartant obséquieusement.

      Et si les dépense somptuaires sont telles que son pays est ruiné, lui, ces enfants et ses petits enfants paieront une dette qu’ils n’auront pas contractés.

      Cela ne rappelle-t-il pas le fonctionnement européen ?

      Combien de monarchies en Europe ? Et on voudrait nous faire croire que c’est une démocratie (le peuple serait censé diriger). Il s’agit bel et bien d’une ploutocratie (pouvoir des riches).

      Quant au sport, il s’agit plus de fabriquer des champions comme un produit industriel, y compris à l’aide de substances plus ou moins dangereuses.

      Le devenir des êtres humains qui y ont participé n’entre absolument pas en ligne de compte. Les plus chanceux feront affiche de sponsoring, pour les plus heureux ministres de la propagande. Les autres, délaissés et malades de trop de toxines, finiront oubliés dans un sanatorium de banlieue.

      Nos beaux athlètes, dans quel état seront-ils dans vingt, trente ans ?

      • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 14:40

        Jean-Paul,

         "Combien de monarchies en Europe ? Et on voudrait nous faire croire que c’est une démocratie (le peuple serait censé diriger). Il s’agit bel et bien d’une ploutocratie (pouvoir des riches)."

        Combien de monarchies ? 10 ou 11 si l’on compte le Vatican.
        Belge, j’en fait partie, je peux donc en parler.
        Mais dans une monarchie parlementaire. Ce qui ne correspond pas du tout avec l’idée que vous en faites.
        Les ploutocraties vous en avez dans les républiques.
        Je ne vise personne, mais suivez mon regard... smiley


      • Massaliote 15 août 2012 16:54

        Le Flamand Herman Matthijs, professeur de sciences politiques à Vrije Universiteit, a calculé que le chef d’État le plus coûteux d’Europe n’est pas un monarque, mais un président : le palais de l’Élysée qu’occupe désormais François Hollande perçoit environ 115 millions d’euros pour ses frais de fonctionnement, soit plus qu’une bonne partie des familles royales réunies.

        Normal 1er coûte 4 fois plus cher qu’ Elisabeth II


      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 13 août 2012 22:04

        En France, on se focalise sans cesse sur les plus misérables, reléguant les meilleurs d’entre nous à l’arrière-plan... c’est ce qui s’appelle une société égalitaire.


        Somme nous, miséreux inclus, pour autant plus heureux ?

        • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 13 août 2012 23:25

          Merci, cher Axel, de bien vouloir nous citer quelques-uns de ces meilleurs d’entre nous que nous aurions relégués à un arrière-plan, dont les contours d’ailleurs, m’échappent un peu, je dois avouer.

          Quand au billet d’ Henry Moreigne, rien à y ajouter, sinon l’expression de mes propres colère et écoeurement. Merci.


        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 août 2012 00:14

          Excellent article. +1

          Allez. En hommage à Eric Iddle, des Monty Python, qui a entonné « Always look on the bright side of life » pendant la cérémonie de clôture des JO de Londres.

          Comme pour les Sex-Pistols, lors de la cérémonie d’ouverture, personne dans les médias (merdias) n’a relevé le sabotage.

          Je suppose qu’ils sont trop cons pour s’apercevoir que Boyle et son pote se foutaient ouvertement de la gueule du CIO et des JO.

          http://www.youtube.com/watch?v=VOAtCOsNuVM


          • Leo Le Sage 14 août 2012 01:29

            @Par Peachy Carnehan (xxx.xxx.xxx.207) 14 août 00:14
            Vous dites : « Je suppose qu’ils sont trop cons pour s’apercevoir que Boyle et son pote se foutaient ouvertement de la gueule du CIO et des JO. »
            La prestation de Mister Bean au début des jeux est déjà une bonne indication.
            J’ai aimé cette prestation.

            Peut-être que l’absence de la Reine est de l’humour anglais ? smiley
            Du moins elle a compris BOYLE ... smiley

             
            Cordialement

            Leo Le Sage
            (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 14 août 2012 10:26

            Bien relevé, Peachy, et bonjour. Ayant eu vent de cette prestation-récupération, je n’ai finalement pas regretté de ne pas l’avoir regardée, malgré l’encensement général. Mais comme dit H. Moreigne, à 29 milliards l’unité, autant tenter le consensus autour de la gabegie ! Même si pour cela, tout d’un coup comme par magie, cela passe par l’adoption de l’anarchy in da UK... Quand les mots ont perdu leur sens, que reste-t-il de l’intelligence ?


          • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 12:52

            J’adore l’humour anglais.
            Ce Mister Bean, je l’ai savouré.


          • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 14:49

            Peachy,
             J’ai une question avec un nom comme le vôtre vous devez être de nationalité ou d’origine anglaise ou je me trompe.
             L’humour anglais vous y êtes sensible donc.
             Cette sensibilité se retrouve-t-elle dans l’humour français pour vous ?
             


          • ykpaiha ykpaiha 14 août 2012 00:49

            Ais je été le seul a avoir été embarrassé par le déploiement de superlatifs a l« arrivée de nos »braves soldats médaillés« défilant la fleur au fusil entnnant en choeur ’la victoire en chantant » ?

            A voir la tete de certains je suis persuadé de beaucoups d’entre eux ont trouvé le retour ..pénible.

            Enfin en disant pénible , je pensait lourd empesé, obligé et fat...de plus les slogans n’étaient meme pas en francais mais depuis Tapie on a franchi un seuil chez addidas...

            En regardant ce spectacle je mis en parrallele celui la tout ayssi écoeurant et symptomatique de nos sociétés actuelles .

            zapons zapons..


            • spartacus spartacus 14 août 2012 01:13

              Trois semaines d’efforts, d’abnégation et de volonté qui, ne sont pas sans rappeler certaines valeurs de la droite...Vola pourquoi la boboitude se sent frustrée comme se texte.
              Erigé au dessus de tout, le goût de l’effort, du dépassement, la noblesse de la compétition, la volonté de gagner (accusations bobos reprochées souvent aux chefs d’entreprises !).

              Pas d’excuses pleurnichardes à la défaite, ce n’était la faute de personne : nos héros disaient simplement qu’ils n’ avaient pas assez travaillé et que la prochaine fois ils seraient plus performants que l’autre, qui lui, avait excellé ! Des réflexions de droite !

              Pas de nivellement par le bas, pas d’égalitarisme bobo dans le mauvais sens du terme, de mauvaise normalité.

              Mes bobos n’aiment pas les jeux,
              Ils sont pour les bobos ûblicité des valeurs de droite,  parce que personne ne comptait son temps ! On s’entraîne jour et nuit, la pénibilité érigée en vertu !
              Le sentiment que l’on ne doit jamais s’avouer vaincu, qu’il reste encore des ressources au bout de l’effort l’auteur bobo de gauche ne peux le comprendre !

              Le pire pour le bobo, ce geste magique de l’athlète qui s’enroule dans le drapeau national sitôt la victoire remportée, comme si, la France les prenait dans ses bras.
              (sauf le bobo de gauche, à la pensée malsaine qui croit de le privé ne pense qu’au fric).

              Merci on sponsoring sans lesquels ces jeux n’auraient pas pu se faire.

              Merci a Cameron de montrer l’exemple et passer l’impôt sur les sociétés de 26% à 22% alors que les bobos qui nous gouvernent zen France le passent de 30 à32%..en plus d’une bureaucratie ubuesque.
              Il aurait pu aussi faire remarquer la feuille de paye en 3 lignes de charges sociales anglaise qui montre avec nos 19 lignes à quel point notre pays est englué de bobos bureaucrate a la pensée réduite !

              En réalité les JO donnent des boutons aux bobos !


              • krachunka 14 août 2012 09:16

                L’auteur ne critique pas la compétition et l’effort des sportifs mais l’organisation et la récupération qu’il y a autour........ Merci de lire les articles avant de poster.

                *Sont vraiment de plus en plus nuls les programmeurs de bot ! ils pourraient au moins essayer de mettre un semblant d’intelligence dans leur réponses toutes faites.


              • mrdawson 14 août 2012 09:38

                J’ai compté 11 occurrences de « bobos » dans le post d’origine... Vous êtes conscient que ce mot ne veux plus rien dire à force de le balancer à tort et à travers comme cela (et déja qu’au départ il n’était pas très clair) ?

                « Moi qui ai pratiqué le rugby y ai rarement vu des bobos »
                Qu’est-ce que ça veut dire ? Vraiment, j’aimerais savoir.

                Quand au fond c’est du grand n’importe quoi, comme l’a dit un commentateur avant moi, quelque part on entend Kant vous applaudir.

                A l’auteur de l’article, merci, très bon article, et bien écrit en plus ce qui n’enlève rien. Et merci pour les liens, ça a l’air intéressant...


              • fred74 fred74 14 août 2012 09:42

                Faut il en tenir un couche pour voir dans ses jeux un quelconque mérite de quoi que se soit.

                L’essentiel n’est il pas de participer ?
                Non, gagner est l’impératif,,,,,,les autres ceux du 2 ieme rang, pas de victoire,,,,,

                Et puis les jeux sont surtout fait pour ceux qui n’ont rien d’autre à foutre qu’a les mater,,,,je sent que je vais me faire des amis sur le site,,,,


              • fred74 fred74 14 août 2012 09:35

                Pour Cogno 3

                La raison Le Calmos, c’est pas fait pour les apôtres les zappettes non,non,non, faut d’abord lire l’mode d’emploi

                M’ erde c’est pas lire l’mec, Alors quoi Calmos , faut pas s’en prendre aux gens comme lui,,,,

                les reducteurs de tête,,,,,,mais lui c’est loupé,,,,c’est le sien qu’est rétréci,,,,,, 


              • fred74 fred74 14 août 2012 09:30

                Salut Calmos,

                Pas vue les jeux, non j’étais sur Mars avec la navette ? autant prendre de la hauteur même si c’est du fric, ca fait planer plus haut que leur jeux du cirque, enfin, bref, les plus heureux sont les buveurs de bière et les bouffeurs de pissa.
                Les vrais sportif quoi, pas ceux qu’on voie à la tele courir et transpirer , on leur colle de l’huile sur le front ca fait plus vrais.
                N’empêche aprés la rigolade maintenant c’est le serieux, pas de croissante qu’ils disent à la teloche, merde alors, fini les p’tit four , place à la disette, des biscotte feront office, et pour le saumon les sardines remplacerons,,,,,,ha mais la crise je vous dit,,,,,,mais les yoooths sur les bords de la tamise,,sont à qui ??? désolé pour l’ortho de ..
                Moi, je suis bodybuildeur, un vrais, enfin plus trop maintenant, un peu moins dirons nous,,,,
                sans poudre de merlin pinpin,,,et oui ca existe encore dans nos salle, bon, certain dirons que c’est pas du sport, d’accord, qu’il aille lever la font , on en reparle ensuite. c’est de l’individuel, ca me va , pas trop collectif moi, enfin pas pour tout !
                Alors vous Calmos, c’est le rutby, c’est du collectif, ok, c’est du stratégique est de la force..
                Bon,Bon,bon,,,,,,j’en suis pas encore à ce stade,,,,,ca viendra peut être un jour
                J’ai bien dit p’ête Sieur Calmos, pas trop en d’mender non plus,,,,,
                Salut à l’auteur pour l’article, dommage que les médias dirons le contraire, que le monde entier était sous le charme de cette mascarade, que les chaines de télé n’avaient s’yeux que pour elle,,,,,,pendant qu’à cent pas,,,,,,la mort guête,,,,à cent pas de ces gros rafiots
                Un monde,,,,,,,moi et mes contradictions,,,,


                • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 14 août 2012 09:38

                  Salut Henry,


                  Depuis des lustres les JO et l’organisme qui cappote le tout ( CIO ) un panier de crabes.

                  Ce qui m’interpelle , c’est l’addition finale de ces J.O.

                  11 milliards :ici la facture monterait d’après ton article à 23 milliards, et si on rajoute les 2,5 milliards de dollars le coût du robot curiosity qui vient de se poser sur Mars : ,...cela fait une belle somme d’argent dépensée ,...alors que sur la terre plus d’un million d’être humains souffrent de la faim !

                  Certains font me rétorquer, cela n’a rien à voir,... il faut juste demander à eux :123
                  4.

                  Sans autres commentaires.


                  @+ P@py


                  • Henry Moreigne Henry Moreigne 14 août 2012 10:03

                    @ Papy : ramené en bon vieux francs on prend pleinement conscience de la gabegie


                  • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 12:43

                    Gilbert,
                     Mais tout n’est que gabegie. Espérances de lendemains qui chantent.
                     Que vous le vouliez ou non, c’est le même prix.
                     La machine est en marche. Il suffit de régler ou de resserrer les boulons.
                     Il y a les budgets et puis il y a l’addition à la sortie et ce qu’il en restera.
                     Croire que les budgets ne seront pas un peu dépassés est aussi une ignorance de la vie de tous les jours.
                     C’est ce qu’on appelle la « soupape de sécurité ».
                     Maintenant, il faut voir ce qu’on en fait après.
                     Après 4 ans, par exemple. Ce que Pékin en a fait de leurs JO.
                     Là, on voit si l’investissement a été profitable.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 12:44

                    Que ferez-vous si les JO sont organisés à Paris, par exemple ?
                    Voilà, une question comme elle est bonne.


                  • Taverne Taverne 14 août 2012 14:33

                    « Il y a les budgets et puis il y a l’addition ». A ce niveau-là de dépenses, on ne devrait plus parler d’addition mais de multiplication. Je t’aurais divisé par 20 - au moins - la facture des cérémonies, moi...Il faudrait pouvoir freiner cette surenchère du spectacle entre pays.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 15:16

                    Tout à fait, Paul,
                     Mais l’homme est ainsi fait.
                     Il a son cerveau mais il a aussi un coeur qui bat chamade quand il voit passer quelqu’un avec un fifrelin de renommée sportive ou autre d’ailleurs.
                     Alors, il commence par aduler et ensuite à râler.
                     Tu as toutes les étapes intermédiaires bien sûr. smiley
                     


                  • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 09:42

                    Quand on se rappelle ce qu’a coûté les JO de Pékin, 40 milliards, on se trouve bien en dessous.

                    Il n’y a que les jeux de Sydney qui ont été rentables.
                    Quant à ces jeux-ci, il faut les considérer comme un investissement pour rentabiliser l’Est de Londres. La ville s’en est étendue d’autant.
                    Toutes les installations vont être récupérées.
                    Ce sont des jeux fonctionnels.
                    Etre British, c’est ça.
                    Tout se crée, tout se récupère. 

                    • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 09:43

                      Proud to live in London, ai-je entendu, hier.


                    • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 14 août 2012 09:49

                      Le bilan des JO, qui a ramassé la mise ? Et bien c’est surtout Caco Calo et Mc Mickey qui ont eut une exclusivité effarante sur les fournisseurs de bouffe, sinon les londoniens eux vont payer pendant longtemps (au moins 30 ans) cette mega-kermesse sportive à laquelle ils n’ont eu que peu accès sauf si ils cassaient leur tirelire (100€ en moyenne, 180€ pour la cérémonie de cloture). Sinon on a eu droit à une débauche de nationalismes exacerbés, les anglais en premier, plus de la triche à gogo et des sombres magouilles et du favoritisme suivant la représentation au CIO et de la nationalité des magnats sportifs comme dab...Et c’est ce carnaval des pourris capitalistes que l’on nous présente comme un exemple de pacifisme et de toute les vertus.
                      Je suis resté accroché aux jeux de Mexico en 1968 ou la fête a commencé par le massacre du 2 octobre commis par l’armée mexicaine qui a ouvert le feu sur des étudiants rassemblés sur la place des Trois cultures de Tlatelolco à Mexico, bilan 500 morts. Puis pendant les jeux les coureurs de 200m américains Tommie Smith et John Carlos exclus à vie des compétitions pour avoir osé manifester contre la ségrégation raciale toujours en vigueur aux USA, il ne faut pas les oublier (+ Peter Norman le second australien associé à cette manifestation). Je me souviens du commentaire du type de la télé française, c’est une honte de mélanger la politique et le sport ect...
                      Voilà ça en a été fini pour moi des JO et de pas mal de choses d’ailleurs à la même époque.
                      http://wally-diallo.fr/blogs/index.php?title=j-o-mexico-1968-tommie-smith-se-souvient&more=1&c=1&tb=1&pb=1


                      • Old Dan 14 août 2012 10:55

                        Quoi ?
                        Vous z’en parlez encore ???...
                        Bof !


                        • escudo escudo 14 août 2012 10:58

                          Parmi les équipes présentes aux Jeux Olympiques de Londres, il y en a une, multinationale, formée de journalistes qui, entraînés par des coach politiques, excellent dans toutes les disciplines de la falsification. La médaille d’or revient aux Britanniques, premiers dans la discréditation des athlètes chinois, décrits comme des « embrouilleurs, farces de la nature, robots ». Une seconde après que la nageuse Ye Shiwen a gagné, la BBC a insinué le doute du dopage. Le Mirror parle de « brutales fabriques d’entraînement », dans lesquelles les athlètes chinois sont « construits comme des automates » avec des techniques « aux limites de la torture », et d’ « athlètes génétiquement modifiés ». La médaille d’argent va au Sole 24 Ore[1] qui, par son envoyée Colledani, décrit ainsi les athlètes chinois : « La même tête carrée, la même concentration militaire, photocopie les uns des autres, machines sans sourire, automates sans héroïsme », créés par une chaîne de montage qui « produit des gosses comme des boulons », en les obligeant au choix : « plutôt que la faim et la pauvreté, mieux vaut la discipline et le sport ». Il y a à Londres une nostalgie des belles années d’antan, quand au 19ème siècle les Chinois étaient « scientifiquement » décrits comme « patients, mais paresseux et fripouilles » ; quand les impérialistes britanniques inondaient la Chine de leur opium, en la saignant à blanc et en l’asservissant ; quand, après que les autorités chinoises en avaient interdit l’usage, la Chine fut contrainte par la guerre à céder aux puissances étrangères (dont l’Italie) des parties de son propre territoire, définies comme « concessions » ; quand à l’entrée du parc Huangpu, dans la « concession » britannique à Shanghai, se trouvait le panneau « Entrée interdite aux chiens et aux chinois ». 

                           


                          Ye Shiwen, médaille d’or, photo : Getty
                          Source de la photo : The Mirror

                          Quand elle se fût libérée, en 1949, la nouvelle Chine, n’étant pas reconnue par les USA et leurs alliés, fût de fait exclue des Jeux Olympiques auxquels elle ne pût participer qu’en 1984. Depuis lors ses succès sportifs sont allés crescendo. Ce n’est cependant pas cela qui préoccupe les puissances occidentales, mais le fait que la Chine est en train d’émerger comme puissance capable de défier la prédominance de l’Occident à l’échelle globale. Il est emblématique que même les uniformes de l’équipe étasunienne aux J.O. soient made in China. A partir de 2014 ne seront utilisés que ceux made in America, a promis le Comité olympique étasunien, organisation « no profit » financée par les multinationales. Qui, avec les miettes de ce qu’elles retirent de l’exploitation des ressources humaines et matérielles d’Asie, Afrique et Amérique Latine, financent le recrutement d’athlètes de ces régions pour les faire concourir sous la bannière étoilée. La Chine au contraire considère « le sport comme une guerre sans usage d’armes », accuse le Mirror. Ignorant que le drapeau olympique a été hissé par des militaires britanniques, qui ont utilisé leurs armes dans des guerres d’agression. La Chine est la dernière à avoir des « athlètes d’Etat », accuse Il Sole 24 Ore. Ignorant que, sur les 290 olympiens italiens, 183 sont des employés de l’état en habit de membres des forces armées, car celles-là seulement (par un choix politique précis) leur permettent de se consacrer à plein temps au sport. Une militarisation du sport, que le ministre Di Paola appelle « binôme sport-vie militaire, fondé sur une éthique partagée, caractéristique de l’appartenance à un corps militaire comme à un groupe sportif ».

                          Alors ce n’est pas une guerre qui a eu lieu contre la Libye, mais un entraînement pour les Jeux Olympiques


                          source :

                          Edition de mardi 7 août 2012 de il manifesto
                          http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20120807/manip2pg/14/manip2pz/326939/

                          Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio


                          • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2012 15:21

                            Si ce n’était que des Britanniques....
                            Les JO de Montréal ont été « absorbés » après de nombreuses années.
                            Ceux de Barcelone, ce fut un moyen de sortir de l’ombre et de prendre place parmi les grands d’Europe en rajeunissant leurs belles façades et ainsi faisant revenir les touristes.
                            Quant à ceux d’Athènes, là, ils sont encore occupés à boire la tasse.
                            Les autres ont été breack even.
                            Comme dit plus haut, il n’y a eu que les JO de Sydney qui ont été rentables avec un pourcentage appréciable.


                          • ALasverne ALasverne 15 août 2012 18:45

                            Et Cameron comme tous les chefs d’Etat des « grands » pays occidentaux, donne son soutien à la stratégie du choc en cours en Occident, en profitant de la crise pour faire les Jeux les plus chers, mais surtout les plus sécuritaires.
                            Ainsi, après les pauvres qu’il ne cesse de poursuivre de son mépris et de sa hargne policière, il teste en grandeur nature la capacité d’acceptation des anglais d’un gouvernement totalitaire. Sans oublier, pour rester dans la vague néo-libérale qui baigne encore les cervelles de l’establishment, il fait encore de beaux cadeaux à ceux qui ont déjà tout.
                            Un Premier Ministre pas plus démocrate que les Jeux n’étaient amateurs.


                            • Jean Jolly Jean Jolly 15 août 2012 20:27

                              En même temps il faut bien amuser cette populace estivale « improductive » (c’est ce qu’ils disent, entre deux spots publicitaires, les romains ).

                              Au fait ! On en fait quoi des médailles françaises ?

                              On les refond en lingot pour réintégrer le patrimoine français ou elles servent juste pour décorer les chiottes des « heureux gagnants » qui se « défoncent » ?

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Henry Moreigne

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