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NBA : à qui profite le lockout ?

En sommeil depuis le 1er juillet, la ligue américaine de basket ne parvient pas à trouver un compromis entre joueurs et dirigeants. La dernière négociation s’est une fois de plus soldée par un échec. Après l’annulation de la totalité des matches de pré-saison, David Stern, le patron de la NBA, vient d’annoncer que la saison régulière serait amputé de plusieurs rencontres. Comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les pertes pressenties ? À qui profite la situation ? Retour sur le Lockout.

« Ce n’était pas le jour pour un accord » déclare Derek Fisher, le meneur des Lakers et président du syndicat des joueurs, au sortir de la réunion de crise qui s’est tenue vendredi soir. Une fois de plus, les différents partis n’ont pas réussi à trouver l’accord qui pourrait débloquer la situation outre-atlantique.

Depuis début juillet, la NBA est donc en sommeil, la faute à un désaccord entre joueurs et dirigeants portant sur le partage des revenus de la ligue qui s’élèvent à 2,85 milliards d’euros. Alors que jusqu’ici, 57% de ces revenus étaient alloués aux salaires des joueurs contre 43% aux franchises, les dirigeants demandent que la balance s’inverse. Faute de négociations abouties, la situation reste bloquée, c’est le lockout.

Les négociations actuelles sont donc plus portées sur l’aspect financier que sportif. À l’heure actuelle, les pertes liées au lockout sont déjà considérables. On estime en effet que l’annulation des matches de pré-saison a déjà couté 200 millions de dollars à la ligue américaine. Pire, l’annulation totale de la saison couterait plus de 4 milliards de dollars à la NBA. L’enjeu financier est donc au coeur du débat. D’autant plus que le lockout menace des milliers d’emploi liés au business du basket américain. Actuellement, 400 emplois auraient déjà été supprimé selon le Sport Business Journal.

En attendant que les dirigeants et syndicats de joueurs trouvent un accord, certains joueurs ont pris les devants en signants des piges en Europe ou en Asie. Dans ce contexte, les championnats étrangers sont les grands bénéficiaires du lockout. Le championnat de France bénéficie des arrivées de Tony Parker, Nicolas Batum, Boris Diaw, er Ronny Turiaf pour ne citer qu’eux. Kobe Bryant pourrait faire les beaux jours de Bologne au prix d’un contrat pharaonique.

Les joueurs ne sont donc pas perdants au petit jeu du lockout. Au contraire, la parenthèse permet à beaucoup d’entre eux de décrocher des contrats dorés ou de parfaire leur image à travers des actions caritatives. Au risque d’une comparaison douteuse avec le monde de la finance, les affaires de gros sous font pour l’instant le malheur des petits employés qui pâtissent du lockout et, plus futilement, celui des amateurs de baskets qui sont privés, pour une durée indéterminée, de leur spectacle favoris.

Article à retrouver sur http://rubriquesport.wordpress.com/


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