Quelle est l’identité du P.S.G ?
Après la qualification du P.S.G contre Chelsea, tous les médias se sont réjouis de ce résultat sans la moindre réserve. C’est une bonne nouvelle pour le football français, voilà ce que l’on entendait et lisait un peu partout.
Une bonne nouvelle pour le football français. Et si on essayait de voir ce qui se cache derrière une telle affirmation, car vraiment, en quoi la victoire d’un club financé par un pays étranger est une bonne nouvelle pour le football français, excepté l’indice UEFA.
Il faut savoir que le club de la capitale n’a jamais entraîné derrière lui des supporters loin de ses bases, au contraire d’équipes comme Saint-Etienne ou l’Olympique de Marseille.
Plus grave, de nombreux amateurs de football habitant Paris ne se sont jamais reconnus dans le P.S.G pour diverses raisons.
A l’époque ou il était sponsorisé par Canal+ le club avait une image trop arrogante et bling bling. Pendant de longues années ce sont les supporters d’extrême droite de la tribune Boulogne qui ont terni l’image du Paris Saint Germain.
Mais aujourd’hui ce sont des critères qui sont à inclure dans les dérives de la mondialisation qui font que le club de la Capitale a perdu le peu d’âme et d’identité que certains lui attribuait.
Tout d’abord, on aimerait bien savoir quel est le supporter qui peut se reconnaître dans une équipe qui ne possède qu’un seule joueur français (Matuidi) dans son onze de base.
Vous allez me répondre qu’il en va ainsi dans de nombreux clubs européens, que c’est devenu monnaie courante depuis l’arrêt Bosman dans les années 90, que ça nous plaise ou non.
Oui, on peut toujours se satisfaire de tout, d’ailleurs aujourd’hui lorsqu’on parle « souveraineté » on est de suite assimilé à l’extrême droite. C’est tout de même inouï de voir que l’on montre du doigt ceux qui veulent garder leurs racines, leur originalité, tout ce qui fait qu’on apprécie un pays pour sa culture et sa différence. A ce titre, le football est un excellent révélateur des méfaits de la mondialisation. Fini le temps ou les clubs anglais étaient réputés pour leur jeu de tête, les allemands pour la rigueur et la discipline, les italiens pour leur coté truqueur. De nos jours, si l’on excepte le Barça qui pratique le même football depuis plusieurs décennies, plus aucune équipe n’est reconnaissable à son style de jeu. Ce sont juste les entraîneurs interchangeables qui font qu’une équipe pratique un football plus chatoyant que celle d’en face.
Des milliardaires russes, des pays du golfe qui ne se gênent pas pour financer le terrorisme par ailleurs, voilà vers qui se tourne le milieu du football pour trouver les fortunes qui leur servent à surpayer leurs joueurs .
Plus grave encore , ces généreux donateurs ont tout de même quelques exigences qui passent au second plan.
Puisqu’on parle du Paris-Saint -Germain, il faut savoir que sous-couvert de l’excuse qu’il faut mettre plus en avant la « marque » Paris, désormais « saint-germain » figure en minuscue sur le logo . Ne serait-ce pas plutôt le « saint » qui gênerait nos « amis » qataris ?
Paranoïa ?
Ou pas, surtout lorsqu’on sait que le grand Real de Madrid a dû, à cause d’un partenariat avec la Banque nationale d’Abou Dhabi, retoucher le logo du club apposé sur la carte de crédit de la banque .
C’est dans la version en anglais de Marca qu’on nous dit : « Des images du nouveau produit ont été diffusées, montrant qu’il arbore une version modifiée du logo habituel, sur lequel la croix – symbole chrétien – ornant la couronne a été retirée afin de ne pas offenser ou mettre mal à l’aise les clients musulmans ».
Ce n’est guère mieux chez l’autre grand club espagnol, ou le sponsor numero1 est Qatar Airways, puisque désormais les maillots barcelonais vendus au Moyen et Proche Orient n’arborent plus une croix mais la seule barre verticale de celle-ci.
Comme on le voit un peu partout en Europe, pour permettre à des joueurs de percevoir des salaires indécents, les plus grands clubs du Continent n’hésitent pas brader leur honneur et leur histoire, ils acceptent les exigences de sponsors venus de pays aux pratiques plus que douteuses, fortement soupçonnés de financer les islamistes qui sont par ailleurs les plus grands ennemis de notre monde occidental.
Pendant ce temps, des stars du ballon rond empochent des fortunes sans se soucier de savoir si cet argent n’est pas quelque peu taché de sang. Certains d’entre eux, comme le mercenaire Ibrahimovic, vont même jusqu’à insulter le pays dans lequel ils exercent leur métier. Il est sur qu’il n’ira pas insulté le magnifique pays qu’est le Qatar, endroit ou il est invité à chasser au faucon.
Il y a dans l’attitude du joueur suédois du racisme social, il se comporte comme ces élites de la mondialisation qui ne respectent plus rien ni personne, qui n’ont plus qu’une seule nationalité, celle des affaires et du fric.
Ce n’est donc pas étonnant qu’il insulte la France,et qu’il mette le P.S.G à part, puisque ce club n’a plus de nationalité, il n’est plus qu’un énorme tiroir caisse qu’on ne peut insulter .
P.S
On aimerait savoir ce que pense celui qui a fait venir les qataris au P.S.G, Nicolas Sarkozy, de la sortie du joueur suédois.
N’a-t-il pas envie de lui dire « La France tu l’aimes ou tu la quittes » ?
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