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Accueil du site > Culture & Loisirs > Voyages > Retour de Malte

Retour de Malte

Une île qui a conservé son authenticité malgré les dominations successives. Un pays où les influences diverses ont su s’allier avec harmonie. 

Je reviens d’un pays étonnant, ne serait-ce que parce qu’il collectionne les qualités et les avantages là où d’autres laissent proliférer les désagréments et les tracas. Pensez donc, en vous promenant au hasard des rues de ses villes et villages, vous ne rencontrerez ni policier ( s’il y en a ils sont d’une discrétion exemplaire ), ni clochard, ni gréviste ; votre regard ne sera agressé ni par des graffitis, ni par des panneaux publicitaires ; à aucun moment vous ne risquerez de glisser sur une crotte de chien ou un papier gras et si vous louez une voiture vous n’aurez pas à vous embarrasser de monnaie, les parkings sont gratuits. Cela est suffisamment rare pour que je le souligne dès le début de mon article avant même de vous parler des charmes et attraits de cette île méditerranéenne qui, par sa situation géographique a, depuis les temps les plus reculés, suscité la convoitise des hommes. A cela s’ajoute l’amabilité des habitants, les fêtes fréquentes, la couleur de l’eau d’un bleu profond, le climat ensoleillé, l’abondance des jardins qui regorgent de fleurs et surtout - car ce que l’on vient chercher ici ce ne sont pas les paysages - la magnificence d’un patrimoine architectural exceptionnel, oeuvre des chevaliers de Saint Jean qui firent d’une île de 14, 5 km de largeur et de 27 km de longueur un véritable joyau. Enfin, cerise sur le gâteau, voilà un lieu qui, depuis le néolithique, n’a cessé de sublimer la femme au point que l’exercice des cultes était plus volontiers confié à des prêtresses qu’à des prêtres, pour la simple raison que leur dieu était une déesse : celle de la fécondité. Enfin, si Malte connut les invasions et les pillages, l’adversité ne l’a jamais privée de son originalité, elle n’a jamais adjuré sa foi profonde qui remonte à son évangélisation par l’apôtre saint Paul, qui y fit naufrage en l’an 60, et, ce, malgré la longue occupation arabe dont les stigmates demeurent par contre importants dans la syntaxe de la langue maltaise. Une île exemplaire, à coup sûr, et qui mérite que l’on y fit escale, mieux encore que l’on s’y attarde, tant elle a de petites merveilles à révéler - pas moins de 300 églises et autant de palais, sans compter l’une des rades les plus belles du monde et un parfum de jadis ou d’autrefois qui ne peut manquer de séduire le touriste le plus exigeant.

La Valette, Mosta, Mdina, autant de trésors semés sur ce caillou aride ou, sans la main de l’homme, l’héritage serait pauvre. Son intérêt fut de tout temps stratégique parce, comme le disait Homère, elle est le nombril de la Méditerranée. Destination culturelle, Malte offre en prime ses lagons azurés où baignades et plongée sous-marine sont le quotidien des vacanciers, ses côtes découpées, ses chemins creux et ses herbes odorantes. Les forêts néolithiques ont disparu depuis belle lurette, victimes de la sécheresse et de l’érosion. Seuls les jardins de San Anton et de Buskett, où nous nous promenons un matin, suffisamment tôt pour qu’il n’y ait pas trop de visiteurs, conservent des chênes centenaires et s’ombragent de caroubiers, de jacarandas et d’eucalyptus. La capitale se prête à merveille à la découverte pédestre, car les distances sont toujours raisonnables : d’une extrémité de la cité à l’autre, il y a moins de 1 km. Cela permet de mieux apprécier les monuments de la ville, l’auberge de Castille, par exemple, le plus bel édifice érigé par l’Ordre avec son élégante envolée de marches et sa riche façade baroque. Elle accueillait jadis les Espagnols et les Portugais sous son haut porche flanqué de canons. Au hasard de la promenade, on surprend la population dans ses activités coutumières, le maçon qui taille le calcaire, les vieilles femmes qui discutent entre elles et on goûte, de manière olfactive du moins, aux différentes saveurs de la cuisine maltaise : celles de la soupe aux légumes, du lapin en cocotte ou des gâteaux frits aux dattes qui s’échappent des fenêtres. Signalons également que Malte figure parmi les points de chute les plus hospitaliers de la planète, Ordre des chevaliers oblige, car ils sont toujours là.

C’est en 1530 que l’empereur Charles-Quint leur fit don de l’archipel. L’Ordre fut bien accueilli par la population qui espérait être ainsi mieux protégée des fréquentes attaques ottomanes. Ce n’est donc pas sans raison que ces derniers firent en sorte que l’île se transforme en une forteresse inexpugnable, y ajoutant de surcroît un véritable patrimoine artistique. Ayant résisté aux Ottomans, l’Ordre va cependant céder sous les coups de butoir du jeune et fringant Bonaparte qui se chargera de le piller allégrement et de le disperser. C’est à Rome que les chevaliers iront se réfugier et regrouperont leurs forces. Mais les Maltais n’apprécièrent guère ces conquérants et leur domination et appelleront à leur secours les rois de Sicile et d’Angleterre. On sait ce qui s’en suivit : en 1814, l’archipel passera aux mains de l’empire britannique. Quant aux chevaliers, ils n’ont pas perdu pour autant leur véritable raison d’être : l’exercice de la charité. Aujourd’hui l’Ordre fournit une assistance médicale pendant les conflits internationaux, apporte aide et assistance lors des catastrophes naturelles et lutte en permanence, dans une centaine de pays, contre la faim, la maladie et le dénuement. Etat souverain, il est toujours présent à Malte et, chaque 8 septembre, les chevaliers entendent la messe à la co-cathédrale Saint-Jean lors d’une cérémonie grandiose.

Mais pour bénéficier d’horizons plus luxuriants, il faut se rendre à Gozo qui se tient à quelques encablures. L’île verte de la nymphe Calypso, qui sut retenir Ulysse prisonnier de ses charmes durant 7 années, est considérée comme le grenier de l’archipel maltais avec ses cultures en terrasses et ses nombreuses fermes agricoles. Nous nous y rendons en bateau pour la journée, séduits, dès l’abord, par ses souples coteaux, ses eaux cristallines, ses villages nichés sur les hauteurs, ses églises baroques et l’ensemble mégalithique de Ggantija admirablement conservé malgré ses 5500 d’âge. Les Maltais l’ont baptisé " la tour des géants ", alors que l’on sait aujourd’hui que les bâtisseurs étaient de petite taille. En cette aube de l’humanité, fallait-il qu’ils soient courageux pour dresser des roches pesant jusqu’à 18 tonnes afin de composer un temple qui, par sa structure, était chargé d’évoquer la déesse de la fécondité. Autre curiosité de Gozo, ses baies et criques que l’on visite en barques, barques colorées et typiquement maltaises, seules en mesure de se faufiler dans ce labyrinthe de grottes jusqu’à la fenêtre bleue formée d’une arche géante et de pierres coralliennes continûment drossées par le ressac.

De retour à Malte, ville où les oranges mûrissent en décembre et où les horloges indiquent une mauvaise heure pour tromper le diable, nous entrons dans un musée à ciel ouvert que les chevaliers de Saint-Jean, succédant aux Siciliens, aux Phéniciens, aux Romains, aux Arabes et aux Normands, conçurent méthodiquement, si bien que quatre siècles plus tard nous restons sans voix devant le prodige représenté par tant de richesses artistiques et architecturales accumulées sur ce caillou petit et stérile. Exercice familier pour des chevaliers qui ne reconnaissent qu’un maître : celui de l’Ordre. Des jardins de Baracca, baignés de soleil, nous découvrons une vue sur l’ensemble des 3 cités, le fort Saint Ange, les chantiers navals, jouissant d’un panorama et d’un raccourci historique à couper le souffle. Quant à la co-cathédrale Saint Jean, c’est à l’évidence un pur chef-d’oeuvre de l’art baroque. Il faut avouer que sa nef flamboyante pavée de 400 pierres tombales ( celles des chevaliers ) en marbre polychrome à de quoi vous saisir, car malgré ce ruissellement d’or, l’harmonie et l’élégance l’emportent largement sur l’insolente richesse de la décoration. Au musée adjacent, d’autres merveilles nous attendent : deux toiles du Caravage qui séjourna dans l’île de 1607 à 1610 " La décollation de Saint Jean Baptiste " où le drame de la lumière et de l’ombre s’orchestre de façon tragique et un Saint-Jérôme dont l’expression touche le coeur par son intensité.

La capitale a été composée de façon telle que toutes les rues s’ouvrent sur la mer pour signifier, si besoin est, qu’ici l’essentiel c’est elle. Ville animée avec ses nombreuses boutiques, ses marchés, ses maisons pittoresques, ses artères piétonnes où il faut bon flâner ou s’attarder à la terrasse d’un café pour boire la délicieuse boisson locale : le kinnie. La population a ce quelque chose de joyeux, de serein qui reflète l’atmosphère de l’île qui, bien que rattachée depuis peu à l’union européenne, semble totalement étrangère aux convulsions qui secouent en permanence les autres Nations.

La visite en bateau des 3 cités compte également parmi les temps forts de notre séjour. Face à la menace ottomane, le grand maître Nicolas Cotoner avait fortifié les hauteurs des 3 villes et dépensé, pour ce faire, une fortune. Impressionnante et toute de pierre blonde ( celle locale de Malte ressemble beaucoup à la pierre du Périgord ), la ligne de défense assurait à La Valette une vaste zone de sécurité et d’approvisionnement. Elle fut consolidée et améliorée par les Britanniques qui avaient fait de Malte une base maritime stratégique après que Nelson ait délogé Bonaparte et conquis ce rocher si convoité. Les Anglais occupèrent l’archipel maltais de 1814 à 1979 et surent le quitter avec panache, salués par les milliers de mouchoirs blancs que les autochtones agitaient du haut des remparts.

Un siècle trois-quart de présence britannique a fatalement laissé des traces et pas seulement par la présence de quelques façades plus victoriennes que nature. L’anglais demeure la seconde langue officielle, le polo bénéficie de tous les respects, la presse est bilingue, les cabines téléphoniques sont rouges, le tea five o’clock a force de loi, les écoliers portent volontiers le blazer et la cravate rayée, enfin la conduite automobile se pratique à gauche...so british.

Mais le moment le plus inoubliable de notre séjour reste incontestablement la visite de nuit de Mdina, ancienne capitale de l’île qui cache, à l’ombre de ses fortifications, une sérénité confinant au recueillement. Ce n’est pas sans raison qu’on l’appelle " la cité du silence ". La parcourir, presque seuls, c’est entrer, comme dans un rêve, au coeur même du XVIIe siècle. Imaginez cette cité enveloppée dans ses murailles avec les façades de ses palais aux fenêtres ouvragées, sa cathédrale Saint-Paul, ses artères étroites, ses escaliers sans fin, où la vie se devine plus qu’elle ne se perçoit. Belle au bois dormant que l’on n’ose éveiller et qui nous fait marcher comme des pénitents, pénétrés par la solennité du décor et la profondeur du mystère de tout ce passé enseveli dans sa gravité muette. En levée de rideau, la porte principale se coiffe de l’orgueilleux blason du grand maître Vilhena et introduit dans ce lieu déserté, ou mieux, suspendu dans le temps.

La ville de Rabat (prononcer toutes les lettres ), dont le quartier aristocratique de Mdina n’est séparé que par une esplanade, est profondément liée à l’introduction du christianisme dans l’île, à la suite du naufrage de l’apôtre Paul qui l’évangélisera en trois mois, avant d’être conduit à Rome où il sera décapité. Rabat est aussi animée que Mdina est silencieuse, avec ses bars, ses boutiques bigarrées qui proposent à profusion l’artisanat du pays, soit la verrerie, presque aussi élaborée que celle de Murano, la dentelle et le travail filigrané de l’or et de l’argent. Catholiques pratiquants à 85%, ce qui mérite d’être souligné à notre époque, les Maltais témoignent d’une ferveur peu commune. Chaque village, chaque quartier possède son saint patron auquel est réservé des festi nombreuses et toujours hautes en couleur. Nous avons assisté à la Fête-Dieu à Rabat et le spectacle ne manquait ni de cette ferveur populaire, ni de cette joie païenne qui fait suite à l’office et à la procession. D’ailleurs le drapeau de l’île n’est-il par dominé par la croix ? Mais l’origine exacte de cette croix reste mystérieuse. Pour quelques-uns, elle aurait une signification guerrière, pour d’autres, elle symbolise soit les huit béatitudes du Christ, soit les huit langues de l’Ordre. Dans tous les cas de figure, elle apparaît indissociable de la saga des chevaliers de Sain-Jean.

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21 réactions à cet article    


  • caramico 15 juin 2010 12:14

    merci de nous avoir fait voyager en rêve, et de nous avoir donné envie d’ y aller physiquement.


    • ZenZoe ZenZoe 15 juin 2010 14:31

      Vous parlez peu des Maltais eux-mêmes, dommage, car ils sont adorables (ceux que j’ai rencontrés du moins) : aimables, ouverts, naturels.


      • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 15 juin 2010 14:44

        C’est exactement ce que j’ai écrit ZenZoe : de cette amabilité des habitants, de ce qui émane de la population de joyeux et de serein, de leur ferveur, de leur authenticité, de cette île sans conflit si plaisante et captivante à visiter.


        • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 16:40

          Armelle,

          Ah, Malte vieille connaissance, cela me ramène 28 ans en arrière.
          Je me souviens qu’à l’époque quand je disais, je vais à Malte, on plaçait l’île sur un autre continent.
          J’ai même choisi ce cadre pour mon thriller « Le Grand Maitre virtuel ».
          Bonne remise en route.
          Faudrait que j’y retourne un jour.
          Je suis sûr que je resterais bouche bée.
          Quand j’y ai été, alors qu’il ne pleut presque jamais, en juin, j’ai eu un orage dont je me souviens encore.
          Le lendemain on lisait dans la presse :« In Malta, it never rains, it poors ».  smiley


          • Pierre Polomé Pierre Polomé 15 juin 2010 17:33

            Vous êtes payée par l’Office de tourisme ? Dans votre fatras de prospectus qui n’a rien d’un article, je relève votre plaisir à ne voir « ni clochard, ni gréviste » et votre considération des musulmans : "malgré la longue occupation arabe dont les stigmates demeurent par contre importants dans la syntaxe de la langue maltaise« . Et les Ottomans ne sont qu’une »menace"… Pas de pauvres, pas d’arabes, pas de syndicats, cette île est un paradis pour vous… La vérité est que Malte est une horreur, presqu’entièrement construite de quartiers bien moches, des ghettos de riches comme la baie du Hilton à Saint-Julian ou les quartiers de débauche des étudiants à Sliema. Il n’y a plus de campagne et la moindre baie est hérissée d’immeubles. On y a même construit quelques fausses plages de sable… Les Anglais et les curés ont à jamais gâché cet archipel, franchement un des plus vilains coins de Méditerranée.


            • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 17:51

              Pierre,
               Comme je l’ai dit plus haut, mes impressions datent.
               Je ne sais si vous connaissez les lieux pour y avoir été.
               Le paradis (qui n’existe nulle part) on ne le trouverait pas vraiment à Malte, mais à Gozo.
               Là on se croit dans les mers du sud.
               C’est vrai, on conduit à gauche à Malte.
               On est extrêmement religieux sur l’île.
               A l’époque, on m’avait rapporté le cas d’un gagnant de loterie qui avait donné sa cagnotte à l’église.
               Mais je laisse Armelle de réactualiser mes impressions.


            • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 15 juin 2010 17:40

              à Pierre Polomé

              Vous avez vos impressions, je garde les miennes...


              • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 17:54

                Armelle,
                 Les autobus, sont-ils toujours ultra-colorés avec des amulettes devant les pare-brises et des pneus aussi lisses qui feraient peur quand il commence à pleuvoir ?


              • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 17:56

                Armelle,
                Combien de temps, vous souviendrez-vous des noms des villes ?
                Les noms sont à coucher dehors, non ?


              • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 20:33

                Alors, Armelle, on ne répond pas ?
                Ai-je dis quelque chose qui ne sied pas ? smiley


              • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 18:05

                La Valette a des rues à angles droits, c’est vrai. En pentes, aussi.
                C’est un caillou, Malte.
                De Mosta, on a une vue complète sur l’île.
                Malte est entre la Sicile et la Libie et pourtant elle ne ressemble pas aux deux.
                Le fait qu’elle est entré dans l’UE m’a étonné.
                Quand on sait que les jeux de hasard sur Internet faisaient un tabac à partir de Malte.


                • Ronald Thatcher rienafoutiste 15 juin 2010 20:38

                  « ...vous ne rencontrerez ni policier ( s’il y en a ils sont d’une discrétion exemplaire ), ni clochard, ni gréviste... »


                  désolé mais j’ai stoppé ma lecture ici, je ne sais pourquoi...


                  • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 22:12

                    Je comprends. C’est faux. Il y a des policiers, évidemment.
                    Des grévistes, des clochards, je ne m’en rappelle pas.
                    De toutes manières, on ne peut comparer deux époques, dans deux espaces temps.
                    Armelle doit répondre.
                    Elle ne répond plus.
                     smiley


                  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 15 juin 2010 22:12

                    à rienafoutiste

                    Dois-je croire que vous n’avez aucun sens de l’humour ?


                    • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 22:15

                      Aucun sens de l’humour ?
                      Là, je suis étonné de cette réponse.
                      Comme si parler de ce qu’on voit, c’est perdre son sens de l’humour....


                    • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 22:27

                      Armelle,

                      Il serait temps de penser à parler des relations avec la CE.
                      Sont-ils heureux d’utiliser l’euro, d’être entré dans la grande Europe ?
                      La vie a-t-elle changé ? Si oui, en mieux, ou en moins bien ?
                      Voilà des sujets qui sortent de la carte postale.
                      En fait faire un dossier à charge et à décharge qui sorte du guide touristique.
                      A vous de réactualiser tout cela.
                      N’avez-vous pas eu de contacts avec les autochtones ?
                      On parle anglais, cela ne devait pas être trop difficile.


                    • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 22:38

                      Tiens, cela ne vous fait rêver ou réfléchir vu la grandeur de l’île (316 km2) :

                      Malte est subdivisée en 68 conseils locaux (konsilli lokali en maltais) ou localités, qui sont d’ailleurs l’entité administrative la plus petite : il en existe 54 sur Malte et 14 sur Gozo.


                    • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 15 juin 2010 22:39

                      à l’enfoiré

                      Absolument d’accord pour Gozo.

                      Pour les bus, certains ont encore la patine des années 50. Mais j’ai omis de regarder l’état des pneus. J’y retournerai pour vérifier. Grâce à eux, l’île est bien desservie. Ce qui permet aux Maltais d’avoir des villes quasi piétonnes.

                      La Valette est une capitale idéale pour le piéton et surtout pour celui qui n’a pas le sens de l’orientation, ce qui est mon cas, car toutes les rues mènent à la mer.

                      J’ai beaucoup apprécié la boisson maltaise : le kinnie. Un goût légèrement amer qui reste agréablement en bouche. Meilleur que le coca, il me semble, et pas sirupeux.

                      Mais ce que j’ai préféré, c’est l’état d’esprit de la population ; aimables, accueillants, chaleureux, toujours prêts à vous rendre service, les maltais, qui ont traversé beaucoup d’épreuves eux aussi, semblent prendre tout avec bonne humeur et optimisme, presque comme les Français...


                      • L'enfoiré L’enfoiré 15 juin 2010 22:46

                        Merci Armelle pour les confirmations.
                        Un site sur Malte m’a particulièrement intéressé.
                        Cela n’a plus rien à voir avec le tourisme
                        Il y est dit :

                        Criminalité
                        Les crimes commis avec violence sont rares. Cependant, des crimes mineurs se produisent. Les lieux fr
                        équentés par des touristes sont souvent ciblés.

                        Mesures de sécurité générales
                        Prenez les précautions d’usage et gardez vos effets personnels, votre passeport et tout autre document de voyage en lieu sûr. Les objets de valeur et les bagages ne devraient pas être laissés à la vue dans les voitures.

                        Cela change un peu de l’absence de policiers.


                        • Pierre Polomé Pierre Polomé 16 juin 2010 14:40

                          Ecoutez, rédiger un article intéressant sur Malte, c’est possible. Pour cela, il faut dépasser les clichés touristiques et il faut avoir envie de dire quelque chose qui peut intéresser ou interpeller le lecteur. OK, vous avez passé un bon séjour à Malte, vous aimez les hôtels des Chevaliers et les attractions qui étaient notées dans votre guide. Faites une séance de diapositives avec vos voisins et voilà. Mais qu’y a-t-il dans votre article qui ne soit pas dans le Routard ? Vous cherchez à dire quoi que soit d’un peu personnel ? Que vous aimez le Kinnie ? Moi, je suis allé à Malte à Noël et j’ai apprécié un tas de choses, notamment les chansons dans les rues ou de plonger sur l’HMS Maori le 24/12. Vous savez quoi, le moniteur de plongée voulait se barrer pour aller fonder un club de plongée aux Maldives mais sa fille est devenue épileptique, il a été obligé de renoncer. Quant à dire que Gozo est un paradis et que ça ressemble aux mers du Sud, « l’enfoiré », c’est que vous ne voyagez pas assez ou que vous vous laissez abuser par les photos des… offices de tourisme. Si vous aimez les églises baroques, Armelle, explorez la Sicile c’est juste à côté. Si vous cherchez les criques et les belles eaux, allez à Lampedusa, c’est à côté aussi. Dans les deux cas, ouvrez les yeux avant de prendre la plume.


                          • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 16 juin 2010 16:57

                            Ecoutez, lire un article sur un séjour à Malte n’est une obligation pour aucun lecteur d’AgoraVox. De même que je choisis mes voyages et aime bien en parler, choisissez les articles qui correspondent à vos goûts et à votre niveau d’intelligence. Si AgoraVox a accepté de le publier, c’est que ce média pense qu’il satisfera quelques lecteurs...Il en faut pour tous les goûts et les niveaux, n’est-ce pas ?
                            Et revenir 2 fois pour m’en parler, quel honneur vous me faites !

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