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Accueil du site > RDV de l’Agora > Pierre Lescure chante le rock

Pierre Lescure chante le rock

Bien avant de swinguer, les Français ont su écrire. Dans les années 60, à l’heure où la Grande-Bretagne découvre le blues et invente la pop music, où les Américains éblouissent le monde avec Dylan, les Doors, Hendrix, Grateful Dead, les Français, eux, écoutent les yé-yés...
 
Pourtant les Français, qui aiment discuter, prennent le rock au sérieux. Depuis longtemps c’est un vrai sujet de conversation et de débat dans les gazettes. Rock n’folk naît en 1966, Actuel en 1968 et, la même année, l’animateur Michel Lancelot fédère la jeunesse autour de son émission Campus (Europe 1) où, de retour des Etats-Unis, il parle de contre-culture sur fond de rock.
 
Après arriveront Best et les Inrocks et Libé ouvrira ses colonnes au rock tandis qu’en 1981 - dix après Pop2 - il aura de nouveau sa place à la télévision avec Les Enfants du rock, émission créée par Pierre Lescure que nous avons rencontré pour Les RDV de l’Agora.
 
Journaliste à Rmc et Rtl dans les années 60 (il nous livre d’ailleurs ici un beau souvenir à propos des Beatles), puis sur Europe 1, bercé par la musique dès son enfance grâce à une famille qui ne cultive pas l’esprit de chapelle, Pierre Lescure baigne dans la musique depuis son enfance. Il n’a jamais cessé d’en parler avec passion. Aujourd’hui Il préface Rock critics (498 pages, éditions Don Quichotte), livre (présenté par Denis Roulleau) qui retrace l’épopée des critiques rocks français des années 60 à l’aube des années 2000.
 
Rock critics est une anthologie jubilatoire de textes parus dans la presse pendant cette période où le rock français, du moins jusqu’aux années 70, jouent les figurants. Symboliquement, la déchéance de Gainsbarre narrée par Nick Kent clôt le volume...
 
Never mind. On lira avec plaisir (et l’ampli à fond) d’inoubliables interviews de Mick Jagger par Bruno Blum, de Brian Wilson (Beach boys) par Michka Assayas, on décryptera la grammaire d’AC/DC grâce à Arnaud Viviant et l’on se promènera en compagnie de Serge Kaganski dans un Asbury park fantôme, sur les traces de Bruce Springsteen. On retournera à San Franciso avec le regretté Jean-Pierre Lentin, sur les traces du Grateful dead et l’on côtoiera Jimi Hendrix avec Alain Dister (autre grand pionnier disparu).
 
Par définition, une anthologie est lacunaire. On ne trouve rien ici sur Pink Floyd, les Doors, Dylan, Led Zep, mais Michael Jackson, Zappa, Hendrix ou les Stones (avec des articles de Paringaux et de Garnier) doublonnent. 
 
On lit les articles des dispensables Bayon ou Thierry Ardisson, mais rien de Yves Adrien, Marjorie Alessandrini, Jacky Berroyer, François Ducray, Hervé Muller...ni de Philippe Manoeuvre ! Les absents ont toujours tort ? 
 
On peut lire ce livre sans être un spécialiste du rock. On en sort comme d’un grand concert. Avec enthousiasme. Avec la patate ! Et surtout avec éblouissement car bien souvent la qualité littéraire est au rendez-vous. Les auteurs de ces textes, grands reporters du rock n’roll circus, nous transmettent leur passion. Ils nous emmènent backstage, en coulisse, et ne se contentent pas d’en rester aux apparences.
 
Les RDV de l’Agora avec Pierre Lescure
 
En quoi la critique rock française diffère-t-elle de la critique rock anglo-saxonne ? Pourquoi Philippe Manoeuvre est-il absent de ce recueil (et pourquoi Thierry Ardisson y est présent) ?

Pierre Lescure se souvient de ses rencontres avec Phil Spector, les Beatles et Mick Jagger... 
Texte et interview : Olivier Bailly - Vidéo et photos : Iannis Pledel

Moyenne des avis sur cet article :  3.69/5   (49 votes)




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16 réactions à cet article    


  • pallas 30 juin 2010 10:55

    Mise a part le Rock, la génération 68, qui est la génération baby loosers par excellence, a simplement détruit la civilisation, donner un funeste héritage a ses enfants, dans une nation au bord de l’implosion, une dette ultra massive.

    La Grande Bretagne est dans le meme cas de figure.

    Enfin bref un article pour faire son auto légende comme la fausse révolte de mai 68, qui en vérité ne représente rien, tout comme le rock.

    Lamentable.


    • Gavroche Gavroche 30 juin 2010 11:03

      Pallas et sa névrose obsessionnelle de 68


    • pallas 30 juin 2010 11:39

      Gavroche,

      Tu est trop sur de toi, tu crois que le formatage a fonctionné, mais en vérité cela a totalement échoué.

      Âpres le mai 68, un partenariat fut pris avec le gouvernement algérien, autorisant tout algérien a venir en France, ce fut ensuite mis dans l’ensemble des pays du Maghreb.

      Le Patronat, dit «  »venez en France, un avenir meilleur vous attend«  »".

      Doublement faux, a partir des années 1970, la classe prolétarienne française de souche fut jeter des usines et remplacé par la population d’origine immigrés, qui était sous payer, donc des néo esclaves, corvéable a merci.

      En terme de la finance, la banque centrale française fut détruite, la monnaie était gerer par les banques du secteur privée.

      La corruption généralisé dans les secteurs de la politique, et dans le monde des fonctionnaires avec des droits acquis totalement immoraux.

      1980, le début de l’américanisation de la totalité de la société française, destruction de l’école et du savoir, auquel l’enfant devenait un consommateur inculte et illettré.

      Le fric pour le fric, destruction des sols via les pesticides, qui fait que notre sol n’est plus cultivable, car stérile, les agriculteurs représente la plus pauvre de notre pays, mais ils ne disent pas qu’ils ont eux meme détruit le sol.

      Pollution des cours d’eau, fleuves, rivieres, destruction du littoral par l’ultra urbanisation.

      Dette massive auquel ma génération apres la mort de la génération 68, devra payer éternellement.

      Le plus malheureux dans l’histoire, la génération 68 (Baby Loosers), subi la crise de plein fouet et paie ça dette maintenant, cela n’avait pas été prévu dans leurs plans.

      La génération 68, est une génération hypocrite, nihiliste, lâche, incompétente, c’est un fait.

      Maintenant, les articles de s’auto flatté d’une soit disant réussite comme le Rock, le jouir sans entrave, ne fonctionne pas avec moi et ne trompe absolument personne.

      Apres moi le déluge, c’est plutôt maintenant le déluge face a une génération vieillissante laissé seul a elle même, et oui un sacré retour de bâton, d’individu(e)s, qui sont seul(es), l’individualisme jusqu’au bout, auquel cas, vous subissez les conséquences, la solitude, mourir seul, sans amour, sans rien, juste le vide que vous avez, tel était le prix a payer.

      Assumer mes petits, assumé(es).


    • Keena McKee Keena McKee 30 juin 2010 16:34

      Du grand n’importe quoi, concernant l’Angleterre. Lors des années Thatcher, le Rock, notamment la OÏ Music, était sans doute le seul exutoire pour une jeunesse élevée au milieu des mornes barres des cités grises et privée d’avenir...
      Prétendre que ce sont les soixante-huitards qui ont fait l’histoire du Rock, c’est méconnaître le fait que cette forme de musique est le fruit du calcul roublard de labels américains exploitant le boum d’une jeunesse américaine dorée et consommatrice.
      Par la suite, ce courant musical, produit standard tout aussi formaté qu’un hamburger McDo, fut dévoyé et détourné par ceux qui pressentaient la débâcle que nous vivons aujourd’hui, ou bien cherchaient une nouvelle forme d’expression poétique.
      Le funeste héritage dont vous parlez ne provient pas que des soixante-huitards, il plonge ses racines aux alentours des années 20, aux Etats-Unis, alors que les cabinets de Relations Publiques nouvellement mis en place, préméditaient le lancement de la société des Consommateurs.
      Nous en tirons les fruits aujourd’hui, alors que toute vocation artistique, tout idéal, toute jouissance du présent et tout plaisir simple, ont quitté nos pensées.
      Le Rock est peut-être l’un des derniers vestiges, paradoxalement, d’un monde anéanti par le diktat économique.
      Et les discours simplistes qu’il engendre par l’entremise d’« idiots utiles ».


    • pallas 30 juin 2010 16:48

      Keena McKee,

      Je crois que tu n’a pas tout a fait saisi, je ne suis pas dupe et le formatage n’a pas fonctionné, je suis totalement vacciné, adapté a l’air du temps.

      Il faut pas sacrifié vos enfants, car ceux si vous détruirez..

      Rappelez la fable de la mythologie Grec, des Titans et des Dieux, quand Zeus détruisit son pere.

      Nous y sommes.

      Votre faiblesse est l’inculture et de croire etre la génération ultime, maintenant je suis «  »« la génération du jugement »«  »« .

      Ont ne me double pas, vous allez payer cher petite soit disant »«  »« génération ultime »«  », qui n’est en vérité que la génération des LOOSERS, que l’ont nomme génération 68.


    • morice morice 5 juillet 2010 13:23

      Mise a part le Rock, la génération 68, qui est la génération baby loosers par excellence, a simplement détruit la civilisation, 


      elle VOUS a détruit y semble, Pluto.

    • Yoann Yoann 14 février 2013 16:25

      Je suis d’accord avec pallas même si moins excessif ...
      Car l’ensemble de cette génération n’était pas du tout au fait de ce genre de réflexion, ils en étaient au « jouir sans entrave » sans se soucier d’autres choses. Nous (la génération d’après), nous n’avons connu que ça, et le chemin que suit l’humanité est beaucoup plus visible aujourd’hui qu’à cette époque ...
      Il ne faut pas reprocher aux gens de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt, l’important, c’est qu’ils les ouvrent un jour ...

      u23


    • Gavroche Gavroche 30 juin 2010 12:00

      C’est plus grave que je croyais smiley

      Cool Brother, Peace and Love


      • mcjb 2 mars 2012 22:19

        c’est vrai le rock est ne aux ameriques grace a cine cinevisons qui s’ y implanta de meme que cine cita italienne  tres precisement en 1914 juste apres une decouverte fondamentale en physique quantique e n 1911 precurseur du bozon de higt entièrement dechiffre a ce jour par les scientifiques

         

        si le rock eut ses heures d e gloire s avec dick rivers et sa banane jonnhy Hallydai

        Eddy Mitchell, il est surtout base sur la rytmique latino americaine mais se d eveloppa plainement avec Elvys Presley qui fut un si merveilleurs acteur dans des films helas oublies mais tellement rafraichissants 

        personnellement je note au passage l’empreinte qu’a laisse Boby Lapointe et lenny Escudero , richard anthonny et Jonny Claig sur des paroles tellement preignantes  

        2 noms deja de legende John Lennon et joe star  


      • lagabe 30 juin 2010 12:52

        bonjour

        en clair je vais dire que c’est une personnalité qui me plait pas , pour 2 raisons
        1> qui a participé a l’offre avec Orange et diverses personnes (je dirais + tot de droite) pour contrer l’offre de BNP sur le monde, c’est pas un certain Pierre lescure
        2> a l’époque ou c’’était la faute a JJM patron de Vivendi , c’est pas lui qui a pousse à l’achat d’un groupe de cinéma , et à une + forte expansion en europe

        je dirais que c’est un mec qui se fait passer pour un mec de gauche et qui se dit avoir l’esprit jeune


        • Jean Lasson 30 juin 2010 13:58

          Sous une apparence sympa et cool, Pierre Lescure cache sa vraie nature : lâche, égoïste et vénale.

          Quand il était encore PDG de Canal+ et Vivendi Universal, il défendait son patron, l’escroc Jean-Marie Messier qui vidait tout le monde et sabordait la maison. Lescure l’aimait bien alors. Puis Messier a viré Lescure et celui-ci a touché une énorme somme (un milliard d’euros ?) avec ses actions de Canal+.

          Plus tard, en juin 2007, Lescure a aidé à la prise de contrôle définitive du Monde par les copains de Sarkozy.

          Un laquais, un sale type donc. Je n’achèterai surement pas son bouquin.
           


          • Thérèse Leduc 16 août 2010 16:16

            Un PDG qui n’a pas l’air très rock n’ roll en tout cas

            Si je souhaite lire des chroniques ce n’est pas à lui que je m’addresserai.

             

             


            • crew.koos crew.koos 22 septembre 2010 22:54

              Pierre Lescure se sent obligé de prendre la parole sous prétexte qu’il préfaçat le bouquin suivant :

              http://crewchro.blogspot.com/2010/08/collectif-rock-critics-2010.html

              dont acte !

              Amicalement


              • Bardamor Bardamor 11 mars 2011 15:56

                Pierre Lescure me donne la nausée ; quand j’entends sa voix sur « Europe 1 », je coupe la radio. Il est un des acteurs du populisme foot+porno+pognon façon Canal+ les plus détestables, au nom des « Droits de l’Homme » et « Contre Kadhafi », bien sûr.

                Certes, il y a toujours eu des margoulins à grenouiller dans les coulisses du pouvoir et s’y repaître, mais ce Lescure-là bat des records. 

                • celia278 15 novembre 2011 00:47

                  Ahah énorme, je peux vous dire que je vais le faire tourner cet article http ://www.agoravox.fr/rdv-de-l-agora/article/un-grand-moment-de-rock-n-roll-77316#formulaire_forum


                  • BeeB HoPô BeeB HoPô 14 décembre 2011 17:57

                    Moi j’aime bien Pierre Lescure. Je l’ai rencontré une fois et sa gentillesse m’a confondu alors qu’il était en pleine ascension et qu’il était débordé de boulot. En l’écoutant sur Europe 1, j’ai appris certaines ficelles d’écriture qui font que je ne connais plus l’angoisse de la page blanche.
                    D’ailleurs, même trente ans après cette période radiophonique, mon blog lui doit sûrement quelque chose ....
                    Keep On Boppin’

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