il me vient à l’idée que le féminisme est remis en cause, beaucoup plus me semble-t-il que le consumérisme.
J’ignore où la construction de notre société et l’invention du modèle familial nous mènent, je m’interroge beaucoup sur ces questions, en tant qu’écrivain et psychothérapeute. En tant qu’individu acteur de cette société. Société humaine qui parait manquer d’un vrai projet et dont les modèles sont sans nul doute usés jusqu’à la corde.
merci pour votre commentaire qui me semble également juste.
Les formes de dictatures sont nombreuses, autant que notre propension bien humaine à nous vouloir libre tout en créant nos prisons. Un paradoxe troublant, j’avoue.
Je suis bien d’accord, il en va de notre avenir. A tous les niveaux. Depuis le début des années quatre-vingt le monde occidental principalement, est engagé dans une course à l’hyper consommation . De nombreux auteurs et penseurs - comme Bernard Stiegler dont j’apprécie beaucoup le travail - réfléchissent, écrivent, prennent la parole et nous alertent sur cette dérive. Beaucoup a été dit, beaucoup reste à dire, et peut-être à redire… et à faire. Il me semble que le retour massif au cinéma des héros américains, ainsi que cette nostalgie des années cinquante qui s’exprime à travers le graphisme de certaines publicités, rendent bien compte de ce manque (vide) de projet commun, pour tous, avec tous.