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moovie

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  • Premier article le 08/09/2008
  • Modérateur depuis le 09/09/2008
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  • moovie moovie 8 septembre 2008 15:32

    Concernant le téléchargement de films par les salles de cinéma, ce n’est que reporter le problème. En effet, les salles de cinéma vont bientôt proposer plus d’inconvénients que d’avantages : bruit lors du film, billets chers, cinéma trop loin, pas assez de films proposés... Je suis d’accord avec vous sur le fait que regarder des films sur écran géant est bien mieux que les regarder sur des écrans, 12 - 22 pouces mais il est indéniable que les Home Cinéma se démocratisent et freinent leurs acquéreurs à se rendre dans les salles obscures.

    Afin non pas d’empêcher mais de freiner la piraterie il serait bon de rendre l’acte d’achat sur Internet simplifié (comme Amazon le fait avec l’achat en un clic) et très peu cher (micro-prix) afin de décourager les internautes à consommer via les réseaux P2P. Ils verraient dans les services payants, un service fiable, rapide et très peu cher et leur permettrait un gain de temps non négligeable. Lorsque l’on achète un service ou bien, c’est en grande partie pour se simplifier la vie et/ou gagner du temps. Le modèle que je propose concerne uniquement les produits dématérialisés tels que la musique, les films ou encore les livres. Prenez-exemple des jeux vidéos où les éditeurs proposent désormais le jeu est en téléchargement gratuit et misent sur la vente d’items (objets, vêtements...) pour le rentabiliser.

    Apple à compris cela en proposant la vente à des prix modiques d’applications pour son iPhone. L’app store permet ainsi à Apple de générer un million de dollars de revenus par jour alors qu’une partie de ces applications sont téléchargeables gratuitement. Google et Microsoft vont proposer un service similaire. Le volume (notamment par le biais de la longue traîne) vendu permettra de rémunérer les auteurs et peut être même plus qu’ils le sont dans les circuits conventionnels (exemple de Radiohead et de l’album "In Rainbows")

    En conservant la volonté de freiner et non pas d’accompagner les internautes dans leurs habitudes de consommation, les industries actuelles seront très bientôt totalement hors de propos. Quand une société vend un bien, la première de toutes les réflexions porte sur ce que souhaite les consommateurs. Apparemment, les consommateurs ne souhaitent plus payer 10€ pour voir un film, il est donc nécessaire d’évoluer. Apple a su s’infiltrer dans l’industrie musicale, qui des acteurs de l’informatique infiltrera celle du cinéma.



  • moovie moovie 8 septembre 2008 12:10

    Bonjour,

    Merci pour votre commentaire. Ce que je cherche à avancer, c’est le fait que les biens dématérialisés en termes de stockage et d’envoi sur Internet ne coûteront à très court terme, plus rien (loi de moore,kryder, kurzweil). De plus, avec Internet, les intermédiaires (dont les salles de cinéma) disparaissent (principe de désintermédiation), le modèle évolue et est tranféré à d’autres industries (cf. Apple qui s’est invité avec succès dans l’industrie musicale et qui impose désormais ses tarifs).

    En permettant à la "masse" d’accéder à des produits culturels sur Internet par le biais par exemple de micro-prix, l’industrie du cinéma (qui est pour moi vieillissante car elle repose sur un modèle né dans les années 1970 : par exemple "Le Parrain" a été le premier film a connaître une sortie massive telle que nous les connaissons actuellement) permettrait de casser le désir de consommation gratuite car l’achat en serait devenu indolore (voir pour cela la vente d’items dans les mondes virtuels tels que Second Life ou le prochain jeu développé par EA : Battlefield) et simplifié en termes de décision (il est plus aisé de regarder le dernier épisode de "Lost" via TF1 Vision que de le télécharger plus ou moins lentement sur les réseaux P2P puis de trouver les sous-titres correspondants sans être totalement certain de sa qualité). La "masse" permettraient ainsi, du moins je l’espère, de gongler les revenus.

    Lorsque j’évoque une certaine dictacture, c’est en souhaitant montrer du doigt que les industries cinématographiques et musicales ont réussi à contrôler dans les années 1980, 1990 les canaux de distribution (salles de cinéma, lecteurs de CD, CD, K7, DVD...). Aujourd’hui, avec Internet, ce contrôle revient aux consommateurs et les industries cinématographique et/ou musicale tentent désespérément de le récupérer en adoptant une stratégie de manipulation ou de défi (en attaquant notamment les internautes) . Pour ce qui est du confort de visionnage, ce qu’il est nécessaire d’intégrer, c’est le fait que les écrans deviennent de plus en plus performants et que bientôt, grâce aux média center, l’écran d’ordinateur et l’écran de télévision ne feront plus qu’un.

    Je ne revendique absolument pas apporter un modèle parfait sur un plat mais je ce que je cherche à avancer, c’est le fait qu’il est nécessaire de réfléchir à un modèle différent car sans cette évolution, l’industrie du cinéma ne s’en relèvera pas. J’ai une carte illimitée, je vais 2 à 3 fois par semaine au cinéma, j’ai travaillé dans une société de production cinéma, j’ai assisté à des réunions de syndicats et j’y ai pu constaté le décalage technologique entre les consommateurs et les producteurs.

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Economie Internet Technologies

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