@Alain j’espère que votre mère va mieux... heu...c’est tout ce que je trouve à dire.
dans les années 90, l’hôpital a entrepris un campagne de promotion professionnelle en créant des branches et sous-branches de « cadres-experts » dans le but de valoriser les professions dont les paramédicaux. Ces nouveaux cadres venus, pour une partie, du terrain, en ont été éloignés (on retrouve sans doute la même chose dans l’éducation nationale, la police...), pour l’autre partie venus d’écoles au contenu administratif et comptable une fois ce contingent mûri, formé, on a demandé aux chefs de services hospitaliers de participer à ces nouveaux espaces comptables joyeux, loin de la réalité « de terrain » (combien de temps d’hospitalisation pour une tuberculose osseuse pour un sans-papier ukrainien ? son coût ? combien de temps d’hospitalisation pour un grand prématuré d’une maman poly toxicomane ? son coût ?) Par expérience (environ 30 ans à l’hôpital), je crois deviner que la grande force de la médecine, c’est d’être confronté aux maladies et d’aller avec patience et obstination au bout des difficultés (du pansement ingrat et compliqué, au diagnostic de la rare délétion d’un gêne : c’est ce qui a donné de très bons médecins et chercheurs, et des avancées/solutions/innovations. aujourd’hui, beaucoup d’experts du vide, faiseurs de plaquettes informatives, de réunions qui occupent l’espace et le temps. pour donner des tautologismes comme : « l’hôpital s’est humanisé et modernisé »...c’est écrit sur le papier ! « un peu de l’un, un peu de l’autre »...comme dirait ma mère qui a lu UBU ROI et qui a connu le même genre de situation que la votre.
@Michel DROUET je suis d’accord avec vous M Drouet, et la décence aurait voulu que, simple quidam, je ne « post » pas. Mais comment ne pas être choqué par la mesure et la tiédeur des réactions politiques ? il faut avoir les plus grands égards et en même temps la plus grande exigence pour la jeunesse, je pense. le politique n’est spécialiste de rien (déjà Platon le disait)… alors quand il donne à entendre à la foule, il se positionne, et elle répond...un peu.
entièrement d’accord mon ami, il faut plus d’égalité dans l’adversité.moi-même infirmier dans le public, je constate la déliquescence des comportements, la perte du sens du devoir et le confort honteux dans lequel nous nous prélassons. embauché pour faire 35 heures hebdomadaires, soit 7 h 32 par jour, j’effectue pas loin de 10 h quotidiennes, je dépanne la nuit dans des services où on me « réquisitionne » une à deux fois par mois. en 20 ans de pantouflage, je totalise 5 jours d’arrêt de travail, et je finis chaque année depuis 4 ou 5 ans avec 170 heures supplémentaires pour lesquelles je n’oserai pas demander le paiement car ce serait injurieux pour le reste des salariés méritants injustement traités.( mon abnégation dépasse votre entendement ) je dispense des cours dans des IFSI pour environ 12 euros 50 les deux heures et je participe à la soutenance des mémoires infirmiers pour 6,95 euros les deux heures un dizaine de fois l’an.
donc je suis d’accord pour ramener le délai de carence du privé à celui du public, c’est à dire zéro jours ( ou un ou deux ou trois , en fait je m’en fiche ) je sais que je suis mieux traité qu’un infirmier sri lankais, idem pour mon collègue du privé. je sais aussi qu’au début du siècle , en lorraine de violents débats opposaient quelques parlementaires au reste de leurs collègues, parce qu’ils voulaient faire reculer l’âge légal du travail dans les mines qui était douze ans .
je vois aussi que vous avez le temps de « poster » ( le privilège des oisifs penseurs ?« ).
en fait , plutôt que diviser ceux qui travaillent , fonctionnaires , privés, intérimaires, il faudrait faire un état des lieux de l’utilité des »travail« . beaucoup de »rentiers« en France , chargés de mission, beaux parleurs,etc... dont l’utilité du travail reste à prouver. c’est le signe, à mon avis d’un pays vieillissant. si il y a des privilèges à abolir , il faut les chercher du coté des administrations ( mairies, conseils régionaux, »délégations", mais aussi certains métiers : notaires, administrateurs de biens, cabinets d’expert.fonctions datant de napoléon (! !)...) . Opacité et enfummage...c’est la meilleure défense. pour le reste continuons d’être naïfs ....
vous citez des films , des faits divers de feuilles de choux ( avec la bonne photo s’il vous plait ! dénotez / connotez ..... ) , vous évoquez des statistiques ( c’est tellement loin du réel mais çà fait tellement plus consistant ) .
La réalité , c’est qu’on est tellement vivant en bas de son immeuble le soir , juste à rien faire et à attendre , et à parler ....de vous justement , ceux qui savent , ceux qui possèdent .
On est jeune ,on est beau , au val fourré ou aux Mureaux !
on attend notre tour....on est prêt à en croquer ! C’est le printemps pour nous aussi , on n’a peur de rien ! Elle est pas belle la vie ?
c’est juste un petit problème de communication , pas un choc culturel , alors détendez vous ! Soyez pas épidermique quand c’est juste épisodique .
ah oui j’ai fait un poème =
« les petits gars de saint germain des prés
aiment le rock n Roll mais ils n’aiment pas se battre »
vous voyez , on commence à s’exprimer quand on s’indigne ; on va peut être finir par vous ressembler , et là vous serez apaisés.non ?