Très belles intentions. Mais vous avez créé un monde
parallèle ou un monde d’avance (c’est au choix) dans votre esprit...remplis d’anarcho-paysans mystiques...
Oui, mon propos est très idéaliste. Je continue encore à penser que nous les humains pouvont être capable d’autre chose que la jungle du plus fort. Mais en effet c’est très loin d’être gagné..., comme vous dites...
La loi du plus fort, du plus malin, et surtout du plus riche, c’est plutôt ce qui existe aujourd’hui. Vous n’avez pas compris mon propos. Je parle d’auto-organisation dans la démocratie directe (pour pouvoir se passer des systèmes actuels), la paix et l’égalité, l’inverse de la jungle. Je n’ai pas dit qu’il fallait tout arrêter du jour au lendemain. Et si ça ne marche pas, rien ne se passera, c’est à dire que les humains continueront de fonctionner comme maintenant.
98% de ces déplacements ont été causés par des événements climatiques et météorologiques comme les inondations, les tempêtes et les incendies.
Les pays les plus touchés ont été la Chine, l’Inde, le Pakistan, les Philippines et le Nigéria.
Rien que dans le Nord-Est de l’Inde, les inondations à répétition de la saison de la mousson ont fait 6,9 millions de déplacés (presque la population de la Suisse).
Aux Etats-Unis, quelque 800’000 personnes ont dû fuir l’ouragan Sandy.«
Bien sûr, dans ces déplacés de 2012, on ne sait pas la part qui provient des changements du climat du aux activités humaines (le réchauffement aggravant la fréquence et l’intensité des événements) de la part venant des catastrophes »habituelles" ou de certaines populations qui seraient installées aux mauvais endroits.
N’empêche que ça doit quand même faire quelques millions de concernés.
Je ne suis bien sûr pas qualifié pour juger des données scientifiques. Dans cette affaire, je crois ce que dit le GIEC (pour le volet exposé des problèmes, beaucoup moins quand ils s’essaient aux préconisations) parce qu’il y a des centaines d’experts depuis des années qui ont dit et répété en gros les mêmes choses en étant corrigés et vérifiés par d’autres. Après on peut toujours dire qu’il y a des incertitudes, des erreurs, qu’il y a certains scientifiques qui contredisent, avec d’éventuelles preuves, le GIEC, mais ça ne me paraît pas faire le poids, ni en nombre ni en arguments sérieux, et le doute penche plutôt largement en faveur du GIEC et de la validité (globale) de ses conclusions.
Par ailleurs, que des médias racontent n’importe quoi, dans un sens ou dans l’autre, ça n’est pas nouveau, et là on est d’accord, ils le font sur tous les sujets.
Le fait que ces scientifiques soient plus ou moins liés aux gouvernements ne fait que renforcer leurs conclusions. En effet, elles vont à l’encontre des gouvernements (et donc des lobbies capitalistes qui marchent avec), puisqu’elles démontrent le cul de sac du système capitaliste de croissance (économique et démographique) que ces gouvernements ont toujours favorisé, le fait qu’ils n’ont quasi rien fait pour enrayer tout ça et qu’ils ne vont pas faire grand chose. Il faudrait que les gouvernements soient vraiment débiles pour se tirer ainsi une balle dans le pied, scier la branche sur laquelle ils prospèrent grassement, et risquer d’attiser la colère de leurs électeurs qui pourraient alors être tentés de se rebeller ou de voter pour des partis plus ou moins extrémistes, toutes choses qui ne sont pas bonnes pour la continuation de leurs affaires. Comme ils ne sont pas débiles et pensent bien à leurs intérêts, à pérenniser leurs pouvoirs et les avantages multiples qui vont avec, s’ils sont plus ou moins dans le GIEC, ce n’est pas pour attiser le catastrophisme, mais peut-être, au contraire, pour essayer d’édulcorer les conclusions du GIEC, afin de ne pas faire trop peur aux gens, et éviter de perdre prématurément leurs postes, et aussi, plus certainement, pour essayer d’orienter les actions vers les « solutions » qui les arrangent, c’est à dire qu’ils vont préférer par exemple la vénération de « nouvelles technologies qui vont nous sauver » plutôt que la remise en cause de la croissance (avec la course au profit et à la conso qui vont avec), ou qu’ils vont préférer qu’on tri des déchets liés au fonctionnement énergivore du système marchand plutôt que d’inciter à une sobriété heureuse pour tout le monde.
De plus, les gouvernements impliqués (et donc leurs alliés capitalistes) n’ont pas besoin de créer un épouvantail en inventant/grossissant des catastrophes climatiques futures pour détourner les foules de leurs magouilles et enrichissements ou de faire oublier aux exploités leur condition, car il y a déjà quantité de mécanismes et boucs émissaires qui marchent très bien : chômage, étrangers, terrorisme, gadgets technologiques, foot, JO...