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Accueil du site > Tribune Libre > Autodestruction ou insurrection constructive ?

Autodestruction ou insurrection constructive ?

Voici un article un petit peu provocateur, mais on en est à un tel stade de coma dépassé que seuls des électrochocs répétés et violents sont susceptibles de réveiller quelques personnes.

A présent, vu les premiers effets et les rapports convergents (GIEC et autres) qui s'accumulent, nous sommes largement et suffisamment informés des catastrophes écologico-climatiques présentes et à venir, ainsi que des catastrophes économiques et sociales qui viendront dans leur sillage. Déjà que ce n'est pas terrible pour beaucoup d'humains...

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Impossible de nier.
Impossible de compter sur nos prétendus responsables politiques ou économiques pour faire quoi que ce soit de consistant et allant dans l'intérêt des peuples. Ils ne font que rivaliser d'inconscience criminelle et de négation stupide, comme d'habitude.

Jusqu'à présent, la majorité des peuples n'ont rien su faire pour créer de véritables alternatives, se contentant de râler, de manifester, d'être apathiques ou découragés, ou le plus souvent de participer pleinement à leur niveau au système de pensée et d'organisation qui a créé cette situation épouvantable.

 

A présent, on n'a plus le temps de se chamailler indéfiniment pour savoir quel système clé en main serait le mieux pour nous sortir de là où on s'est mis : anarchisme individualiste, communisme libertaire, écologie profonde, socialisme scientifique, écosocialisme, marxisme, écologisme apolitique, extrême gauche, autonomisme, capitalisme social, anarchisme spirituel, "grand chef providentiel qui va nous sauver", etc.
Tout ça semble vain et dépassé. On n'a plus trop le temps ni les moyens de se payer le luxe des querelles intellectuelles et d'égo !

Les humains sont vraiment face à eux-mêmes. Plus d'échappatoire dans des illusions ou la conquête d'un autre continent. Une autre Terre n'existe que dans la science fiction et serait de toute façon inaccessible !

Sous l'impératif de la survie, réussira t-on un grand sursaut, une énorme mutation intérieure et structurelle, ou va t-on continuer le délire jusqu'à l'autodestruction complète ?
L'immense majorité de l'humanité est-elle quelque part suicidaire ?

Si ce n'est pas le cas et qu'on veut vraiment tout changer, voici quelques idées.

 

Il faut abandonner les micro-luttes pour garder les avantages sociaux résiduels qui avaient été accordés par les Etats pour que l'économie capitaliste puisse croître.
Inutile de passer tout son temps à se battre contre une énième décharge polluante ou des emballages plus toxiques que les autres.
Ce n'est pas le tri des déchets produits en masse par les emballages nécessaires au commerce et à la croissance qui arrêtera les catastrophes climatiques.

Il faut changer complètement d'échelle, arrêter cette quête délirante de la croissance, du profit égoïste, de la consommation sans limites, de la concurrence et de la puissance individuelle ou collective.

 

Inutile de s'époumoner contre le nucléaire tant qu'il n'y a pas de réelles alternatives et tant qu'on n'a pas tout reconstruit depuis la base. Ca fait plus de 40 ans qu'on lutte contre le nucléaire, l'Etat français et ses lobbies associés s'en contrefout. Le système capitaliste de croissance en a besoin et de l'abandonnera pas.

Inutile de réclamer plus d'emplois et moins d'impôts, plus de retraite et d'éducation, puisqu'il faut abandonner l'économie capitalisme et le centralisme d'Etat, et aussi sortir d'une école qui formate et prépare à être soumis aux autorités et au marché de l'emploi.

A présent, il devient ridicule de se préoccuper de ses intérêts catégoriels, de réclamer une baisse des quotas de pêche, une légère augmentation de l'agriculture bio ou raisonnée.

Tout ça est insignifiant par rapport à l'énormité des transformations à mettre en oeuvre si on veut limiter l'ampleur des catastrophes à venir et amortir l'impact de leurs dégâts.

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Les partis politiques et leurs luttes de clans sont obsolètes, néfastes et inutiles depuis longtemps.
Il n'y a jamais eu de véritable démocratie en france ni ailleurs
, juste des systèmes plus ou moins autoritaires et centralisés, qui gèrent tout ce bazar au gré des courants dominants, et toujours en défaveur des plus pauvres et des sans voix. Et pratiquement tout le monde qui laisse faire, bien content de rester dans son coin, de déléguer aux autres et de se préoccuper de sa réussite sociale et de son nombril.

C'est aux humains de prendre leurs vies en main depuis la base, et d'éjecter sans violences toute la classe politique, économique, juridique et médiatique au pouvoir.
Qu'ils partent tous !
Avant ça, c'est à nous d'être capables de nous auto-organiser, de tout autogérer par démocratie directe, dans la paix et l'efficacité, l'égalité et la bienveillance.

 

C'est fini le temps où chaque classe sociale défendait son bout de gras, où chaque commune ou association essayait d'avoir plus de subventions. De toute façon, les caisses seront vides.
On n'a même plus le temps de pratiquer la lutte des classes, il faut abolir directement les classes sociales.

L'égoïsme, qu'il soit individuel, communal, national ou continental, n'est plus possible, nous sommes condamnés à la solidarité, au partage et à la coopération si nous voulons simplement survivre.

Désertez les syndicats, les partis, les associations de défense de l'environnement, les organismes humanitaires et les services sociaux. Tout ça est obsolète et vain. C'est une perte de temps qui ne retardera en rien les catastrophes et ne fait que mettre des rustines.
Mieux vaut dès à présent faire naître une grand alliance pour TOUT reconstruire depuis le bas TOUS ensemble, ...à moins que vous préfériez les émeutes, les famines, les pillages, les guerres civiles et les guerres tout court, les ouragans et les inondations, les sécheresses et les froids polaires ?

 

Faites dès à présent une croix sur vos propriétés immobilières chèrement payées, quand viendra le temps de la survie, tout devra être à tous.

Les riches n'ont plus beaucoup de temps pour se branler dans leurs draps de soie dans leur yacht ou leur énième villa de luxe, quand la catastrophe sera installée et que les pauvres auront été éradiqués, ce sera leur tour, car il n'y aura plus personne pour les servir et les ressources planétaires auront été épuisées pour leurs banquets inutiles. A ce moment là, leurs hauts murs et leurs caméras de surveillance ne seront plus d'aucune utilité, ils crèveront de faim comme les autres.
Que les plus riches donnent dès à présent leurs fortunes et leurs propriétés s'ils veulent survivre, qu'ils démantèlent leurs cartels et sociétés opaques, qu'ils arrêtent toutes leurs entreprises inutiles et/ou dangereuses.

 

Les pauvres n'ont plus le temps de chercher un meilleur emploi au service des riches pour eux ou leurs enfants, pour protester et réclamer plus d'argent et moins d'impôt, pour rêver à la richesse en regardant les stars à la TV ou en jouant au Bingo, quand la catastrophe sera là ils seront comme d'habitude en première ligne pour la souffrance, la famine et la misère, pire qu'au 19ème siècle. La deuxième guerre mondiale était de la gnognotte à côté de ce qui nous attend.
Que les pauvres renoncent au rêve illusoire de s'enrichir dans ce système, qu'ils ne croient plus au grand chef providentiel qui va les sauver, et qu'ils entrent en insurrection pacifique et solidaire avec tous les révoltés pour tout reconstruire depuis le bas.

 

Inutile de passer notre temps à faire des enfants. Avec les catastrophes à venir, inutile d'ajouter des bouches à nourrir et des candidats à la souffrance. Il y aura bien assez de réfugiés affamés provenant des pays les plus touchés pour satisfaire nos désirs de parentalité. Il ne faut plus fermer les frontières, mais les ouvrir, dans tous les sens.

Les jeunes n'ont plus le temps de dormir devant des jeux vidéos ou dans les fumées de cannabis, s'ils veulent avoir une chance de survivre plus tard, ils doivent se révolter dès aujourd'hui et retrousser leurs manches avec les autres pour tout reconstruire autrement.
Inutile que les plus diplômés d'entre eux fuient à l'étranger pour avoir un bon emploi rémunérateur, les catastrophes seront planétaires et n'épargneront aucun pays, mondialisation oblige.

 

On n'a plus le temps de s'émerveiller devant des coupes de monde de foot ou des JO, ni de sauver les grands singes de l'extinction.
Il y a des choses plus importantes que le shopping, les soldes de fringues fabriquées à bas coûts dans des conditions criminelles au Bangladesh, les matinées boudin ou l'évasion dans les séries TV.

Les stratégies individuelles de survie seront dérisoires si tout s'écroule. Les petits îlots de résistance ou de survivalistes seront emportés comme le reste.

 

Il est suicidaire de continuer à faire de l'argent avec de l'argent, la finance ne nourrit pas son homme, quand la pyramide de Ponzi de l'endettement mondial arrivera à son terme, hâtée par les cataclysmes climatiques, les algorithmes sophistiqués de la spéculation boursière hyperfréquence ne serviront plus qu'à compter les morts, si tant est qu'on puisse encore les dénombrer. On aura d'ailleurs plus le temps de les compter, il faudra trouver à bouffer en creusant avec les ongles sous les ruines de béton, à moins qu'on mange les cadavres comme dans le film prophétique de 1973 "Soleil Vert" ?, ou qu'on se batte pour les dernières gouttes de pétrole comme dans Mad Max (1979) ?

 

Nous n'avons plus le temps de critiquer l'absurdité et la violence de ce système (et ses causes dans nos pensées archaïques) qui ravage la planète et les humains depuis des lustres. Les dégâts passés, présents et à venir suffisent à le condamner définitivement, et à l'enterrer au plus vite avant qu'il ne referme sur nous nos tombes déjà creusées.

Nous sommes prostrés au fond de nos tombes, mais peut-être avons-nous encore la force de bondir ? A moins qu'on préfère se transformer en zombie cherchant quelques dollars à manger parmi les ruines ?
Souhaitons-nous que les seules choses que nous partagerons seront les fosses communes ?

 

JPEG Nous n'avons plus le temps d'expliquer l'archaïsme de ce système et la nécessité de tout reprendre depuis et par la base. Que ceux qui ne comprennent toujours pas s'achètent un deuxième cerveau, Google va bientôt en proposer en solde sur e-bay ;-)

Les premières catastrophes climatiques devraient commencer vers 2025, il ne reste que 11 ans environ pour s'activer avant qu'il ne soit encore plus trop tard et que ce soit encore plus difficile et coûteux de tout changer.

Voici quelque pistes complémentaires pour commencer le travail :

  • de manière générale : sortir des mentalités d'appropriation, de concurrence, de peur de l'étranger, pour construire le partage, la sécurité matérielle dans la solidarité... Construire un cercle vertueux "collectif/individuel" où les personnes, par leurs évolutions/actions positives font avancer le collectif, et où le collectif met en place des structures qui aident les personnes à vivre bien.
  • Faire en sorte de maîtriser/transformer un minimum nos peurs et problèmes personnels pour être plus aptes à travailler dans l'intérêt collectif sans s'enliser
  • Apprendre à s'exprimer et à communiquer (s'aider de technique telle que la CNV ?)
  • Apprendre à décider ensemble de manière efficace et égalitaire (consensus, consentement) au lieu de déléguer à des représentants non contrôlés ou de laisser faire des chefs
  • Pratiquer la démocratie directe partout, de manière fédérée, pour agir et décider dans l'intérêt de notre survie et de notre émancipation
  • Créer des alliances d'alternatives radicales et globales dans chaque territoire ou quartier
  • Apprendre la permaculture et autres techniques productives et écologiques, pour se nourrir un maximum localement et à bas coût
  • Diminuer très fortement notre consommation de viandes, poissons et produits laitiers, le mieux étant de devenir végétaliens, en plus c'est bon pour les animaux
  • Abandonner l'agriculture productiviste, pour des productions locales (bio ou quasi-bio) à petite échelle
  • Orienter vraiment les recherches vers des productions d'énergie efficaces, durables et écologiques
  • Isoler mieux nos bâtiments, les reconstruire si nécessaire
  • Discuter, écouter, se rencontrer, débattre, lire, réfléchir, s'informer..., tout ça dans le but d'affiner les alternatives radicales et surtout de les mettre en place
  • Partager partout nos ressources matérielles et savoirs
  • En attendant d'être suffisamment nombreux et organisés pour virer la classe politique et autogérer les territoires à leur place, créer diverses structures en réseaux similaires aux coopératives intégrales en Catalogne, ce qui permet aussi de commencer à se passer du capitalisme et des riches.
  • En attendant d'être suffisamment nombreux et organisés pour virer les patrons, financiers et banquiers, et autogérer autrement toute l'économie à leur place, créer diverses structures en réseaux similaires aux coopératives intégrales en Catalogne,
  • Autogérer partout dans notre intérêt diverses structures (qu'elles soient déjà existantes ou à créer de toute pièce) : monnaie (tant qu'on en a besoin), crédits, logements, entreprises de plus en plus coopératives, centre de santé, centres socio-culturels, écoles très alternatives, espaces de libre expression organisés partout (internet, murs, lieux, revues...)
  • Pour se donner du courage, et il en faudra, recenser toutes les activités inutiles ou dangereuses qui pourraient disparaître si on abandonnait la croissance et la compétition générale, ce qui libérait énormément de temps, de créativité et d'énergie pour faire autre chose, ...ou ne rien faire.

Il ne reste qu'à compléter-préciser tout ça et à agir.
Bref, on a de quoi faire !, et c'est plus exaltant que de calculer ses points de retraite ou chercher où placer au mieux ses économies non ?

Inutile de relire cet article, ce serait une perte de temps.

 

Avril 2014
Anonyme
texte en copylelft, tout le monde peut se l'approprier, le modifier le diffuser


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34 réactions à cet article    


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 avril 2014 13:07

    Les pastèques ne peuvent pas s’en empêcher...


    Ils disent agir de façon écologique mais en les lisant on voit qu’ils promeuvent un communisme primaire en réalité.

    C’est sûr que c’est joli sur le papier et attirant, mais nous savons tous que cela ne marche pas.

    • trevize trevize 19 avril 2014 16:58

      J’ai failli verser une petite larme... Je me sens moins seul !! Merci smiley

      Ce que je retiens vraiment : pas la peine de militer pour des réformes futiles et vaines car au rayon d’action trop faible (c’est l’ensemble du système qui est en bout de course).
      Inutile aussi l’indignation stérile, le simple « oppositionisme » ne retarde que très faiblement le rouleau compresseur.
      Vouée à l’échec aussi, d’après moi (et l’histoire nous le montre), la révolution. C’est bien beau de tout casser, mais que fait on ensuite ?
      Même une révolution « pacifique », se soldant par une assemblée générale constituante, ne fonctionnerait pas ; ça part d’une bonne intention, remettre tout à plat et construire un système « plus juste » et/ou « plus efficace », c’est de la belle théorie, mais plus un système est complexe, plus les effets de la mise en application de la théorie diffèrent de ce qui était prévu.

      Si l’humanité a vraiment appris, alors nous saurons surmonter cette crise et changer de paradigme « en douceur ». L’ordre, le système qui nous régit, n’est ni divin ni naturel, il n’est pas extérieur à nous, mais il est notre création ; c’est à lui de s’adapter à nous et pas l’inverse, il doit avoir beaucoup de souplesse, pour s’adapter au mieux aux changements. Par conséquent, écrire un pavé de lois, même toutes neuves, même en y mettant toute la bonne volonté et l’altruisme du monde, sera très destructeur.
      L’ordre du groupe émerge de ses individus, c’est par la multiplication des initiatives privées, à échelle humaine et locale (moins de dégâts en cas d’échec), désirées et initiées par des individus s’associant librement, qu’on pourra « sauver le monde ».
      Et c’est en fait déjà en train de se produire. Pour celui qui sait chercher, on trouve des tonnes de témoignages et des faisceaux d’indices sur internet prouvant qu’un nouveau monde est dores et déjà en train de naître de l’ancien. Ecovillages, économie circulaire, logiciel et même matériel libre, monnaies électroniques, entreprises horizontales...
      Oubliez l’état, oubliez le système économique tel qu’il existe aujourd’hui, tout ça est en train de se dégonfler et ne sera bientôt plus qu’une coquille vide. Oubliez l’« homme providentiel » le « sauveur », prenez vous en main, nous sommes tous responsables.


      • Deneb Deneb 20 avril 2014 09:01

        merci trevize, pour cette note bien plus optimiste que cet article déprimant à fort relent de misanthropie et du catastrophisme gratuit, démagogue et incomplet, omettant sciemment l’influence positive de l’essor des communications et la transparence grandissante qui en résulte.


      • G.L. Geoffroy Laville 21 avril 2014 11:25

        Merci Trevize, Je plussoie (+1) à vos arguments. Le changement vient de chacun de nous (à hauteur de ses capacités).


      • Stof Stof 19 avril 2014 19:18

        Le survivalisme est encore la meilleure option. En gardant un pied dans le système en attendant.


        • foufouille foufouille 19 avril 2014 20:13

          on est loin de sa vision !
           smiley


        • Claude Selva 19 avril 2014 21:30

          Il n’est pas du tout certain que le catastrophisme que l’on distribue de si bon coeur, y compris par les oppositions qu’il stimule, parle réellement du réchauffement anthropique.
          Quelques scientifiques proposent une autre réponse à ce problème.
          Hacène Arezki avec son livre « Climat, mensonge et propagande » ou encore Yves Lenoir « Climat de panique » délivrent une analyse nettement plus scientifique que ce qu’ affirme le GIEC.
          http://www.hacene-arezki.com/


          • alinea Alinea 19 avril 2014 22:50

            L’humanité se regarde, se regarde, mais ne se voit pas dans la glace sans tain ; je voudrais bien commencer, mais.. vas-y toi, d’abord !
            Non Camilla ; les choses ne se passent jamais comme ça ; l’homme s’adapte et s’il se fait croire qu’il est capable d’anticiper, il ne s’agit alors que de vraies petites choses !
            L’homme est soumis à des lois qu’il ne connait pas ; toujours les mêmes, peu nombreuses et simples à comprendre pourtant : il ne fera rien pour nettoyer, revenir en arrière, tirer leçon du passé, s’il n’y est pas contraint ! Les plus sensibles ont déjà commencé et se désespèrent de ne pas avancer ! L’homme est dépassé par ce qu’il n’a pas regardé ! parce qu’il n’a pas regardé !


            • Deneb Deneb 20 avril 2014 08:11

              J’ai survolé, mais il a l’air d’y avoir beaucoup de haine, de misanthropie et de volonté délibérée de provoquer des conflits entre humains. Bref, un appel à soutenir la pire des dictatures où tout le monde sera végétalien forcé et esclave. L’URSS de Staline à côté fera figure d’un centre de vacances. Le plus parfait exemple du nazisme vert.
              Même en étant d’accord avec certains postulats, les solutions proposées me font froid dans le dos. Et puis, pas un mot sur l’internet, et la transparence qui gagne du terrain, une transparence salutaire pour une société jusqu’alors basé sur les secrets permettant la corruption qui rongeait toute organisation sociale. Pas un mot sur internet en tant qu’instrument d’éveil de l’humanité, de l’épanchement de la noosphère, de la prise de conscience d’une humanité connectée.
              Mais, j’ai une question. Le GIEC et ses climatologues, qu’ont-ils déjà réussi à prédire ? Je veux dire, laquelle de leurs prédictions s’est déjà réalisée ? Parce qu’une « science » incapable de valider ses prédictions catastrophistes n’est pas une science, mais une religion. D’annoncer un réchauffement qui s’avére être en réalité un « plateau », voire pratiquement un refroidissement depuis 20 ans, me fait un peu douter de leur capacités de construire les modèles climatiques fiables et réalistes, malgré leur super-ordinateurs. La complexité de la mécanique des fluides rend hélas improbable toute prédiction fiable. Déja, au niveau de la météo on ne fait guère mieux que le hasard, alors le climat ... Et pour ceux qui me diront qu’il ne faille pas confondre le climat et le temps qu’il fait, je réponds que le simple bon sens me dit qu’ils sont tout de même étroitement liés.


              • Deneb Deneb 20 avril 2014 08:48

                « Inutile de relire cet article, ce serait une perte de temps. »

                Et surtout, on risque d’y repérer des énormités et les incohérences que l’auteur cherche sournoisement à noyer dans les invectives et slogans.


                • Claude Selva 20 avril 2014 10:24

                  Quand on aborde cette question de climatologie je suis étonné que personne ne fasse référence à des travaux sérieux qui démontrent le contraire de ce qu’affirme le GIEC.

                  Je connais au moins deux chercheurs qui ont pu réaliser des études scientifiques, non imprégnées d’idéologie, Hacène Arezki et Yves Lenoir. Ils ont publié deux ouvrages qui donnent une version nettement moins anthropique du réchauffement climatique. Ce qui bien sûr change beaucoup de choses quant aux prévisions catastrophistes et à leurs conséquences politiques.
                  http://www.hacene-arezki.com/


                  • Camilla 20 avril 2014 12:05

                    Salut,
                    Merci pour les commentaires.

                    D’accord avec Trevize ci-dessus. Sauf que j’ai du mal à voir autant de signes positifs de changements, on entendait déjà ce genre de discours il y 20 ans, mais si c’est le cas tant mieux, en tout cas espérons et poussons pour que ça prenne de l’ampleur rapidement.

                    Ben oui Mmarvinbear, si on veut vraiment se sortir de cette impasse, ça passe forcément par des formes d’abandon (volontaire, pas de manière dictatoriale) de la propriété privée, notamment pour les terres et les bâtiments, et donc c’est une forme de communisme si on veut.
                    En fait, on s’en fout, faut recycler tout ce qui est bon pour faire autre chose , que ça vienne du communisme, de l’anarchisme, de l’écologie, des religions, ou même du libéralisme.

                    @ Deneb et Claude Selva : sur le « catastrophisme gratuit ».
                     Premièrement, même s’il n’y aura pas de grosses catastrophes climatiques, le monde actuel est déjà une sorte de catastrophe permanente qui justifie déjà largement de tout refaire.
                    Deuxièmement, continuer de mettre en doute des rapports répétés (Giec et autres) depuis les années 90 qui vont tous dans le même sens, et dont ils disent que ce qu’ils observent actuellement est pire que ce qu’ils avaient calculés, est inconscient, pas très rationnel.
                    D’autant que le Giec, ce sont des dizaines de scientifiques de tout pays, et que leurs rapports sont tempérés par les gouvernements. Ok pour ne pas dire amen à tout ce que nous sorte les scientifiques, mais là on peut plutôt se dire que ça risque même d’être pire que ce qu’ils publient vu qu’ils sont un peu édulcorés par les Etats.
                    Bien sûr, il y aura toujours quelques personnes pour dire le contraire, mais tout le monde sait qu’une croissance qui se veut infinie sur une planète finie est une aberration.

                    S’il faut tout refaire depuis le bas, c’est justement pour éviter les guerres et conflits multiples qui s’aggraveront autour de la lutte pour les dernières ressources (pétroles, minerais, eau, nourriture). Je ne suis pas du tout pour des révolutions sanglantes, les renversements ou prises de pouvoir étatique ou les conflits des riches contre les pauvres.
                    Si on veut s’en sortir sans trop de dégâts et pour aller vers un mieux, c’est aux riches et aux pauvres de lâcher prise sur les mentalités actuelles et le capitalisme qui va avec.

                    Et c’est justement pour éviter les risques de futures dictatures, vertes, brunes, ou kaki qu’on a intérêt à se bouger en nombre dès maintenant. Pas pour créer une dictature, qu’elle se réclame du peuple ou de l’écologie, mais des organisations autogérés depuis la base, d’abord localement, là on a le plus prise.

                    @ Deneb, C’est très bien un peu plus de transparence grâce à internet, mais ça ne va pas suffire, ce n’est pas avec ça que les humains vont recréer un autre système économique, politique, etc.

                    Sinon, ok, j’assume les invectives et les provocations, c’était volontaire.

                    @ Alinea, c’est sûr qu’on est souvent aveugles


                    • Le421... Refuznik !! Le421 20 avril 2014 13:50

                      Sauf que Trevize aurait du enlever le « q » à coquille...

                      Allez, c’est Dimanche, on se lâche !!  smiley


                    • Le421... Refuznik !! Le421 20 avril 2014 13:48

                      Bonjour Camilla
                      J’ai écrit récemment un article sur le thème, plus agressif et beaucoup moins consensuel.
                      Ca m’a permis de recueillir pas mal de réactions... C’est un peu le but.
                      Les commères de services « allègristes » se sont défoulé en expliquant que le réchauffement climatique était un phénomène tout à fait naturel et que les « réchauffistes » (vous remarquerez cette mode de rajouter « iste » à tout mouvement que l’on veut dénigrer) était des pessimistes inutiles et anti-progrès...
                      Perso, je me suis un peu marré parce que ma conclusion était, compte tenu de la progression nette de la connerie dans les foules, qu’en l’état des choses, le rappel à l’ordre serait fait par la planète...
                      Les conos qui s’acharnent avec des bulldozers à déplacer du sable sur les plages, quel note faut-il leur donner à un concours de bêtise ??
                      Entre 18 et 20 sur 20, non ??


                      • Claude Selva 20 avril 2014 15:20

                        @ Camilla
                        Vous savez bien qu’une idée qu’elle quelle soit, répétée encore et encore par ceux qui disposent de pratiquement tous les moyens de diffusion finit par devenir pendant un temps une vérité, puis plus tard LA vérité.

                        Il en est de même en ce qui concerne la climatologie.
                        Depuis plus de quatre vingts ans on nous fait croire que la Russie est l’ennemi incontournable de notre bel occident.
                        J’ai passé pas mal de temps à étudier pour découvrir un autre point de vue. Il en est de même pour la climatologie.
                        Peu importe le nombre de scientifiques qui clament la même chose, ça n’est pas un indicateur de vérité en soi.

                        C’est aussi à nous d’étudier les éléments clés de notre monde. Ça prend du temps c’est indéniable.
                        Repousser, sans étudier en profondeur, tel ou tel sujet revient à accepter sans comprendre ce que les dominants sociaux essaient de nous faire avaler.

                        Je ne nie pas les effets de la pollution ni de la surconsommation de l’occident, qui en représentant 1/5 de la population mondiale consomme 4/5 des ressources. Je suis parfaitement conscient qu’un monde fini ne peut permettre un développement infini, etc.
                        Par contre je doute qu’en parlant fort à des sourds l’impact attendu soit atteint.
                        Quand vous dites « c’est aux riches et aux pauvres de lâcher prise sur les mentalités actuelles et le capitalisme qui va avec. » Je pense que vous avez raison, ce que je ne vois pas c’est comment cela peut se produire. Du point de vue des riches je ne comprends pas quel en serait leur intérêt, quant aux pauvres je doute que leurs préoccupations suivent cet axe.

                        L’émotion nourrit le premier stade de la révolte, la réflexion doit pouvoir suivre, sinon on énumère une quantité indigeste de « il faudrait que..., on n’a qu’à... ».
                        En procédant ainsi on peut avoir le sentiment que nos perceptions sont appropriées à la situation et qu’elles sont les éléments clés d’un changement de paradigme, sauf... que l’on ignore les protagonistes concernés par cette histoire.

                        Ils sont absents de la scène où a lieu la représentation, ils se débattent ailleurs avec une autre conscience de leur existence. Et cette conscience paraît être assez proche de celle proclamant les vertus de la valeur. Cette valeur qui fait de tout, humains compris bien sûr, un élément de possession.
                        Alors passer à la gratuité, l’auto gestion, l’abandon de la propriété privée, développer la solidarité et l’empathie, je suis tout à fait d’accord. Ne plus considérer les animaux comme des « biens meubles » et rêver de tout ce qui pourrait permettre à l’humanité de se survivre à elle-même j’aime aussi.

                        Mais j’ai de plus en plus le sentiment que si nous arrivons déjà à déverrouiller notre conscience individuelle, à comprendre les fondamentaux de notre conditionnement psychique, il est possible que les découvertes qui en résultent nous permettent de nous réconcilier avec nos antagonismes et ouvrent de nouvelles fenêtres.
                        C’est un travail avec soi-même qui fera de nous de nouveaux humains aptes à créer une nouvelle humanité.
                        Pour celle-ci j’ai un espoir anxieux.


                        • Camilla 20 avril 2014 16:45

                          @Le421 : oui malheureusement, le plus probable est que trop peu soit fait et qu’on se prenne une grosse claque. Si l’humanité y survit, peut-être que ça lui servira de leçon et prise de conscience pour enfin virer de bord.

                          @Claude Selva
                          Là, avec le Giec & compagnie, il s’agit quand même de plus qu’une simple idée, il y a des mesures convergentes, des observations et des modèles scientifiques.
                          C’est autre chose que dresser des fantasmes d’invasion russe.

                          << Quand vous dites « c’est aux riches et aux pauvres de lâcher prise sur les mentalités actuelles et le capitalisme qui va avec. » Je pense que vous avez raison, ce que je ne vois pas c’est comment cela peut se produire >>
                          Moi non plus ne vois pas comment, mais je ne vois pas non plus comment on pourrait faire autrement si on veut s’éloigner de se foutoir.

                          Évidemment que c’est aux protagonistes d’évoluer tout seul dans leurs têtes, on ne peut que un peu les conseiller ou fournir des éléments.
                          Oui il y a plein de choses à déverrouiller en soi-même, n’empêche qu’on a suffisamment d’infos en main, et, hormis cas particuliers (problèmes mentaux, personnes très pauvres qui survivent difficilement, ou trop déstructurées) on pourrait déjà faire d’autres choix et actions. Surtout dans nos pays plus « confortables » que pas mal d’autres.


                          • pissefroid pissefroid 20 avril 2014 18:26

                            Ce qu’est le giec

                            Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, .....

                            Des centaines de spécialistes du monde entier contribuent à l’établissement des rapports du GIEC, comme auteurs, collaborateurs et examinateurs. Ils sont choisis par les bureaux des groupes de travail parmi les candidats présentés par les gouvernements et les organisations participantes ou sont nommés directement pour leur compétence particulière, attestée par leurs publications et leurs travaux.

                            Comment le GIEC est organisé : voir
                            http://www.ipcc.ch/organization_giec_fr.shtml

                            Le rapport publié par le giec est donc un document politique, qui n’a rien de scientifique,
                            bien que le document original de travail ait été préparé par des experts présentés par les gouvernements,
                            je souligne ainsi que ces experts ne sont pas représentatifs de la communauté scientifique,
                            ils sont représentatifs de la communauté des gouvernements.

                            mes deux liens préférés pour information sur le climat

                            http://www.pensee-unique.eu/index.html
                            http://www.skyfall.fr/

                            Vous devriez les visiter pour votre information.


                          • Camilla 21 avril 2014 23:04

                            @Pissefroid

                            Je ne suis bien sûr pas qualifié pour juger des données scientifiques.
                            Dans cette affaire, je crois ce que dit le GIEC (pour le volet exposé des problèmes, beaucoup moins quand ils s’essaient aux préconisations) parce qu’il y a des centaines d’experts depuis des années qui ont dit et répété en gros les mêmes choses en étant corrigés et vérifiés par d’autres.
                            Après on peut toujours dire qu’il y a des incertitudes, des erreurs, qu’il y a certains scientifiques qui contredisent, avec d’éventuelles preuves, le GIEC, mais ça ne me paraît pas faire le poids, ni en nombre ni en arguments sérieux, et le doute penche plutôt largement en faveur du GIEC et de la validité (globale) de ses conclusions.

                            Par ailleurs, que des médias racontent n’importe quoi, dans un sens ou dans l’autre, ça n’est pas nouveau, et là on est d’accord, ils le font sur tous les sujets.

                            Le fait que ces scientifiques soient plus ou moins liés aux gouvernements ne fait que renforcer leurs conclusions.
                            En effet, elles vont à l’encontre des gouvernements (et donc des lobbies capitalistes qui marchent avec), puisqu’elles démontrent le cul de sac du système capitaliste de croissance (économique et démographique) que ces gouvernements ont toujours favorisé, le fait qu’ils n’ont quasi rien fait pour enrayer tout ça et qu’ils ne vont pas faire grand chose. Il faudrait que les gouvernements soient vraiment débiles pour se tirer ainsi une balle dans le pied, scier la branche sur laquelle ils prospèrent grassement, et risquer d’attiser la colère de leurs électeurs qui pourraient alors être tentés de se rebeller ou de voter pour des partis plus ou moins extrémistes, toutes choses qui ne sont pas bonnes pour la continuation de leurs affaires.
                            Comme ils ne sont pas débiles et pensent bien à leurs intérêts, à pérenniser leurs pouvoirs et les avantages multiples qui vont avec, s’ils sont plus ou moins dans le GIEC, ce n’est pas pour attiser le catastrophisme, mais peut-être, au contraire, pour essayer d’édulcorer les conclusions du GIEC, afin de ne pas faire trop peur aux gens, et éviter de perdre prématurément leurs postes, et aussi, plus certainement, pour essayer d’orienter les actions vers les « solutions » qui les arrangent, c’est à dire qu’ils vont préférer par exemple la vénération de « nouvelles technologies qui vont nous sauver » plutôt que la remise en cause de la croissance (avec la course au profit et à la conso qui vont avec), ou qu’ils vont préférer qu’on tri des déchets liés au fonctionnement énergivore du système marchand plutôt que d’inciter à une sobriété heureuse pour tout le monde.

                            De plus, les gouvernements impliqués (et donc leurs alliés capitalistes) n’ont pas besoin de créer un épouvantail en inventant/grossissant des catastrophes climatiques futures pour détourner les foules de leurs magouilles et enrichissements ou de faire oublier aux exploités leur condition, car il y a déjà quantité de mécanismes et boucs émissaires qui marchent très bien : chômage, étrangers, terrorisme, gadgets technologiques, foot, JO...


                          • Jean Keim Jean Keim 20 avril 2014 18:19

                            Vivre c’est poluer, quand il y avait qq. centaines de millions d’hommes sur terre, leurs excès étaient insignifiants - il y aurait eu quand même des extinctions d’espèces mais localisées - mais maintenant que le cap des 7 milliards est dépassé, tout prend des proportions dantesques et faramineuses. Nous, les humains actuels sommes dans cette pétaudière et à court terme dans l’impossibilité d’en sortir et comme il n’est pas questions de trucider qq. milliards de terriens (certains parait-il en rêve), il faut dans la liste des choses à faire rajouter, ARRETER DE FAIRE DES ENFANTS et s’occuper correctement de ceux qui existent, ce qui suppose corolairement de modifier notre conception de la famille. Mais au fait comment en sommes nous arrivés là, qu’elles sont les causes profondes ? Si elles ne sont pas identifiées, tout recommencera.


                            • Hachka Hachka 20 avril 2014 18:54

                              La seule chose a faire et que chacun peut travailler dès maintenant, c’est se rapeler qui il est.. communier avec l’instant présent. le reste faite le pour vous amusez mais ne le prenez pas trop au sérieux. Seul les gens ayant un degré de conscience profond savent s’écouter et faire ce qui doit être fait.. les jésus et Boudha existe deja en ce monde, je suis l’un d’entre eux, et cela est également à votre porté. Se libérer de votre propre égo est la seule tâche dont vous devriez vous occupez avant de vouloir agir dans le monde.


                              • joletaxi 20 avril 2014 20:52

                                il y avait un album de Tintin, où un mage Philipulus annonçait les pires catastrophes.
                                je ne savais pas qu’il avait une descendance ?

                                l y a combien de rapports de la dernière chance depuis la fondation du GIEC, et rien, strictement rien de ce qui y est prédit ne se réalise, même pas la montée continue des t°
                                On cherche un réfugié climatique,(on cherche également le premier mort à Fuku d’ailleurs),on bidouille, et on se consacre à des raouts dans des beaux hotels, où l’on se rend en avion d’ailleurs, pour expliquer aux gens comment cette pseudo élite va régenter nos vies.
                                Et il y a toujours des idiots utiles pour marcher , comme dans toutes les sectes.
                                Ce pamphlet de haine vis-à- vis de notre société démontre que toute cette escroquerie n’a qu’un but:mettre à bas une société qui n’a jamais été aussi sure, aussi prospère, aussi développée.Et que propose notre gourou:un homme nouveau, qui sera formé, dressé, au besoin redressé sur je ne sais quel nouveau fantasme , quelle nouvelle lubie d’un nouveau fascisme peint en vert.

                                Quelle bande de zozos, fort heureusement, tout le monde s’en fout.


                                • gayel 21 avril 2014 19:12

                                  > joletaxi

Pour la montée des températures, il y a tellement d’étude qui se contredise qu’il est difficile d’y voir le vrai du faux. Mais sinon sans les études, vous prenez les belles cartes postales d’il y a 40 ans des glaciers et vous allez au même endroit aujourd’hui. Sans vous faire la leçon de physique du glaçon qui fond à 0° vous admettrez qu’il y a « peut-être » une augmentation « moyenne » de la température.



                                  Pour le nucléaire, vous vous attendiez à quoi pour Fukushima ? qu’une personne soit pustulé en 10 secondes pour faire sensation ? Voyez toutes les mesures qui sont prises dans les centrales, voyez aujourd’hui tout ce que l’on protège se déverser dans la mer. Et vous viendrez dire que tout cela c’est pipo ?

                                  Je n’ai pas la photo du mort pustulé mais de là à dire que c’est inoffensif...
                                  pour vérifier cela, il faudrait un épidémiologiste qui aurait étudié les taux de cancer et de maladie infantile avant et après Fuku... je ne sais pas si cela a été fait.

                                  

Toujours est-il que de tout nier en bloc est aussi crétin que d’accuser mordicus le moindre mouvement.

                                  

Vous vous sentirez insulté bien sûr et j’irai donc plus loin en disant que vous n’avez STRICTEMENT RIEN compris à l’article.
                                  

L’auteur ne s’impose pas comme un gourou qu’il faut suivre, au contraire, il dit qu’il faut se prendre en main. Réfléchir sur notre mode de consommation et (si nous avons un minimum de conscience pour les autres, ce qui n’est pas sûr d’être votre cas) en tirer des conséquences et rectifier le tir.



                                  Vous parlez de secte et de gourou ? Et vous en quoi croyez-vous ? Vous espérez que Sarko, Méluche ou Marine va venir vous sauver ? Ou bien alors que tout va bien dans le meilleur des mondes ? Que ce système-là peut bien tenir 30 ans, d’ici là vous serez surement crevé et au diable la descendance ?

                                  

L’auteur, même s’il y va fort dans toute ses projections, a le mérite de penser pour l’avenir, pour les prochaines générations, pour autre que lui.

                                  

Vous en êtes loin...


                                • joletaxi 21 avril 2014 21:18

                                  > joletaxi

Pour la montée des températures, il y a tellement d’étude qui se contredise qu’il est difficile d’y voir le vrai du faux. Mais sinon sans les études, vous prenez les belles cartes postales d’il y a 40 ans des glaciers et vous allez au même endroit aujourd’hui. Sans vous faire la leçon de physique du glaçon qui fond à 0° vous admettrez qu’il y a « peut-être » une augmentation « moyenne » de la température.



                                  qui a dit qu’il n’y avait pas une montée,très modérée d’ailleurs, des t° ?Vous soulignez justement que les données sont manipulées(comme par hasard à la hausse).On peut donc supposer que cette hausse est encore plus modérée.Et imaginer que le fait qu’il y ait maintenant 7 milliards d’humains n’a pas eu une influence, il faudrait être aveugle.

                                  De là à nous faire des prophéties de catastrophes planétaires, il y a de quoi être plutôt réservé.Concernant les glaciers, je vous conseille de lire Vivian, qui a une vision un peu plus réaliste.

                                  Pour le nucléaire, vous vous attendiez à quoi pour Fukushima ? qu’une personne soit pustulé en 10 secondes pour faire sensation ? Voyez toutes les mesures qui sont prises dans les centrales, voyez aujourd’hui tout ce que l’on protège se déverser dans la mer. Et vous viendrez dire que tout cela c’est pipo ?

                                  Je n’ai pas la photo du mort pustulé mais de là à dire que c’est inoffensif...
                                  pour vérifier cela, il faudrait un épidémiologiste qui aurait étudié les taux de cancer et de maladie infantile avant et après Fuku... je ne sais pas si cela a été fait.

                                  Pour la faune antinuc, il y aurait 800 morts.Concernant la surveillance des populations, les japonais suivent cela de très près, paraît qu’ils ont une certaine expérience.Ce même jour, un barrage a cédé, faisant 80 morts, un détail ?

                                  

Toujours est-il que de tout nier en bloc est aussi crétin que d’accuser mordicus le moindre mouvement.

                                  Je ne nie rien en bloc, mais je dénonce les manipulations, qui ne reposent que sur des affirmations sans fondement.ceux qui crient à la poele à frire, sont pour moi des crétins, au vu des derniers développements de cette « sciences »

                                  

Vous vous sentirez insulté bien sûr et j’irai donc plus loin en disant que vous n’avez STRICTEMENT RIEN compris à l’article.
                                  

L’auteur ne s’impose pas comme un gourou qu’il faut suivre, au contraire, il dit qu’il faut se prendre en main. Réfléchir sur notre mode de consommation et (si nous avons un minimum de conscience pour les autres, ce qui n’est pas sûr d’être votre cas) en tirer des conséquences et rectifier le tir.



                                  Si cet auteur nous demande de nous prendre en main, de changer, de balancer notre mode de vie, c’est bien sur base de ses élucubrations sur le climat.En quoi faudrait-il changer notre consommation. ?Pour les générations futures ? c’est parfaitement idiot.

                                  Imaginons que pour les générations futures, nous décidions de diminuer de moitié notre con sommation de pétrole.La génération suivante, si elle se sent responsable se gardera bien de consommer ce qui reste, ainsi que la suivante, et la suivante.

                                  C’est donc parfaitement idiot.

                                  nos ancêtres n’ont pas eu de scrupules pour le silex, aujourd’hui, on en a à profusion.

                                  Vous parlez de secte et de gourou ? Et vous en quoi croyez-vous ? Vous espérez que Sarko, Méluche ou Marine va venir vous sauver ? Ou bien alors que tout va bien dans le meilleur des mondes ? Que ce système-là peut bien tenir 30 ans, d’ici là vous serez surement crevé et au diable la descendance ?

                                  Je n’attends le salut de personne, tout ce que je sais, c’est que la décroissance conduit à la pauvreté, et tue les plus pauvres.ce système tient depuis la révolution industrielle, malgré des guerres mondiales, et à dieu ne plaise , il continuera indéfiniment,de soubresauts en crises, mais le fait est que malgré une population croissante, la pauvreté recule, partout, et l’Afrique finira par sortir de son sous développement.

                                  L’auteur nous sert une logorrhée indigeste, sur une société illusoire ,cela a déjà été tenté, avec des millions de morts à la sortie.

                                  

L’auteur, même s’il y va fort dans toute ses projections, a le mérite de penser pour l’avenir, pour les prochaines générations, pour autre que lui.

                                  L’auteur ,comme un enfant nous construit son monde, quitte à l’imposer, il ne pense pas aux autres, car sinon il aurait remarqué que la grande majorité des gens s’en tape de ses inepties.

                                  

Vous en êtes loin... fort heureusement, car ruminer des plans aussi débiles relève de la psycho,



                                • Camilla 20 avril 2014 21:05

                                  @joletaxi,
                                  voir : http://www.lepoint.fr/invites-du-point/hubert-reeves/hubert-reeves-le-drame-des-refugies-climatiques-20-04-2014-1814672_1914.php

                                  Il y aura toujours des rigolos inutiles pour dénier les faits, mesures et réalités déjà vécues...


                                  • joletaxi 20 avril 2014 21:33

                                    mais oui, mais oui

                                    comme pour FUKU, où l’on cherche avec une grande ardeur le premier mort(en balayant sous le tapis les 20.000 morts bien réels ceux-là), on cherche toujours les premiers réfugiés climatiques.
                                    Aux maldives ils construisent le nouvel aéroport au bord de l’océan, et ils ont une cinquantaine d’hôtels en projet.
                                    Les gens viendront avec leur tuba, en hydravions ?

                                    Vous me servez du Reeves
                                    moi ,dans les vieux séniles qui font leur dernier tour de piste, j’en ai un qui devrait vous plaire, car c’est une gourou vert, un Philipulus qui a aussi sonné le tocsin en son temps

                                    http://www.nature.com/news/james-lovelock-reflects-on-gaia-s-legacy-1.15017?WT.mc_id=TWT_NatureNews

                                    So what will the next 100 years look like ?

                                    That’s impossible to answer. All I can say is that it will be nowhere as near as bad as the worst-case scenario.

                                    mince, votre catastrophe est remise, un petit temesta, et cela va passer , quoique dans votre cas, ...consulter ce serait peutêtre pas superflu


                                    • Camilla 21 avril 2014 23:26

                                      quelques petits exemples de choses en cours ou proches :
                                      - http://journalmetro.com/monde/466286/la-noyade-annoncee-des-tropiques/


                                      (des îles qui vont bientôt disparaître, certaines populations ont déjà conclu des accords pour se réfugier dans des pays voisins)

                                      - http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140327.AFP3374/rechauffement-climatique-paroles-de-petits-pays.html

                                      "Chez lui, au Ghana, la mer mange inexorablement la côte. Chez elle, aux Îles Marshall, l’eau risque de tout engloutir.« 

                                      - Citation :
                                      http://www.swissinfo.ch/fre/societe/Les_migrations_climatiques_concernent_a ussi_les_pays_riches.html?cid=38265506Les déplacés du climat
                                       »En 2012, les catastrophes naturelles ont forcé 32,4 millions de personnes à abandonner leurs maisons.
                                       
                                      98% de ces déplacements ont été causés par des événements climatiques et météorologiques comme les inondations, les tempêtes et les incendies.
                                       
                                      Les pays les plus touchés ont été la Chine, l’Inde, le Pakistan, les Philippines et le Nigéria.
                                       
                                      Rien que dans le Nord-Est de l’Inde, les inondations à répétition de la saison de la mousson ont fait 6,9 millions de déplacés (presque la population de la Suisse).
                                       
                                      Aux Etats-Unis, quelque 800’000 personnes ont dû fuir l’ouragan Sandy.« 

                                      Bien sûr, dans ces déplacés de 2012, on ne sait pas la part qui provient des changements du climat du aux activités humaines (le réchauffement aggravant la fréquence et l’intensité des événements) de la part venant des catastrophes »habituelles" ou de certaines populations qui seraient installées aux mauvais endroits.

                                      N’empêche que ça doit quand même faire quelques millions de concernés.


                                    • joletaxi 21 avril 2014 23:46

                                      le GIEC, votre bible, dit qu’il ne décèle aucun lien entre réchauffement climatique et les événements climatiques extrêmes.
                                      ET aucun climastrologue ne liera l’ouragan Sandy, au climat.
                                      D’autant que les USA connaissent la plus longue période jamais enregistrée sans qu’un ouragan de catégorie majeure n’affecte leurs cotes
                                      Si vous voulez une liste de désastres climatiques couvrant les 2 siècles derniers, en voici un
                                      http://stevengoddard.wordpress.com/
                                      en parcourant le site, vous tomberez sur des copies de presse, édifiantes.
                                      Et des inondations en Inde, il y en a tellement eu... dans les années 60, des « scientifiques » voyaient un lien, entre des inondations particulièrement catastrophiques et la mise en eau du barrage d’Assouan, comme quoi, chaque époque à ses philipulus

                                      concernant le niveau des océans, je vous conseille de consulter les articles de Morner, sur le sujet, et l’histoire de l’arbre de Tuvalu, un must
                                      les dernières nouvelles sur le sujet

                                      http://notrickszone.com/2014/04/18/long-term-tide-gauge-data-show-21st-century-sea-level-rise-will-be-approximately-as-much-as-the-20th-century/

                                      rien de spécial donc, mais localement des situations qui peuvent être contrastées.

                                      Et oui, le climat a toujours changé, parfois de façon dramatique,l’histoire regorge de catastrophes climatiques, et nous ne pouvons que tenter de nous adapter,et au plus nous aurons de moyens, ,donc de richesses, au mieux nous y parviendrons.


                                    • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 21 avril 2014 12:57

                                       Très belles intentions. Mais vous avez créé un monde parallèle ou un monde d’avance (c’est au choix) dans votre esprit...remplis d’anarcho-paysans mystiques...

                                      Et donc difficile d’allez « vendre » cela à cette engeance suradaptée au système, si caractéristique de notre époque qui ne peut guère se passionner pour autre chose qu’une équipe sportive, le dernier gadget technologique, un « jeu », une bagnole, un chanteur asthmatique ou la dernière théorie sociologique à la mode...

                                      ...ou encore à ceux, encore politisés, pour qui il suffirait de faire disparaître les superstructures pour faire venir au monde la "Jérusalem socialiste".  Leçons de l’histoire apprises, on sait ce qu’il résulterait d’une telle démarche :  un déchainement de bêtises sans noms, de sauvageries, de justice aveugle...

                                      ...ou encore aux presque mêmes, adorateurs de la "main invisible" qui mentent effrontément (comme les précédents) en faisant, notamment, un lien systématique entre croissance et emploi  (disons qu’au moins le lien est plus complexe)...et autres "le pouvoir aux femmes qui sont toutes gentilles, à bas les hommes  qui sont tous méchants" qu’on retrouve dans tous les milieux sociaux et politiques désormais, soit le degré 0 de la conscience politique pourtant...

                                      L’histoire a, sans doute, déraillé à la Renaissance dirait de Maistre, on peut peut-être remonter encore plus loin...L’histoire de l’humanité n’est qu’un enchainement sans fin de crimes et de stupidités écrirait Frazer.

                                      Ces schémas perdurent et tous ces vampires psychiques (conscients ou non) veulent nous convaincre du bien fondé  de leurs délires mortifères pleins de « technicismes ». « Pas de crise écologique » ("vous voulez juste taxer les pauvres gens...le retour à la bougie et la caverne"), inutile d’évoquer une crise morale (« sale cureton ! » vous répondra-t-on alors), etc.

                                      Bref, où que vous regardiez, on vous proposera l’éternel retour de la même merde ! Le triomphe du gras optimiste du moderne narcissique, « gestionnaire-manager », fasciné par son magnifique soi-même pourtant si creux...


                                      • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 21 avril 2014 19:12

                                        err. : vengeance aveugle...pas justice


                                      • Camilla 21 avril 2014 23:33

                                         Très belles intentions. Mais vous avez créé un monde parallèle ou un monde d’avance (c’est au choix) dans votre esprit...remplis d’anarcho-paysans mystiques...

                                        Oui, mon propos est très idéaliste. Je continue encore à penser que nous les humains pouvont être capable d’autre chose que la jungle du plus fort.
                                        Mais en effet c’est très loin d’être gagné..., comme vous dites...


                                      • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 21 avril 2014 13:12

                                        d’aller vendre...


                                        • HELIOS HELIOS 21 avril 2014 18:33

                                          ----- Qu’ils partent tous !
                                          Avant ça, c’est à nous d’être capables de nous auto-organiser, de tout autogérer par démocratie directe, dans la paix et l’efficacité, l’égalité et la bienveillance. -----


                                          Désolé... cela s’appelera alors « la loi du plus fort, la loi de la jungle » ! c’est ça que vous souhaitez ???


                                          • Camilla 21 avril 2014 23:30

                                            La loi du plus fort, du plus malin, et surtout du plus riche, c’est plutôt ce qui existe aujourd’hui.
                                            Vous n’avez pas compris mon propos. Je parle d’auto-organisation dans la démocratie directe (pour pouvoir se passer des systèmes actuels), la paix et l’égalité, l’inverse de la jungle. Je n’ai pas dit qu’il fallait tout arrêter du jour au lendemain.
                                            Et si ça ne marche pas, rien ne se passera, c’est à dire que les humains continueront de fonctionner comme maintenant.

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