@Ouam Globalement, ce n’est pas vraiment une si bonne idée C’est moins cher (30-50 €/kWh contre 250), mais on reste à plus de 70-100 milliards la journée de stockage (700-1000 milliards pour les 10 jours requis)
De plus la durée de vie est 2 à 3 x plus faible, donc on y gagne pas forcement au change
Enfin c’est terriblement polluant, surtout en cas d’explosion, une surcharge peut provoquer la libération d’hydrogène qui peut exploser. Un grand site de stockage qui a un accident, et ces théoriquement des milliers de tonnes d’acide sulfurique et de particules de plomb qui peuvent être libérer dans l’environnement
Pour info un site de 200 GWh, c’est environ 1 millions de tonne d’acide sulfurique et 3 millions de plomb, ce n’est pas un petit potentiel de nuisance
Au passage, alimenter la France entière avec ces batteries, c’est 300 millions de tonnes de plomb que l’on doit avoir
Donc non, vous ne stockerez rien sur des batteries, rien du tout.
Seul la voie chimique par hydrogène a le potentiel pour stocker de tels volumes, mais pour l’instant, c’est pas mature, cher, et le rendement est minable
@JMBerniolles On est d’accord sur le fait que le stockage électrique est actuellement totalement illusoire
Par contre pour les VHTR, c’est pas encore au point, les très haute températures mises en jeu et la faible conductivité thermique de l’hélium posent de gros
Les combustibles oxydes ne supportent pas de telles températures, et on est obligé d’utiliser des combustibles encore expérimentaux (SiC ou carbures) dont on ne maîtrise pas la fabrication et le retraitement (je ne pense pas la dissolution en acide nitrique fonctionne sur les carbures)
Il y a aussi des problèmes de la densité de puissance, et donc l’inventaire initial, surtout si on est sur neutrons rapides, et du graphite si on on est sur spectre fortement thermalisé, le problème du coût et de la disponibilité de l’hélium, et la tenue des matériaux à de telle températures et pression (on doit tourner autour de 100 bars et 900-1000 °C)
Quant à la conversion, ni le cycle iode-soufre, ni l’électrolyse HTE ne sont au point
La meilleure manière de produire de l’hydrogène aujourd’hui, c’est soit les sources électriques très bas carbone et bas coût (hydraulique en Norvège ou géothermie en Islande) couplés à l’électrolyse alcaline, soit le vaporeformage du gaz (avec CCS)