Deux petits reportages sur place à la manifestation du 16 et du 30 novembre, vous permettra de connaitre l’avis des associations et de quelques acteurs locaux, élus eux aussi.
Peut-on encore saccager des centaines d’hectares de zones
humides, gaspiller des terres agricoles pour des projets
inutiles comme le Lyon Turin qui va supprimer directement
800 hectares de terres agricoles ? Et près du double avec les
mesures compensatoires zones humides ! ou siphonner selon
les prévisions des constructeurs 25 à 30 millions de mètres
cubes d’eau potable par an ?
Le transfert modal des marchandises de la route vers le rail
est pour la sauvegarde de l’environnement d’une extrême
urgence, mais le projet ferroviaire Lyon Turin ne serait en
mesure de réaliser cet objectif que dans 20 ans.
Or avec les aménagements réalisés entre 2007 et 2010 sur la
ligne historique existante, avec la mise au gabarit GB1 qui
permet de mettre les camions sur les trains, la quasi totalité
des 22 millions de tonnes marchandises qui traversent les
Alpes du nord entre le tunnel du Mont Blanc, celui du du Fréjus et
celles transportées par la ligne historique Dijon, Modane,
Turin, pourraient circuler tout de suite sur la ligne
historique actuelle. Seule la volonté politique manque ! Avec
20 millions de tonnes de capacité, seules 3,5 millions de
tonnes traversent annuellement ce tunnel historique, dont
on pourrait encore améliorer les capacités par la
modernisation du matériel roulant.
Dans la perspective de ce projet qui va coûter 30 milliards,
le doublement de la ligne entre Saint André le Gaz et Chambéry
est toujours en attente.... il y a pourtant une urgence de
développer ces transports en commun du quotidien ! Ces dix
dernières années, sur la rocade de Chambéry, s’il passe
journellement 1000 camions de moins, ce sont 10 000 voitures
supplémentaires qui empruntent quotidiennement cette VRU.
Le film « Lyon Turin à tout prix » examine les conditions qui
ont prévalu à la naissance à la fin des années 80 du projet de
ligne nouvelle entre Lyon et Turin avec un tunnel de base de 57
km.
Qu’en est-il en 2013, avant que la France et l’Italie ne se
lancent définitivement dans la construction de ce projet
qui détruira de nombreux espaces naturels et agricoles ?
Ne vaudrait-il pas mieux continuer par la modernisation du
matériel roulant et réaménager la ligne à voie unique entre
Lyon et Chambéry ?
Peut-on encore saccager des centaines d’hectares de zones
humides, gaspiller des terres agricoles pour des projets
inutiles comme le Lyon Turin qui va supprimer directement
800 hectares de terres agricoles ? Et près du double avec les
mesures compensatoires zones humides ! ou siphonner selon
les prévisions des constructeurs 25 à 30 millions de mètres
cubes d’eau potable par an ?
Le transfert modal des marchandises de la route vers le rail
est pour la sauvegarde de l’environnement d’une extrême
urgence, mais le projet ferroviaire Lyon Turin ne serait en
mesure de réaliser cet objectif que dans 20 ans.
Or avec les aménagements réalisés entre 2007 et 2010 sur la
ligne historique existante, avec la mise au gabarit GB1 qui
permet de mettre les camions sur les trains, la quasi totalité
des 22 millions de tonnes marchandises qui traversent les
Alpes du nord entre le tunnel du Mont Blanc, celui du du Fréjus et
celles transportées par la ligne historique Dijon, Modane,
Turin, pourraient circuler tout de suite sur la ligne
historique actuelle. Seule la volonté politique manque ! Avec
20 millions de tonnes de capacité, seules 3,5 millions de
tonnes traversent annuellement ce tunnel historique, dont
on pourrait encore améliorer les capacités par la
modernisation du matériel roulant.
Dans la perspective de ce projet qui va coûter 30 milliards,
le doublement de la ligne entre Saint André le Gaz et Chambéry
est toujours en attente.... il y a pourtant une urgence de
développer ces transports en commun du quotidien ! Ces dix
dernières années, sur la rocade de Chambéry, s’il passe
journellement 1000 camions de moins, ce sont 10 000 voitures
supplémentaires qui empruntent quotidiennement cette VRU.
Un film « Lyon Turin à tout prix » examine les conditions qui
ont prévalu à la naissance à la fin des années 80 du projet de
ligne nouvelle entre Lyon et Turin avec un tunnel de base de 57
km.
Qu’en est-il en 2013, avant que la France et l’Italie ne se
lancent définitivement dans la construction de ce projet
qui détruira de nombreux espaces naturels et agricoles ?
Ne vaudrait-il pas mieux continuer la modernisation avec du
matériel roulant et réaménager les lignes passager entre
Lyon et Chambéry ?
Il ne faut pas prendre les vessies pour des lanternes ; Une animation décrivant le le principe de fonctionnement d’une rame, n’est pas le guide technique de construction de cette rame !
Un des prétexte les plus utilisé pour les projets inutiles est la création d’emploi, C’est évidemment celui qu’utilisent aussi les promoteurs de cette nouvelle infrastructure inutile ! mais ils oublient simplement que parmi les alternatives proposées, par les opposants il y a aussi de l’emploi parfois beaucoup plus durable. Ainsi la construction de rames R-shift-R, pourrait donner un second souffle à une industrie sinistré par les délocalisations et la crise. De plus une technologie innovante est en mesure de s’exporter !
Nos dirigeants qui prétendent que l’innovation est un facteur de développement, font preuve ici dans le Lyon Turin, d’un manque total d’imagination en construisant un projet dont les contraintes de la création d’une ligne nouvelles sont les mêmes que celle de l’époque des locomotives à vapeur, l’impératif des faibles pentes n’est plus aussi contraignant, ce que ferait R-shit-R, qui ppourrait utiliser la ligne historique, sans les contraintes actuelle des 4 locomotives.
Quand aux économies d’énergie invoquées, n’oublions pas que les moteurs électriques peuvent être réversibles, un train qui descend pourrait générer de l’électricité pour alimenter les convois qui montent...