Le devoir d’un fonctionnaire est-il obéir même si l’ordre est contraire aux principes mêmes de la République qu’il sert ?
La raison d’Etat justifie-t-elle de sacrifier des innocents, des enfants ?
Monsieur Papon n’est certainement pas le seul à avoir « fauté » mais le faire passer pour une victime c’est une insulte pour tous ceux qui ont défendu notre honneur au péril de leur vie.
Même si c’est un roman, j’invite les défenseurs de Papon à lire « Les Bienveillantes ». Le déni de responsabilité est un des thèmes intéressants du livre.
Coupable, pas coupable, la justice a tranché au nom de la société pour qui la seule épitaphe possible est « Paix à son âme. A ne pas citer en exemple ».
Les périodes de chômage sont considérées comme des trimestres travaillés mais à revenu nul. Il n’y a donc pas de décote sur la retraite par manque de trimestre.
Cette précision me semble utile car votre article peut laisser penser l’inverse.
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je trouve cet article intéressant mais injuste car il ne faut pas oublier qu’en France comme aux Etats-Unis, le capital d’une fondation n’appartient plus à son donateur, Bill Gates en l’occurence, mais à la fondation et ce de manière irrévocable.
(cf : http://www.ifrap.org/6-actualite/Colloque-2002-10/amathieu.html)
De plus, Microsoft, on aime ou on aime pas, mais insinuer que Bill Gates donne 80% de sa fortune pour préserver un leadership sur des marchés quasi inexistants c’est ridicule...Dans la même veine, quid de l’intérêt d’un Warren Buffet ?
Enfin, l’investissement éthique existe et j’espère que les articles du « Los Angeles Times » auront attiré l’attention des administrateurs de la fondation Gates sur la question d’autant plus que les précurseurs et les plus gros fonds en la matière sont américains.