Amiaplacidus, bien qu’on s’écarte du sujet, je te rejoins sur l’exil fiscal vers la Suisse des meilleurs sportifs français (les tennismen, mais aussi les autres).
Alors oui, on pourrait réserver les places en équipes nationales à ceux qui payent leurs impôts en France. Ce qui conduirait à avoir des équipes de 4ème zone. La France, en tennis, battrait probablement le Togo, peut-être l’Indonésie, mais sûrement pas la Roumanie. Pour ma part je n’y vois aucun inconvénient, mais ce point doit être connu de tous en amont.
Il existe une alternative, pratiquée par les Etats-Unis : chaque ressortissant américain exilé paye au Trésor américain la différence entre ce qu’il paye en impôts dans le pays où il s’exile, et ce qu’il devrait au Trésor américain s’il restait aux Etats-Unis. Que la France se décide à la faire, et nos exilés fiscaux seraient brusquement moins nombreux à trouver la Suisse si tranquille et si bucolique.
Superbe plume, superbe article. Et la mise en perspective d’une réalité militante fort éloignée de ce qu’en attendent les nouveaux arrivants...
Je n’ai pas franchi le pas comme vous, échaudé de quelques expériences du côté d’ATTAC voici une quinzaine d’années... Toujours les mêmes questions administratives, toujours les mêmes anciens qui se connaissent et qui accaparent la réunion, toujours le même mépris pour des personnes qui attendent une discussion de fond.
Le militantisme n’est pas une discussion, mais une célébration. C’est la leçon que j’en tire, renforcée par votre texte.
« Aux Européennes, j’ai hésité entre l’un des deux. J’ai choisi Bayrou mais Mélenchon m’attire toujours. »
Je suis largement dans ce dilemme également. Ce sont les deux seuls à exprimer librement leur pensée à gauche de Sarkozy. Et à ce titre, ils sont également intéressants.
Je vous remercie de vous en inquiéter, mais je sais utiliser
Dailymotion et je sais faire la différence entre une interview et un
extrait d’interview. Libre à vous de trouver les interventions de
Mélenchon équilibrées. Pour ma part, je crains qu’il aille dans un mur.
J’ai en tête l’exemple de Bayrou lors des dernières élections, qui
s’est laissé enfermer dans une personnalisation à l’extrême de son duel
avec Sarkozy. A cette occasion, Bayrou a glissé sur une pente
suicidaire pour lui. Tout le monde a oublié son programme européen qui
était pourtant, et de loin, le plus consistant (je parle ici des
« pro-européens » partisans du traité de Lisbonne). Je ne souhaite pas à Mélenchon la même mésaventure. A bon entendeur...